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EAN : 9782364749528
240 pages
Editions Thierry Magnier (07/09/2016)
3.61/5   76 notes
Résumé :
Nicolas connaît Malina depuis toujours. Elle est belle et ses amis la lui envient. Quant à sa mère, elle ne cesse de répéter qu'il forment un joli couple et qu'un jour, il se marieront. Sauf que Nicolas se pose des question : Amour rime-t-il vraiment avec toujours ? Peut-on aimer plusieurs personnes en même temps ? Comment ne pas confondre amour et désir ? Est-ce qu'on aime qu'une fois au cours d'une vie ?... Il se demande surtout si l'obstination de sa mère ne cach... >Voir plus
Que lire après Tu ne sais rien de l'amourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Malina était toute petite lorsqu'elle a perdu sa mère.
Son père, dépassé par les événements, a accepté que des voisins prennent la fillette chez eux et l'élèvent avec leur fils du même âge. Les deux enfants sont devenus comme des jumeaux - toujours ensemble, dans les mêmes classes...

Beaucoup de sujets graves dans ce roman pour adolescents.
Trop, je crois. Même si, dans la vraie vie aussi, les problèmes peuvent se cumuler...
Ici s'entremêlent : non-dits familiaux, sentiment de culpabilité, éveil à la sexualité, maladie grave d'un proche, sens de la fidélité conjugale, importance d'un chien dans un foyer. Bref, de l'Amour sous toutes ses formes, pour le meilleur comme pour le pire.
Avec, en fil conducteur : une histoire semi-incestueuse sur laquelle les adultes ferment les yeux, encouragent même, indirectement. Cet aspect m'a vraiment dérangée, comme quelques autres 'détails'.
Du spectaculaire dont on se passerait bien. Les propos de l'auteur et le reste de l'histoire, déjà forts, y auraient gagné en subtilité et en crédibilité.

Je conseille quand-même aux ados à partir de 14 ans, pour les belles idées à retenir et les relations père-fils.
Lire aussi 'Le monde dans la main', du même auteur.
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«On marche au présent, vers le futur, mais toujours en traînant derrière soi le boulet du passé, comme un bagnard.» page 74.

Nicolas se réveille en sursaut après un cauchemar qu'il n'avait plus fait depuis 9 ans, où il est question d'un chien noir. Il sort prendre l'air car le passé l'accable à nouveau. Il croise une ancienne connaissance et cela va être l'occasion de tout déballer dans une longue confession intime.

Le récit à la première personne alterne entre le présent et différentes époques du passé, un souvenir en appelant un autre. On découvre peu à peu ce qu'a été l'enfance de Nicolas au sein de sa famille. Puis il nous dévoile aussi les failles, les mensonges, les secrets bien gardés qu'il a découvert adolescent. Mikaël Ollivier nous apporte ainsi toute une réflexion sur la vie, l'amour et la mort. Il n' y a pas de recette, chacun fait des choix et les assume. Dans cette famille cependant tout le monde dit s'aimer mais tous cache aux autres un secret. Qu'est-ce que l'amour au final ?
L'histoire nous permet de découvrir le quotidien d'un boulanger avec les contraintes dues à son métier, mais aussi ce qu'est un accompagnant dans une « maison de fin de vie ».
Les émotions sont fortes et variées à cette lecture qui nous pousse à la réflexion. le style est délicat, fluide et laisse une note positive malgré des sujets difficiles qui sont abordés. le récit est mené un peu à la façon d'une enquête ce qui amène une touche de suspens et suscite l'envie d'aller plus loin, d'en savoir plus.
J'ai juste été déçue par la toute fin, un peu trop prévisible à mon goût.

Un beau roman à découvrir sans faute !!!
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Note 4/5 mais coup de coeur.
Nicolas se réveille seul chez lui. Il reçoit un mail de sa mère en copie Malina. Par le synopsis, on sait que lui et Malina se connaissent depuis l'enfance et sortent ensemble. Quoi de plus logique. « Tu ne sais rien de l'amour » nous plonge dans le passé tumultueux de Nicolas et ses répercussions sur son avenir. Questionnement sur l'amour véritable, le désir, la passion et surtout l'éducation dans ce roman.
En refermant ce livre, mon premier mot a été : NOOOOOOOON ! J'étais scotchée sachant que dès le départ je n'étais pas à l'aise avec le récit de Nicolas. Ce jeune homme nous parle de sa relation fusionnelle avec cette jeune fille Malina. Je refuse de rentrer dans les détails pour ne pas spoiler mais pour les mamans qui l'ont lu j'ai une question. Avez-vous été à l'aise avec le comportement de la maman qui laisse Nicolas et Malina sans surveillance à certains moments. Je lisais le récit de Nicolas et j'étais blasée pour lui et Malina (mais elle a des circonstances atténuantes). Je voyais les âges se défiler : 9 ans, 14 ans puis 16 ans sachant qu'avant ça commençait doucement. Donc je me disais ok Mikael Ollivier nous plonge dans un gros problème de l'éducation parentale.
Et puis vient un autre dilemme. L'amour au sens général. Comment un jeune homme peut-il savoir ce qu'il veut quand les dés sont faussés ? Il a des envies mais les refreine. Il n'ose pas bouger le moindre petit doigt pour ne pas déranger. Il a peur de faire mal. En fait je n'avais envie que d'une chose lui dire « le pauvre ». Et c'est avec cet entourage qui doit reconnaitre l'amour ? Alors quand on lui dit Tu ne sais rien de l'amour….. et bien j'ai envie de rire.
Et vient ce grand final qui sort de nulle part et qui surprend le lecteur. La fixette on la comprend mais franchement comment ne pas blâmer les adultes à ce moment-là. L'auteur heureusement nous donne un happy end pour Nicolas et Malina et il donne le mauvais rôle aux parents. Mikael Ollivier choisit de mettre bien en avant certaines « faiblesses » d'adultes et qu'on le veuille ou non on jugera et on hurlera de colère.
Pour moi c'est un coup de coeur haut la main mais il manque une suite au roman. Cela ne peut pas se terminer seulement avec un mail et un texto. L'auteur va-t-il nous proposer une suite et nous montrer l'évolution des personnages. Ses messages véhiculés sont très forts comme le titre peut le suggérer. Et je tiens à préciser que la couverture ne reflète en rien les thèmes abordés.
Je m'attendais à quelque chose de très léger avec des amis qui se posent la question s'ils s'aiment ou pas réellement. Et puis quand j'ai vu que ce roman était écrit par un homme je me suis dit pourquoi pas. Et bien l'auteur nous prend au dépourvu et rend un roman jeunesse beaucoup plus profond.
Chères Mamans, attendez-vous à être surprise par l'histoire de Nicolas et Malina. Je suis touchée par les histoires d'amour « ou pas « qui commencent en couche culotte mais il ne faut pas pousser quand même. Je dirais que ce roman doit être lu autant par le parent et l'enfant et pousser à la communication. Un pur roman initiatique ! A lire !
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Les titres avec le mot "amour" dedans cela marche toujours très bien (sur moi). Mais finalement si on parle bien d'amour dans ce roman, c'est au sens plus général. On ne nous présente pas juste une "simple" histoire d'amour.

Nicolas connaît Malina depuis toujours. Il y a plein d'albums remplis de photos d'eux ensemble sur l'étagère: "En amoureux". Elle est belle et ses amis la lui envient. Quant à sa mère, elle ne cesse de répéter qu'ils forment un joli couple. Habitué à cette idée depuis l'enfance, il y pense à peine et tout naturellement se comporte comme tels. Sauf qu'aujourd'hui Nicolas commence à se poser des questions: Amour rime t'il avec toujours ? Peut on aimer plusieurs personnes à la fois... Et surtout il se demande si l'obstination de sa mère ne cacherait pas quelque chose ? Du genre qu'il ne vaudrait mieux pas déterrer.

Déjà, je tiens à préciser quelques petites chose avant de rentrer dans le vif du sujet. En effet, tout comme avec La nebuleuse d'Alma, nous avons ici un magnifique spoile dans le résumé : Et surtout il se demande si l'obstination de sa mère ne cacherait pas quelque chose ? Je ne vois pas l'utilité de cette remarque, à part celle de gâcher le suspense. Deuxième point, un petit détail, qui m'a néanmoins perturbé: cette photo de couverture. En effet, les deux adolescents sur l'image, ne ressemblent en rien, aux personnages décrits par l'auteur. Le plus flagrant avec Malina, qui est censée être métisse. Pour Nicolas, j'avoue que c'est beaucoup plus subjectif, car c'est un avis strictement personnel mais je ne l'imaginais pas ainsi!

Passons, maintenant au coeur du roman écrit au point de vue interne, ce qui nous permet de nous identifier au personnage de Nicolas. On s'attache à lui, qui se dévoile intiment. On comprend ses doutes, ses envies, ses interrogations. C'est un personnage très complexe, dont la psychologie est extrêmement détaillée. Ce qui contraste complétement avec les autres protagonistes du roman. Je n'arrive pas à comprendre ce choix de l'auteur. En effet, les autres personnages, en particulier Malina, pour qui j'imaginais une grande place, ne sont absolument pas présentés. Je veux bien que l'on soit dans ses souvenirs, mais delà à ne donner aucun détail sur les pensées de Malina, il y a une marge! Pour ce qui est des deux autres personnages présents dans ce roman, le père et la mère. Je les ai trouvés froids, impassibles, et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Là aussi, c'est le manque de sentiments, qui a contribué à créer une barrière entre eux et moi. En particulier la façon dont l'auteur traite sa maladie, et si j'apprécie de ne pas être tombé dans le patho, j'aurais quand même aimé, un peu plus de ressenti.

Je pensais que l'intrigue de ce roman allait tourner autour du couple de Malina ET Nicolas, j'en étais intimement persuadée au vu du résumé. Je me suis complétement trompée. Même si ce sujet est présent, il n'est en aucun cas, le sujet principal.
Comme je le disais, en guise d'introduction, c'est l'amour au sens large dont il est question, notre narrateur s'interroge ainsi sur l'amour père fils, mère fils... Cependant, on reste tout de même plus axé relations amoureuses.
Et tout ce qui en découle. L'auteur ne tente pas de nous présenter une vérité, mais bien une réalité souvent plus complexe qu'elle n'en a l'air. Et même si je ne suis pas toujours convaincue comme Nicolas, sur certains thèmes, n'empêche que cela m'a fait réfléchir.
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Cela faisait belle lurette qu'un roman ne m'avait pas touchée à ce point ! J'ai eu l'impression que ce livre n'attendait plus que moi pour être ouvert.

Passons sur le résumé, vous n'avez pas besoin de moi pour le lire. Et même, j'aurais envie de vous inviter à ne pas le lire pour une fois. A vous raccrocher seulement au titre comme bouée de sauvetage : Tu (Vous) ne sais (savez) rien de l'amour.

Attention, ce livre va ébranler vos certitudes. Mais il met du temps pour se mettre en place. le caractère passif du narrateur, son détachement perpétuel m'ont vite donné envie au début de tout envoyer balader !
Heureusement, je n'en ai rien fait... Et j'ai découvert une réflexion intéressante au niveau de l'amour, du désir, des sentiments, du vécu familial...

Bref, je ne peux pas vous en dire plus. Il faudra plonger entre ses pages pour l'apprivoiser.

Bonne lecture :)
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critiques presse (1)
Ricochet
29 août 2016
De ce roman très abouti dans lequel chaque événement s’emboîte avec un autre, on retiendra que l’amour, oui, c’est définitivement compliqué, mais définitivement essentiel.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
« Il a pris cette décision en pleine conscience. Il savait ce qu'il faisait, même si je pense qu'il n'avait pas idée que les choses iraient si vite. Nous, les médecins, n'aimons pas, bien sûr, ce moment, quand il se présente, où nos patients décident de cesser un traitement. Mais ce n'en est pas moins une décision tout à fait respectable. Je crois que dans la mesure du possible, il faut laisser chacun aborder sa fin à sa manière. [...] Votre père ne souffre pas. Nous avons fait ce qu'il faut pour cela. Voilà. Bon courage, jeune homme. »
Il m'a serré la main en me faisant un sourire avant de s'éloigner à grands pas vers un autre cas, un autre malade, peut-être un autre mourant.
(p. 187)
Commenter  J’apprécie          160
C'était à l'époque du premier arrêt maladie de mon père, quand je me suis mis à fermer moi-même les volets, le soir. Période - je ne m'en rends compte qu'aujourd'hui, avec le recul des années - étrange et fébrile, durant laquelle je savais inconsciemment que quelque chose de grave était en marche, dont personne ne me parlait, et dont je n'avais d'ailleurs pas du tout envie que l'on me parle, bien trop agrippé à l'égocentrisme de l'enfance. Pourtant, je ne pouvais manquer de m'apercevoir que ma mère était nerveuse et tendue.
(p. 75-76)
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- [...] C'est compliqué, tu sais, d'avoir son père malade !
- Je sais, m'a dit Juliette.
- Non, je ne crois pas : il faut l'avoir vécu pour le savoir.
- Je sais, je te dis.
Elle avait répété ces mots avec une gravité qui m'a surpris. [...] J'ai tenté de mieux m'expliquer, comme pour faire diversion à ce qui était en train de se passer en moi.
- Normalement, un père, c'est celui qui est fort, qui protège, qui est la référence... Avec la maladie, tout est chamboulé... Je crois que c'était vraiment le bordel dans ma tête...
(p. 161)
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Le cliquetis. Régulier, de plus en plus fort.
Il approche.
Fuir est inutile. La peur me paralyse. Ce bruit de griffes sur le carrelage me tétanise. Je voudrais disparaître. Qu’il disparaisse. Je ferme les yeux.
Déjà je perçois son halètement.
Je sens la chaleur de son corps. De son souffle.
Il est sur moi.
Je voudrais crier, mais aucun son ne sort de ma bouche grande ouverte.

Je me réveille d’un coup, une aspiration brutale qui m’arrache au sommeil.
Je suis assis dans mon lit. Mes yeux s’habituent à l’obscurité du studio. J’entends la ville, dehors, qui bruisse encore, qui jamais ne s’arrête tout à fait. Un ressac urbain qui me rassure.
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"Ne pas déranger Papa" aura été le mot d'ordre de mon enfance et de mon adolescence, au point de façonner durablement mon caractère. J'ai toujours eu peur de le réveiller, de le gêner, de le fatiguer, et suis petit à petit devenu aussi silencieux que lui, aussi peu bavard, et soucieux de ne jamais encombrer. Encombrer mon père qui travaillait tant, mais aussi le reste de la famille, les voisins, les camarades de classe, les profs, les commerçants, les passants dans la rue... Car cette peur de gêner à la maison s'est étendue à l'extérieur, devenant chez moi une seconde nature. Quoi que je fasse ou veuille faire, j'en pesais avant tout les conséquences sur les autres. Très vite, cette façon d'agir est revenue à me demander ce dont untel ou unetelle avaient envie avant même que la moindre aspiration n'ait le temps d'apparaître en moi. Mes désirs ne naissant plus que par ce filtre du souci d'autrui, ils n'étaient plus vraiment les miens. (p.18-19)
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