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Critique de Axelinou


Très chouette impression que cette lecture suisse. J'ai eu quelques difficultés à trouver un fil à suivre dans ce roman, mais qu'importe car la lecture fut plaisante.

Simon Malet est-il Jean-Michel Olivier ? La question se pose mais la réponse n'a guère d'importance. Tout comme on ne se demande pas qui sont les auteurs concurrents Harry Dickens et Daniel Onfroy.

Le héros parle de sa vie d'écrivain et de sa correspondance avec des inconnues (la Mystique, la Féministe et la Mondaine), et aussi de sa relation avec sa mère (Mégère).

SM a une Passion noire (omniprésente, obnubilante voire destructrice), la passion de l'écriture et la passion des femmes, qu'il exprime à travers ses livres. Il dédaigne la Mystique (avec qui il entretient une relation épistolaire), puis la désire lorsqu'il la rencontre, mais c'est elle qui se dérobera alors. de manière plus étonnante de premier abord, c'est avec la Féministe (‘Bien que je sois américaine, je ne fais partie d'aucune ligue de vertu') qu'il a le plus d'atomes crochus. Quant à la Mondaine (moins intéressante à mon goût), c'est tout à fait sa mère…

Roman caustique, roman farce, éloge ou critique de (la vie de) l'écrivain à succès, roman plaisant à lire – à conseiller.
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