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EAN : 9782213687001
360 pages
Fayard (18/11/2015)
3.3/5   279 notes
Résumé :
À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière... Et ces pervers qui s'exhibent entre les tombes... Et ce fumier qui croit séquestrer l'innocence qu'il a perdue...
Morte d'avoir trop ou mal aimé ?
Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d'aristocrates au-dessus des lois, la Crim' est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l'ADN reste muet, un témoin "signe" une vérité ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 279 notes
Lionel Olivier choisit un angle original, celui d'être au plus près des enquêteurs avec à sa tête le commandant Quentin Fergeac. Lui et son équipe enquêtent sur le meurtre d'une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie. Si l'on suit les avancées avec intérêt, c'est dans l'immersion au fameux 36, quai des orfèvres que le roman est le plus intéressant. Travail minutieux, répartition des taches, des heures et des heures sans compter pour trouver l'indice qui fera basculer l'enquête. Une course aussi contre la mort pour retrouver l'adolescente disparue. Derrière Fergeac, une équipe dévouée, soudée et attachante.
On reprochera cependant à l'auteur de balancer sa conclusion en deux mains, trois mouvements, un peu tirer par les cheveux et finalement pour le coup plutôt frustrante. Couronné du « Prix du Quai des Orfèvres » 2016. Pas mal.
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Le cadavre d'une adolescente est découvert dans le coffre d'une voiture dans le parking d'un cimetière.
La police identifie rapidement le propriétaire du véhicule, mais il a un alibi en béton : il est incarcéré en préventive. Ses amis sont interpelés, mais aucun aveu ni aucune preuve ne viennent étayer les soupçons.
Lorsque la victime est identifiée, on découvre qu'elle devait passer une semaine de vacances chez une amie, qui elle aussi a disparu...

Comme souvent, dans les Prix du Quai des orfèvres, la procédure prime sur le suspens. Des suspects sont identifiés, puis plus ou moins innocentés. D'autres apparaissent. Et c'est à l'issue d'un long et minutieux travail d'enquête et de vérification des indices que le ou les coupables sont identifiés.
Cet opus n'échappe pas à la règle, mais je dois reconnaître que c'est bien amené, les rebondissements de l'intrigue entretenant l'intérêt du lecteur. Une agréable surprise, donc.
Les personnages sont intéressants : l'équipe de policiers et son chef, avec leurs manies et leurs failles ; les victimes et leur entourage, avec leurs marqueurs sociologiques ; seuls les premiers suspects paraissent un peu trop caricaturaux.
L'écriture est fluide, sans fioritures ou effets de style inutiles. le récit est dynamique, à l'image de l'intrigue. La lecture est facile, et on ne s'ennuie pas.

"Le crime était signé" n'est certainement pas le polar de l'année 2016, mail il procure un bon moment de lecture.


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Ce que j'ai ressenti:…Je ne sais même pas l'expliquer…

C'est en fait à l'ouverture de ce livre que tout se fait…Le style direct, sans fioritures, l'embarquement immédiat dans une enquête avec des thématiques plutôt intéressantes: j'accroche bien…Tu lis, tu lis, tu dévore presque les pages… Tu te laisses prendre au jeu des fausses pistes, tu apprends deux, trois données concrètes et réelles sur le vrai métier de flics. Sûr de ta trouvaille puisque c'est quand même, le gagnant du Prix du Quai des Orfèvres. 2 soirées auront suffi pour mettre le point final à cette lecture…

Oui, mais voilà…Tu as lu, tu as aimé la dynamique, l'écriture franche et directe, mais ça coince…Pourquoi? ???!!!
•Aucun feeling avec l'équipe: c'est assez rare, mais là, rien ne se passe. Il a beau y avoir des « dîners », de légères rétrospectives, ça passe pas…Rien.
•La fin est décevante: ce final m'a laissée un peu perplexe, on n'a pas les réelles motivations du tueur, c'était peut être aussi que c'est du « déjà-vu » quand au dévoilement de celui ci…et puis il y a des zones d'ombres encore, sans compter des détails un peu tiré par les cheveux…Bref, décevant.
• Il manque aussi une cruelle émotion pour les victimes. J'ai besoin d'empathie envers ces victimes, un minimum de psychologie, et là, rien. Même quant à leurs « choix », ça reste flou. Même par rapport au titre, on aimerait plus de prise de position, plus de liant, et …Rien.
•Le tueur: on aimerait qu'il est plus de carrure, plus de poids dans cette histoire. Hop, une pirouette et c'est fini…Non je suis désolée, c'est sans intérêt ce méchant…Il ne fait ni peur, ni n'est crédible…Décevant.

Et là, tu remarques qu'il y a plus de points négatifs alors que tu as passé, « à priori », un moment de lecture assez plaisant ( deux soirs pour 350 pages, c'est quand même pas mal)…Je n'ai rien compris…Ce livre me laisse perplexe, c'est la première fois que j'ai un tel sentiment…Quand je le lisais, ça allait, et à la fermeture, je me dis qu'il manquait d'âme, ou tout simplement d'émotions. C'est peut être que l'auteur s'est trop tenu à la « vérité » d'une enquête, mais n'a pas assez exploité les noeuds sociologiques qu'il pose à son intrigue…Je ne sais pas trop expliquer, c'est comme ça: j'ai certainement dû passer à côté…

Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai trouvé ce bouquin dans ma bibliothèque, sans être capable de me souvenir d'où il vient.. un don ? probablement.
Sur la couverture un bandeau rouge m'indique qu'il a reçu "le prix du quai des Orfèvres 2016". Un polar français. Je reste suspicieux.. Et bien vous savez quoi ? Très très sympa !
Une sombre histoire de meurtre sur la personne d'une adolescente de 16 ans, trouvée morte dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière parisien. Sa meilleure amie, du même âge, disparue. Un jeune couple homosexuel qui profite des vacances scolaires pour se retrouver une semaine dans un hôtel bas de gamme et assouvir leur passion naissante, au nez et à la barbe des parents.
Une équipe du 36 quai des orfèvres menée par le commandant Fergeac va mener l'enquête.
C'est bien écrit sur un rythme soutenu. le lecteur est proche des enquêteurs et au fil des découvertes et des auditions, on se forge une idée du tueur. On participe à l'enquête !
J'ai vraiment été embarqué dans cette histoire. Mes origines parisiennes, bien ancrées, m'ont certainement aidées à visualiser les décors de cette enquête pour mieux m'immerger.
Une vraie belle surprise, malgré un encrage puissant dans une certaine littérature fantastique et souvent américaine.
Bien à vous tous chers amis Babeliens !
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Il est parfois des livres qui vous tombent des mains à force de ne pas vous passionner et il est plus rarement d'autres qui vous sautent littéralement dans les mains sans que vous ne leur ayez rien demandé.

C'est un peu ce qui m'est arrivé avec « le crime était signé » de Lionel Olivier, Prix du Quai des Orfèvres 2016.

J'ai toujours une certaine réticence avec les romans qui reçoivent ce prix, car j'ai rarement été convaincu par les lauréats.

Pour autant, j'apprécie souvent de retrouver une ambiance plus « réelle » de la profession du policier dans les romans écrits par d' anciens policiers. Ils savent souvent de quoi ils parlent et, quand ceux-ci ont la chance d'avoir une certaine plume, le rendu est souvent intéressant.

Aussi, quand je tombe à bon prix sur l'un de ces romans, je n'hésite pas à l'ajouter à ma PAL au risque qu'il y reste très longtemps sans que je l'en sorte.

Ayant terminé ma lecture, n'ayant pas pris le temps de chercher quelle serait ma suivante, c'est en fouillant ma PAL que « le crime était signé », m'est tombé, par maladresse, dans les mains. le bandeau annonçant le prix, le titre, surtout (j'adore ces titres qui fleurent bon la littérature populaire) a retenu mon attention.

Du coup, je me suis dit que peut-être le hasard ferait bien les choses et j'ai décidé de plonger dans ce roman policier.

Une jeune adolescente d'origine turque est retrouvée dans le coffre d'une voiture en stationnement, l'odeur pestilentielle ayant attiré l'attention.

Quentin Fergeac, commandant de Police de Brigade Criminelle est chargé de l'enquête, il va mettre toute son équipe sur les différentes pistes…

Il y a plusieurs choses qui frappent dès le début de « le crime était signé ».

L'une des premières est que l'on sent l'ambiance et le style d'un ancien policier. le début d'enquête et les procédures déployées sonnent justes, ce qui est un véritable atout.

Malheureusement, immédiatement le lecteur est confronté à beaucoup de personnages, sans vraiment avoir le temps de faire leurs connaissances.

Ainsi, l'auteur nous pousse dans les pattes le capitaine de police Fournier, le procédurier attitré Clément Rieulay, Émilier Fertain, Michel Solau, Pompon, Paluches, Lennon, (son chef et les membres de son équipe, dont certains sont les surnoms des autres), Buteaux, Fontaine, Maligny (de l'I. J.)…

Cela fait beaucoup… trop si on ne prend pas le temps de les introduire séparément, pour que le lecteur lambda parvienne à s'en souvenir et à les différencier.

Et c'est d'autant plus dommage que chacun a sa propre fonction lors de l'enquête et, qu'en cela, le début du roman sonne vrai.

Une autre chose me dérange (mais ce n'est que moi) c'est cette habitude que les auteurs de romans policiers actuels ont de faire de leur personnage principal un être fracassé, détruit par la vie. Heureusement, ici, le drame ne plonge par le personnage dans une dépression insupportable ni dans la violence ou dans l'alcoolisme, mais tout de même… ils ont assez de choses à supporter au quotidien, les policiers, sans les affubler de drames familiaux en plus.

Mis à part cela, la première partie du roman est plutôt agréable à suivre. L'auteur a de la plume, maîtrise sa narration, ses personnages et le début de l'intrigue est intéressant.

Malheureusement le roman est plombé, par la suite, à cause d'une volonté de faire passer un message sur le métier de policier. Notamment une scène de dîner au restaurant qui résonne un peu comme le final d'un film d'action hollywoodien sous fond de bannière étoilée, exhortant au patriotisme, etc. Si j'ai bien compris la volonté de l'auteur, celle de mettre en avant des hommes et des femmes dont le quotidien n'est pas facile à vivre, et celle, peut-être de vouloir enfin se décharger du poids du 36 Quai des Orfèvres qui était en passe d'être fermé, le rendu n'est probablement pas celui qu'il désirait.

Vient enfin la part la plus dramatique du roman : l'intrigue et, surtout, sa résolution.

Si l'intrigue, pendant la première moitié, est suffisante pour maintenir l'intérêt du lecteur et même à lui promettre des rebondissements haletants, Lionel Olivier sombre d'un coup en usant de grosses ficelles que l'on croyait à jamais abandonnées (jusqu'à ce qu'un nouvel auteur n'hésite pas à la réutiliser). Certes, là aussi, l'auteur pense jouer avec cette ficelle alors que c'est elle qui se joue de lui.

Encore eut-il pu s'en sortir si, malgré cette facilité, il s'était attelé à rendre l'épilogue très attrayant, mais non, celui-ci tombe d'un coup, sans jamais s'attarder sur les motivations du coupable qui ne sont avancées qu'en quelques mots et, encore, uniquement d'une façon hypothétique.

On pardonnera également difficilement que ce rebondissement, censé rendre l'enquête caduque, semble pourtant ne pas changer grand-chose à l'affaire pour le lecteur. Peut-être l'auteur a-t-il omis d'apporter les éléments nécessaires à l'explication, peut-être ne s'en est-il pas trop soucié.

Est-ce une raison de taille ? Les romans proposés à ce prix ne doivent-ils pas dépasser une certaine taille ? Ou bien l'auteur n'a-t-il pas eu le temps de réellement travailler sa fin avant la date de clôture du dépôt des dossiers ? Je ne saurais dire, toujours est-il que ce final est à la fois branlant, mal travaillé et trop rapidement achevé.

Au final, un roman débutant bien malgré des personnages mal introduits qui se poursuite d'une façon prometteuse pour s'écraser d'un coup dans la médiocrité à cause d'un rebondissement éhonté et d'un final abrupt, dommage.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Les jambes flageolantes, le cœur proche de l'explosion, Jessica retenait son souffle. La porte devait s'ouvrir vers l'extérieur, aussi appuya-t-elle les dents de la fourche contre le panneau de bois. Sa décision était prise.
"Je vais t'embrocher, salaud, et me barrer d'ici vite fait ! Tu vas subir ce que tu voulais me faire. Je vais te crever ! Et je ne vais pas craquer".
Jessica déroulait mentalement le film de son attaque surprise. Une fin tragique. Pour l'un ou pour l'autre.
Elle, serra le manche encore plus fortement, mais ses bras agités de tremblements l'inquiétaient. Aurait-elle la force suffisante ? Et la volonté ?
Tuer pour se défendre. Simplement par réflexe. Elle n'avait pas choisi. On l'u avait contrainte. Alors, pourquoi se sentirait-elle coupable ? Sa propre vie en dépendait. Pourquoi avait-elle du vivre ce cauchemar ? Pourquoi elle ? La peur prenait le dessus.Plus question de se raisonner. Juste une question de survie.
"Tu ne m'auras pas, espèce de malade !"
Un frottement derrière la porte la fit sursauter. Était-il présent, ou bien étaient-ce tout simplement ses nerfs qui lui jouaient des tours ? A quelle sorte de jeu s'amusait donc ce sadique ?
"Je vais t'avoir !"
Elle contenait son envie de crier sa rage, et se rattachait au mine espoir que son tortionnaire n'avait pas entendu le bruit de la visseuse. Il devait la croire allongée sur le lit. Cet avantage favoriserait l'effet de surprise.
"Je suis la plus forte !"
Un coup. Une seule poussée meurtrière et tout serait fini. Mais que faisait-il ? Jessica doutait. Comment s'assurer de sa présence derrière la porte sans se trahir ? Mon Dieu, faites qu'il entre § Qu'on en termine.
"Qu"est-ce que tu attends ? Mais viens ! Viens !"

Fayard - pages 255-256
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-Allez vous faire foutre!
Après cette invitation à aller goûter des plaisirs prétendument helléniques, la discussion s'engagea dans la voiture où l'étroitesse de l'habitacle se prêtait à plus de familiarité.
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Des corps appuyés contre les troncs nus, comme des étais. Des groupuscules pour le comité d'accueil aux entrées des halls, liés entre eux par des critères communs, signes d'appartenance choisis et acceptés de tous: bombers, capuches, casquettes, dodounes luisantes sur le dos et baskets de marque aux pieds. Des regards vides, parfois haineux. Toujours des regards sans animosité, aussi. Toujours des regards qui n'y croient plus, qui n'espèrent plus (p 102)
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p.56 "De petits groupes squattaient le hall de l'immeuble où Fergeac voulait se rendre. Pas évident pour une perquisition. Des jeunes, surtout des garçons, un monde de mâles avec ses chefs de meute, ses leaders et ses suiveurs, ses dominants et ses dominés. Une école avec sa pédagogie singulière de l'intimidation, de l'esbroufe, avec sa discipline et ses règles, ses codes et son honneur. Ses provocations, ses bousculades pour se tester, ses mains sur le coeur pour se saluer. Ses compétitions de scooters poussées au paroxysme et ses poursuites dangereuses pour tuer aussi le temps. Un melting-pot recueillant le désœuvrement du monde."
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"La Tour de Montlhéry". Un phalanstère d'amitié.Un lieu et ds murs là aussi, où le groupe Fergeac se retrouvait après avoir affronté la tempête. Des copains parmi les journalistes qui essayaient de vous tirer les vers du nez. .Et tout continuait en chamailleries distrayantes. On repartait requinqué pour de nouvelles aventures, de celles qui attendent les flics dans leur chasse aux malfrats et aux criminels Ressourcé. pour un boulot qui n'en finirait décidément jamais....
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Video de Lionel Olivier (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Olivier
Lionel Olivier - le crime était signé .Lionel Olivier vous présente son ouvrage "Le crime était signé" aux éditions Fayard. Prix du Quai des Orfèvres 2016. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/prix-quai-des-orfevres-2016-9782213687001.html Notes de Musique : Drown by Altered:Carbon. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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