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Critique de Mimeko


Après deux années de climat catastrophique, cet hiver 1867 s'annonce des plus difficiles pour les métayers finlandais..Laissant son mari mourrant, Marja se résout avec ses deux enfants Mataleena et Juho, à quitter le village pour aller se réfugier à Saint Petersbourg où les conditions de vie (ou de survie) paraissent moins difficiles - la Finlande est encore un grand duché rattaché à la Russie. Ce lent exode est une longue route où les enfants mangent du lichen mêlé à quelques céréales les rendant malades, luttant contre le froid, un voyage ponctué de mendicité, d'hébergement dans des granges ou sous les insultes ou le dédain de plus nantis, considérant Marja et le siens comme des malfaisants ou des fainéants,
Avec La Faim Blanche, Aki Ollikainen retrace les années de grande famine de 1866 à 1868 qui verra la mort de 270 000 personnes en trois ans (wikipedia) : entre pluies en excès favorisant le pourrissement et des températures trop basses au printemps provoquant le gel des pommes de terre, les cultures sont insuffisantes et vont jeter sur les routes une population qui se résout à mendier en ville pour survivre.

Un sujet intéressant méconnu (ou éludé) dans les pays du nord car trop douloureux mais j'ai trouvé le style très distancié et, bien que compatissante, je n'ai pas pu réellement m'attacher aux personnages, une construction également mêlant plusieurs lieux qui m'a déstabilisée je ne savais plus qui était qui et où exactement...........
Un roman intéressant sur le sujet mais un peu distant dans la narration.
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