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3,3

sur 279 notes
Lionel Olivier choisit un angle original, celui d'être au plus près des enquêteurs avec à sa tête le commandant Quentin Fergeac. Lui et son équipe enquêtent sur le meurtre d'une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie. Si l'on suit les avancées avec intérêt, c'est dans l'immersion au fameux 36, quai des orfèvres que le roman est le plus intéressant. Travail minutieux, répartition des taches, des heures et des heures sans compter pour trouver l'indice qui fera basculer l'enquête. Une course aussi contre la mort pour retrouver l'adolescente disparue. Derrière Fergeac, une équipe dévouée, soudée et attachante.
On reprochera cependant à l'auteur de balancer sa conclusion en deux mains, trois mouvements, un peu tirer par les cheveux et finalement pour le coup plutôt frustrante. Couronné du « Prix du Quai des Orfèvres » 2016. Pas mal.
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Le cadavre d'une adolescente est découvert dans le coffre d'une voiture dans le parking d'un cimetière.
La police identifie rapidement le propriétaire du véhicule, mais il a un alibi en béton : il est incarcéré en préventive. Ses amis sont interpelés, mais aucun aveu ni aucune preuve ne viennent étayer les soupçons.
Lorsque la victime est identifiée, on découvre qu'elle devait passer une semaine de vacances chez une amie, qui elle aussi a disparu...

Comme souvent, dans les Prix du Quai des orfèvres, la procédure prime sur le suspens. Des suspects sont identifiés, puis plus ou moins innocentés. D'autres apparaissent. Et c'est à l'issue d'un long et minutieux travail d'enquête et de vérification des indices que le ou les coupables sont identifiés.
Cet opus n'échappe pas à la règle, mais je dois reconnaître que c'est bien amené, les rebondissements de l'intrigue entretenant l'intérêt du lecteur. Une agréable surprise, donc.
Les personnages sont intéressants : l'équipe de policiers et son chef, avec leurs manies et leurs failles ; les victimes et leur entourage, avec leurs marqueurs sociologiques ; seuls les premiers suspects paraissent un peu trop caricaturaux.
L'écriture est fluide, sans fioritures ou effets de style inutiles. le récit est dynamique, à l'image de l'intrigue. La lecture est facile, et on ne s'ennuie pas.

"Le crime était signé" n'est certainement pas le polar de l'année 2016, mail il procure un bon moment de lecture.


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Ce que j'ai ressenti:…Je ne sais même pas l'expliquer…

C'est en fait à l'ouverture de ce livre que tout se fait…Le style direct, sans fioritures, l'embarquement immédiat dans une enquête avec des thématiques plutôt intéressantes: j'accroche bien…Tu lis, tu lis, tu dévore presque les pages… Tu te laisses prendre au jeu des fausses pistes, tu apprends deux, trois données concrètes et réelles sur le vrai métier de flics. Sûr de ta trouvaille puisque c'est quand même, le gagnant du Prix du Quai des Orfèvres. 2 soirées auront suffi pour mettre le point final à cette lecture…

Oui, mais voilà…Tu as lu, tu as aimé la dynamique, l'écriture franche et directe, mais ça coince…Pourquoi? ???!!!
•Aucun feeling avec l'équipe: c'est assez rare, mais là, rien ne se passe. Il a beau y avoir des « dîners », de légères rétrospectives, ça passe pas…Rien.
•La fin est décevante: ce final m'a laissée un peu perplexe, on n'a pas les réelles motivations du tueur, c'était peut être aussi que c'est du « déjà-vu » quand au dévoilement de celui ci…et puis il y a des zones d'ombres encore, sans compter des détails un peu tiré par les cheveux…Bref, décevant.
• Il manque aussi une cruelle émotion pour les victimes. J'ai besoin d'empathie envers ces victimes, un minimum de psychologie, et là, rien. Même quant à leurs « choix », ça reste flou. Même par rapport au titre, on aimerait plus de prise de position, plus de liant, et …Rien.
•Le tueur: on aimerait qu'il est plus de carrure, plus de poids dans cette histoire. Hop, une pirouette et c'est fini…Non je suis désolée, c'est sans intérêt ce méchant…Il ne fait ni peur, ni n'est crédible…Décevant.

Et là, tu remarques qu'il y a plus de points négatifs alors que tu as passé, « à priori », un moment de lecture assez plaisant ( deux soirs pour 350 pages, c'est quand même pas mal)…Je n'ai rien compris…Ce livre me laisse perplexe, c'est la première fois que j'ai un tel sentiment…Quand je le lisais, ça allait, et à la fermeture, je me dis qu'il manquait d'âme, ou tout simplement d'émotions. C'est peut être que l'auteur s'est trop tenu à la « vérité » d'une enquête, mais n'a pas assez exploité les noeuds sociologiques qu'il pose à son intrigue…Je ne sais pas trop expliquer, c'est comme ça: j'ai certainement dû passer à côté…

Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai trouvé ce bouquin dans ma bibliothèque, sans être capable de me souvenir d'où il vient.. un don ? probablement.
Sur la couverture un bandeau rouge m'indique qu'il a reçu "le prix du quai des Orfèvres 2016". Un polar français. Je reste suspicieux.. Et bien vous savez quoi ? Très très sympa !
Une sombre histoire de meurtre sur la personne d'une adolescente de 16 ans, trouvée morte dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière parisien. Sa meilleure amie, du même âge, disparue. Un jeune couple homosexuel qui profite des vacances scolaires pour se retrouver une semaine dans un hôtel bas de gamme et assouvir leur passion naissante, au nez et à la barbe des parents.
Une équipe du 36 quai des orfèvres menée par le commandant Fergeac va mener l'enquête.
C'est bien écrit sur un rythme soutenu. le lecteur est proche des enquêteurs et au fil des découvertes et des auditions, on se forge une idée du tueur. On participe à l'enquête !
J'ai vraiment été embarqué dans cette histoire. Mes origines parisiennes, bien ancrées, m'ont certainement aidées à visualiser les décors de cette enquête pour mieux m'immerger.
Une vraie belle surprise, malgré un encrage puissant dans une certaine littérature fantastique et souvent américaine.
Bien à vous tous chers amis Babeliens !
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Testé pour vous aujourd'hui "Le prix Quai des orfevres 2016" et donc le bouquin que la tata ou le cousin un peu radin vous offrira pour Noel. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est pas folichon et que vous allez leur en vouloir de pas avoir cherché un peu plus dans les rayons! Un peu de suspense oui mais une histoire et une enquête bien baclée par son auteur. Le denouement notamment est bien honteux usant d'une facilité ultra convenue et d'indices qui apparaissent comme par hasard sur la route des flics (nan mais serieux le coup de la gerbe sur la scène de crime, n'importe quoi... et pourquoi l'assassin y a pas coulé un bronze aussi?). Une écriture pourtant pas ininteressante mais une histoire trop bancale et mal pensée qui rende ce bouquin vraiment dispensable.
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Prix du Quai des Orfèvres 2016: le crime était signé, de Lionel Olivier, chez Fayard.
Le pitch: Quentin Fergeac et son groupe du "36" se voient chargés d'une enquête suite à la découverte du cadavre d'une jeune fille, retrouvée nue, étranglée dans le coffre d'une voiture abandonnée. Alors que l'enquête mène, trop facilement peut-être, vers un trio de pervers qui s'adonnent à des relations sexuelles en plein cimetière, les enquêteurs s'aperçoivent qu'une autre jeune fille, avec qui la victime entretenait une relation amoureuse, reste introuvable...
Remarqué en tête de gondole dans de nombreuses librairies pour son prix, je n'ai pas résisté à la tentation de me procurer ce polar au titre accrocheur. L'auteur nous livre une enquête réaliste et très prenante jusqu'aux dernières pages. le style de l'auteur, vif et fluide, rend la lecture aussi rapide qu'elle est plaisante. Très fouillé sur l'aspect judiciaire et l'actualité, l'auteur a su nous faire découvrir avec brio le travail des services enquêteurs, parfois même au point de nous noyer dans les trop nombreux détails du code de procédure pénale. Les personnages sont intéressants et forment une belle équipe autour de ce chef, ébranlé par la mort de son fils quelques années plus tôt, mais reste courageux. L'intrigue est très bien menée et le dénouement, qui aurait mérité d'être davantage développé et creusé, est surprenant et inattendu, prenant ainsi le lecteur au dépourvu.
Bref, un polar à découvrir!
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Une vraie surprise ce polar. Rondement mené et surtout il prend le lecteur d'une autre manière. Une enquête vue du 36 Quai des orfèvres avec des hommes tout simplement. Pas de super-héros, de profilers qui pointent plus vite que leur ombre, juste des hommes/femmes qui sont bons dans leur métier et qui ont aussi des faiblesses.
Des hommes/femmes qui travaillent en équipe pour trouver des liens dans leur enquête et avancer pas à pas. Un groupe uni dans leur travail et s'entraide et essaye de concilier vie privée et professionnelle. Des humains qui voient des horreurs au quotidien et essaient de faire abstraction chez eux. Et des protagonistes qui vivent aussi des drames dans leur vie privée et font tout pour le mettre de côté dans leur boulot.
Pour ce roman, prend le lecteur au dépourvu sur sa manière de traiter l'enquête. Une jeune fille trouvée assassiné dans un fourgon et un travail de fourmi s'installe. L'auteur ne rentre pas dans la vie de famille ou n'en mets pas plein la vue sur le déroulement de l'enquête. D'ailleurs cela peut déconcerter les amateurs de polar ou thriller. Non il nous fait vivre à l'intérieur, en pleine immersion et en temps réel. Et je comprends tout à fait le prix de ce roman. Cela change des polars habituels.
Pour moi c'est un coup de coeur surprise pour sa prise de risque et surtout montrer autre chose des polars habituels. Prix du quai des orfèvres 2016 amplement mérité.
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Reçu pour Noël, j'ai eu envie de plonger dans ce polar qui sort de mes habitudes de lectrice. Dans le genre, je n'ai lu que du Ellory...et Lionel Olivier est très différent !
Au départ j'ai été un peu déstabilisée par le style de l'auteur, très familier, et par le nombre de personnages présents...Mais je me suis peu à peu habituée et j'ai finalement trouvé que ça nous mettait bien dans l'ambiance d'une enquête à la française, où beaucoup de monde intervient, où il y a de l'attente, où tout ne tombe pas du ciel comme dans les séries TV américaines. On sent que Lionel Olivier connaît le milieu et l'ensemble est très crédible. J'ai trouvé que l'on voyait vraiment bien comment travaillent les policiers de la Crim'
Niveau suspens, je me suis laisser balader par l'auteur. Je suivais avec intérêt les évolutions de l'enquête, me laissant guider par les découvertes des enquêteurs. J'ai bien aimé voir les différents profils des suspects et voir comment Lionel Olivier enlisait ses personnages dans leur enquête. J'avais très envie de découvrir le coupable et sa motivation alors j'ai lu le roman très vite, en deux jours ! Mais j'avoue avoir été un peu déçue par la fin et les motivations du coupable... ça se termine un peu rapidement et facilement en fait. Selon moi, on appréciera surtout Le Crime était signé pour les aléas de l'enquête et l'ambiance qui se dégage de ce livre.
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Une jeune fille est retrouvée dans le coffre d'une voiture, étranglée. C'est le début d'une enquête pour la brigade criminelle du 36. Des parents qui ne disent peut-être pas tout, des regroupements à faire sur les déplacements de nombreux suspects, des histoires de moeurs, c'est un roman avec lequel on ne s'ennuie pas.
Écrit en 2015, il est assez flagrant de voir comment l'homosexualité était traitée à l'époque. Je ne suis pas pour les exagérations woke d'aujourd'hui, mais dans le roman, sous couvert d'être tolérant, c'est un peu limite quand même. En dehors de ça, l'histoire est très rythmée, le scénario tient debout et c'est un bon polar, sans prise de tête, bien écrit et efficace.
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trop simple et rapide cette enquête n'a que le mérite de paraitre réelle d'un point de vue procédure, le style ne tient pas la comparaison avec Giebel ou Minier, le suspens marche, l'intrigue reste fluète, en gros le crime était signé est un Procès verbal pro police.....
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