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Critique de LesLecturesDeCledesol


Je tiens tout d'abord à remercier Les Editions de L'Archipel pour leur confiance, j'ai vraiment été ravie de recevoir ce livre dans mon courrier, puisque je n'avais encore jamais eu l'occasion de découvrir la plume de Linda Olsson, dont j'avais déjà entendu le plus grand bien.

Dans ce roman, à l'atmosphère intimiste, nous faisons la connaissance de trois personnes.

Il y a tout d'abord la solitaire Elisabeth. Elle a emménagé il y a quelques mois dans la résidence ou elle vit aujourd'hui, mais nous découvrons très vite, qu'elle n'y fait qu'y survivre, parce qu'elle n'a pas le choix. Elle est dépressive, et vit recluse dans la noirceur de sa solitude. Qu-a-t-il bien pu lui arriver ?

Puis, il y a Elias, le voisin d'Elisabeth. C'est un artiste et dessinateur de talent, souffrant d'une forme de dyslexie sévère. Il est également assez solitaire, mais il s'est lié d'amitié avec Otto, un sexagénaire qui vit dans l'appartement au-dessus du sien. Elias n'est pas sûr de lui, il n'a pas une haute estime de lui-même.

Enfin, justement, il y a Otto, mon personnage préféré de ce roman. Il est tellement attachant, plein de sagesse et de bienveillance. Il avait déjà pris sous son aile Elias, en lui racontant à sa façon, les romans dont il avait le souvenir. Il redonnera l'envie de vivre et le sourire à Elisabeth. Otto s'aperçoit avec l'âge qu'il n'a jamais été réellement heureux, même s'il n'a jamais été non plus malheureux, même durant son mariage. Il a toujours vécu par procuration, au mileu des livres. Encore aujourd'hui, il vit au milieu de ces trop nombreux livres.

Ces trois personnages solitaires vont formés un trio, qui va s'entraider. Dans un roman plein de tendresse, Linda Olsson dresse le portrait de trois personnages terriblement attachant, avec chacun leurs faiblesses, mais surtout leurs plus grandes peurs.

L'art, que se soit le dessin, la musique, le cinéma, ou l'écriture tient une grande place au sein de ce roman. C'est un gros point positif qui m'a énormément plu. Il y a évidemment quelques bons sentiments, mais juste ce qu'il faut pour ne pas verser dans la facilité.

L'écriture de Linda Olsson est magnifique et délicate, presque poétique. C'est une vraie découverte, et je sais déjà que je vais me précipiter rapidement sur ses autres romans.

Ici, elle traite d'un sujet délicat, la dépression, pourquoi continuer à vivre quand on a tout perdu, mais surtout quand on a compris que pour continuer à vivre il faut prendre le risque, de sourire, d'aimer et de prendre le risque de tout perdre à nouveau. Elisabeth sera-t-elle assez forte pour affronter sa plus grande peur ?

On ne peut obliger personne à aimer ni à poursuivre une relation.

Un roman qui est passé à un fil du coup de coeur ! Je le recommande !

A découvrir aux Editions L'Archipel, depuis le 10 février 2016.
Lien : https://milleetunepages.com/..
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