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EAN : 9782368451359
144 pages
IS Edition (26/05/2017)
3.65/5   13 notes
Résumé :
Rosetta Bancale a été placée contre son gré en maison de retraite par sa fille unique pour un début d'Alzheimer. Elle intègre alors un groupe de six « résistants » pratiquement abandonnés par leurs familles, mais à l'aise financièrement. Leur devise : rire, boire et bien manger, malgré les restrictions de l'établissement.

Le petit club fait les quatre cents coups, transgresse allègrement le règlement et se venge des mesquineries du personnel, mais cha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre très frais, emprunt de cynisme et d'humour !
J'ai été touchée et très émue par Rosetta Bancale placée contre son gré en maison de retraite par sa fille unique pour un début d'Alzheimer. 

Bein oui c'est la merde Alzheimer ! Mais sa fille a sa vie...
Un livre qui parle du ressenti d'être "abandonnée" dans une maison de retraite alors que tu pense que tes enfants seront présents dans ta vieillesse comme tu t'es occupé d'eux enfants...

Un livre plein de vie et de joie de vie ! Rosetta ressemble à ce que nous pourrions être : une dame bien vivante malgré ses 70 ans et toute sa tête ! Bein oui ! Espiègle à souhait, marrante au point de te faire rire, elle intègre un groupe de six « résistants » pratiquement abandonnés par leurs familles, mais à l'aise financièrement. Leur devise : rire, boire et bien manger, malgré les restrictions de l'établissement.

Ce petit groupe dont on va suivre le quotidien, va transgresser les règles établies, se moquer avec délice du personnel ! 

Un livre qui parle de tout sans tabous ! Un livre qui te balance un hymne à la vie ! Un livre qui te dit que même si tu crois ta fin proche il te faut te délecter et rire chaque minute qu'il te reste !

Doutiez vous que la vie peut vous apporter du bonheur ? Doutiez vous que en vieillissant on pouvait tomber amoureux, avoir le palpitant qui cogne tellement que vous risqueriez de passer l'arme à gauche ? Pensiez-vous que le fait d'être vieux vous prémunissait de la douleur,  des arnaqueurs, des mauvaises humeurs du personnel que vous pensiez Amour ? 
Laissez tomber tout vos préjugés sur les vieux et leur vie ! Avec Kate Oliver vous embarquez pour un voyage initiatique au coeur des "volets bleus".
Un livre tout en pudeur, bourré d'humour où tout les clichés deviennent vrais ! Une plume qui vous embarque avec brio et vous entraîne dans la vie de ce groupe au point de que vous en faite partie ! Au point que les blagues et coups bas pourraient être les vôtres ! 

Kate Oliver offre une palette d'émotion à son lecteur.
Dommage que la quatrième de couverture en dise trop. Et puis le mot "enquête" est exagéré même si elle existe, ne vous attendez pas à un thriller, mais à passer un bon moment drôle et tendre.
Une leçon sur le devenir et de ce que nous serions prêts à faire ou voudrions faire ! 
Comment serais-je avec mes parents ? Comment serons mes enfants avec moi ?
Des questions existentielles posées avec justesse, amour et empathie !
Merci pour ce roman, je me suis régalée !
 
 
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Avant toute chose, je tiens à remercier IS Edition et la Masse Critique de Babelio de m'avoir fait parvenir "Enquête aux Volets Bleus" de Kate Oliver.
Que se cache-t-il derrière ce titre étrange ? Les "Volets Bleus" est le nom d'une maison de retraite dans laquelle Rosetta, la narratrice principale de ce très court roman, vient d'être placée contre sa volonté par sa fille. Mais ayant été une femme libre toute sa vie, elle y a vite formé le clan des Joyeux Drilles avec six autres pensionnaires légèrement rebelles. Ce groupe permet surtout à ses membres de rester soudés face aux brimades des "filles" du personnel et de la directrice (forcément méchante !).
Nous suivons ainsi les micro-événements qui émaillent les journées au sein de l'établissement, lorsqu'une auxiliaire de vie sexagénaire mais encore bien carrossée met le grappin sur un des membres mâles des Joyeux Drilles. Ça a l'air tellement sérieux qu'on parle de fiançailles puis de mariage. Or un jour, elle chute dans l'escalier et, blessée, elle accuse d'avoir été poussée. On bascule alors dans le roman policier (ultra-allégé, hein !) avec l'apparition d'un inspecteur de police qui va faire d'étonnantes découvertes en fouillant dans le passé des Joyeux Drilles...

Court roman (136 pages très aérées) qui aborde avec humour un sujet rarement abordé : la vieillesse et la vie dans une maison de retraite. Alors, oui, les personnes âgées d'aujourd'hui sont nées majoritairement à partir des années 30 et peuvent être plus rock 'n roll qu'on ne le pense, comme l'est la narratrice Rosetta. Mais Kate Oliver en a fait un personnage tellement libéré qu'elle m'en est devenue antipathique avec ses nombreuses réparties agressives et paroles de chanson ou de comptines en italique. En italique donc sont-ce plutôt des pensées que des paroles ? Ou alors sont-ce les effets de la maladie d'Alzheimer et une régression infantile ?

En bref, un court roman léger qui se lit en deux heures et permet de se détendre mais qui ne m'a pas marqué plus que cela.
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Un roman policier assez drôle et léger qui est très efficace pour une petite pause détente. En effet, l'humour est au rendez-vous du début à la fin et l'enquête n'a franchement rien de prise de tête, elle est très légère et permet ainsi de se poser quelques heures en passant un agréable moment. Cependant, il y a quelques petites choses qui m'ont dérangée mais rien qui ne m'aura vraiment gâché la lecture.

Rosetta, qui présente un début d'Alzheimer, est placée en maison de retraite par sa fille qui ne peut pas s'occuper d'elle à temps plein. Rosetta n'est pas d'accord pour ce placement mais c'est ainsi qu'elle fait son entrée aux Volets Bleus, intégrant très rapidement un groupe de six pensionnaires quasiment laissés pour compte par leurs familles. À eux seuls, ils refont le monde à leur façon, en profitant de la vie comme jamais peut-être mais surtout en violant les règles de l'établissement autant que possible et en se vengeant gentiment du personnel. L'ambiance est joyeuse pour ces pensionnaires qui ne se prennent pas la tête, jusqu'au jour où Annette, une auxiliaire de vie, accessoirement amante de l'un des pensionnaires du groupe de Rosetta, se fait violemment pousser dans les escaliers... Une enquête policière est alors ouverte et faire ressurgir quelques surprises.

Ce roman est classé dans la catégorie "policier" mais je trouve le terme un peu fort. Pour moi, il s'agit plutôt d'un roman humoristique. Alors, certes, il y a une enquête, mais elle est très rapide et finalement peu développée pour que l'on classe ce roman dans le genre policier. Je classerai donc ce roman dans le genre humoristique ou encore contemporain.
De l'humour, on en a du début à la fin, notamment grâce à Rosetta que j'ai trouvé très, très drôle. Sa façon de parler est juste énorme pour une personne âgée, elle ne passe pas inaperçue et n'a d'ailleurs pas sa langue dans sa poche ! Que ce soit par rapport à ses propres enfants, qu'elle accuse d'avoir voulu se débarrasser d'elle alors qu'elle a tout fait pour eux, ou par rapport aux autres pensionnaires, Rosetta a sa propre opinion sur tout le monde et nous en fait bien profiter !
Justement, en parlant du comportement des autres, l'auteure fait passer quelques messages dans cette histoire, dont l'un plus important que les autres selon moi : la faculté que certaines personnes ont à profiter des personnes âgées, de leurs faiblesses quelles qu'elles soient. Ce message est plus fort que les autres, plus évident et plus touchant aussi. Malgré la nette touche d'humour, on y trouve donc un peu de sérieux, qui passe tout aussi bien tant le naturel est présent dans le récit.

Là où j'ai eu un peu de mal, c'est avec la transition du point de vue des personnages. En effet, on suit d'abord l'intrigue du point de vue de Rosetta. Puis le Capitaine prend le relai, ainsi que Fantoche et l'inspecteur de police également. Pas forcément dans cet ordre. On s'en rend compte par rapport à ce qui est dit mais ce n'est pas explicitement dit en début de chapitre et c'est d'abord un peu déroutant. Ça ne gêne plus dans la continuité du chapitre en question mais c'est déstabilisant au départ, j'aurais aimé que ce soit clairement dit dès le début des chapitres concernés, que l'on change de personnage.
Ce qui m'a un peu dérangée également, c'est la facilité de l'enquête. Autant c'est très bien parce que le roman reste léger, autant j'ai trouvé que ça bâclait un peu le récit, c'est dommage.
Toutefois, tout ça ne gâche pas le plaisir que l'on peut avoir à découvrir ce roman, et surtout en ce qui concerne Rosetta. Je crois que c'est mon personnage coup de coeur, je l'ai adorée !

Un roman bourré d'humour et de messages plus sérieux mais placés bien subtilement à découvrir entre deux bons pavés, pourquoi pas ? Mais surtout à lire si l'on cherche un peu de détente et des personnages atypiques très attachants !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Mon avis :
Enquête aux volets bleus, malgré son titre, n'est pas réellement un roman policier. Il y a bien une enquête menée par un policier, mais ce n'est qu'un prétexte à révélation. Dans ce livre, les seuls morts le sont de vieillesse, ce qui n'est pas si rare quand cela se passe dans une maison de retraite.
Les comédies qui ont pour lieu ce genre d'établissement nous content le plus souvent les fugues et autres escapades de leurs pensionnaires… Ici, les résidents des « Volets Bleus » ne cherchent pas à s'enfuir, malgré l'ambiance pas très folichonne qui règne dans cette institution, mais une bande de joyeux drilles résistent à la morosité en s'offrant des plaisirs accessibles : se moquer des autres pensionnaires et du personnel, trinquer ensemble en partageant des gourmandises, et pourquoi pas, tomber amoureux…
Entre jalousie et complicité, méfiance et loyauté, Kate Oliver nous livre une histoire d'amitié écrite dans une langue joyeuse et fleurie qui redonne à ces personnages en décrépitude la verdeur que leur corps a perdue. Pas de suspense insoutenable, dans ce roman, mais une galerie de « vieux » au passé pas toujours irréprochable qui dessine un patchwork gai et coloré où quelques surprises entraînent le lecteur entre rire et émotion. Si l'ensemble est traité avec humour, la dimension sociologique n'en est pas moins présente et l'on se prend à s'interroger, au fil de la lecture, sur le devenir de nos parents âgés dans cette société qui les ghettoïse de plus en plus, même si c'est dans des prisons dorées.
Un roman qui, par son ton, donne le sourire, tout en abordant un sujet grave qui concernera un jour ou l'autre tout individu : la vieillesse.
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Dès que l'auteur a parlé de son nouveau roman, j'ai été impatiente de le lire. Déjà parce que j'aime beaucoup ses écrits et aussi car elle se lançait dans un autre type de roman que j'aime beaucoup. C'est avec une certaine curiosité que je l'ai commencé et j'ai été emportée dès le premier chapitre. Cette histoire est touchante, mais surtout rafraîchissante et drôle, une vraie lecture estivale en somme! C'est une sorte de médicament contre la morosité du quotidien.

L'histoire se passe donc dans une maison de retraite où certains pensionnaires ont décidé de prendre les choses en main pour améliorer leur quotidien peu intéressant et trop ritualisé dans l'institution. Cette équipe de joyeux drilles nous embarque alors dans leurs escapades et leurs réunions pour notre plus grand plaisir. Nous les découvrons plus en détail les uns après les autres et suite à l'arrivée d'un policier pour une enquête après un "accident", nous allons découvrir qu'ils ont tous quelque chose à cacher aux autres. C'est à partir de là que le roman s'oriente plus vers un policier, mais sans réelle enquête, juste pour nous permettre d'en apprendre plus sur ces pensionnaires pas comme les autres.

​L'écriture est délicate et douce, ce qui nous emporte dans l'histoire et nous donne envie d'en apprendre toujours plus et de rester avec cette équipe le plus longtemps possible. La plongée dans la maison de retraite n'est pas toujours toute rose et m'a rappelé mes visites chez ma grand-maman quand elle-même y était. L'auteur nous fait réfléchir aussi à travers la façon dont nos personnages perçoivent cette maison et la façon dont se comportent leurs propres enfants. Roman léger oui, mais pas seulement, et c'est toute sa force...

En bref, j'étais impatiente de découvrir ce roman et j'ai été conquise comme chaque fois avec l'auteur. Aussi je ne peux que vous conseiller chaudement cette lecture.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Puis, j'ai cherché un métier qui soit dans mes cordes : comptable. Emploi pour hommes et femmes confondus, sauf que les hommes gagnent davantage, à cause des trois centimètres qui pendouillent entre leurs jambes.
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Je ferai le mur, ou la grève de la faim, je déambulerai en tenue d'Eve dans les couloirs s'il le faut, je lancerai des boulettes de pain dans l'assiette de mes voisins, je cracherai dans leurs verres, je chanterai des chansons paillardes au milieu de la nuit, je pisserai dans mon lit, et je pousserai même des fauteuils roulants et leurs locataires dans l'escalier !
Planquez-vous les vieilles, mémé Maléfique débarque !
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" ai-je commis quelque crime pour être emprisonnée contre mon gré ? C'est vrai que parfois, j'ai tendance à " m'oublier " lors de fous rires mémorables. Et alors ? Je ne suis pas incontinente pour autant ! "
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Alors l'épouse, celle qui avait juré devant Dieu de m'épauler "pour le meilleur et pour le pire", s'est lâchement barré un après-midi printanier - alors que le soleil promettait renouveau et renaissance - en se pendant à un cerisier.
Qui osera encore dire que c'est du bois qui casse comme du verre ?
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" Maudy ne se parfume pas - hormis une savonnette à la lavande - ne se pomponne pas - pour qui au fond ? - Et ne lit jamais. Or, chacun sait que lire, c'est vivre plusieurs vies à la fois. Des fleurs ? Ça dure pas. Des chocolats ? Elle est déjà assez constipée comme ça ! "
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