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Critique de migdal


Si « les amitiés particulières » ont imprimé la mémoire des lecteurs, ce ne sera probablement pas le cas avec « Les évasions particulières » qui reposent sur une intrigue invraisemblable (exemple : une mère accouche et abandonne son enfant, sans que le père s'en rende compte), et ennuyeuse noyant le lecteur dans des détails insipides.

Quel dommage, car le projet de décrire la libéralisation des moeurs enclenchée par les événements de mai 68 et accélérée par le septennat giscardien, laissait espérer une réflexion sur le dilemme liberté / libération mais sombre hélas dans un catalogue de toutes les péchés imaginables (drogue, infidélité, pédophilie, prostitution, etc.) et laisse les victimes (bien naïves) aller de désillusion en désillusion jusqu'à la décomposition familiale finale.

N'est pas Zola qui veut, et Véronique OLMI dont j'ai apprécié le merveilleux « Bakhita », prend la roue de Serge JONCOUR et de « Nature humaine » ou de Grégoire DELACOURT avec « Un jour viendra couleur d'orange ». Ces romans sont tous désespérants et à mes yeux ennuyeux.
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