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EAN : 9782889080601
208 pages
La Joie de Lire (21/01/2011)
3.25/5   8 notes
Résumé :
"Quand on meurt, tout s'illumine. J'ai lu ça quelque part. On se retrouve dans une sorte de tunnel, plein de lumière.
Après, tout s'assombrit, je suppose.
Pour toujours."

Un livre juste, sur la disparition d'une grand-mère... celle de Karl, pour qui elle comptait tant.
Et puis il y a cette fille, celle du palier d'en face...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quelle histoire étrange et intrigante que celle de Karl ! Nous rencontrons ce jeune garçons en Suède. Il vit avec sa mère et son jeune frère. Ce dernier est complètement absorbé par la passion aveuglante qu'il porte à son hamster. Karl est très silencieux. Ce roman ne vous aidera pas à le comprendre. Tout ce qu'il fait, c'est vous exposer les faits, rapporter les paroles et décrire les paysages. Aussi apprend-t-on que Karl a perdu son père, son grand-père et sa grand(mère est mourante. le récit débute sous cette angle là. On connait la situation du jeune homme, ces gestes. mais on ne sait pas ce qu'il ressent, pense. On peut seulement l'imaginer et cela créé une certaine distance entre nous et le personnage. Les liens avec sa famille sont extrêmement fins, et un des plus solides est celui qui le lie à sa grand-mère. On ne peut qu'imaginer pleinement ses sentiments lorsque cette dernière est logée à l'hôpital en toute urgence pour des problèmes sanguins. Tout au long du récit, on lui répète qu'elle va s'en sortir. C'est bientôt son anniversaire alors Karl s'accroche à cet espoir.

Ce qui m'a cependant le plus intrigué, c'est son comportement avec la nouvelle voisine, une fille de son âge qui est la chanteuse d'un groupe de rock. Ces réactions devant elle sont inexplicables, car nous n'accédons pas à ces pensées. Très déstabilisant.

Mais je n'ai pas souvent lu ce genre de roman, dans lequel le personnage est près et à la fois, loin de nous.

Je le recommande cependant car il est extrêmement court et captivant. Il regorge de phrases"choc". La rapidité avec laquelle on tourne les pages est due au fait qu'il n'y a pas beaucoup de texte sur chacune d'elle. Des fois, c'est à peine s'il y a 3 lignes. Je n'ai pas réussi à décrypter à quoi cela rime mais on peut supposer que ce sont des chapitres. Cet effet accentue encore l'état de Karl, qui en cette période, est totalement vide, triste et perdu. Cette froideur dans ces mots transmet parfaitement l'allure du personnage dans la réalité. Il est alors très facile de le comprendre (en fin de compte). Ce que l'auteur ne nous dit pas est tout aussi important que ce qu'il choisir de nous révéler.
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Plutôt tristoune, comme roman : le personnage principal, Karl, accompagne sa grand-mère dans la mort, après avoir perdu son père et son grand-père. le livre commence donc quand sa grand mère entre à l'hopital et s'achève juste après la mort de celle-ci.
le roman est découpé par page : le changement de page est comme un changement de chapitre, et chaque chapitre n'est donc jamais plus long qu'une page! c'est donc très découpé, et à la fois très monotone, exactement comme ce qui se passe quand un de nos proches va mourir : les instants ne sont plus vraiment connectés à la réalité, on fait les choses les unes après les autres sans forcément créer un lien entre elles.
Alors bien sûr, on ne plonge pas dans les sentiments intimes des personnages, on ne voit que l'"objectif" : les larmes qui coulent, les albums photos qu'on feuillette, et les réflexions qui sortent des bouches, qui nous en apprennent plus peut être, en nous laissant deviner, qu'une description détaillée des émotions!

intéressant sans être passionnant... et puis quand même hein! C'est un peu trop triste à mon goût!
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
-Tu savais que les cochons d'Inde pouvait vivre sept ans? chuchote-t-il.
-Non, mais je sais qu'un cafard peut vivre neuf jours sans tête avant de mourir.
-Je m'en fiche des cafard.
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