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EAN : 9782842917418
334 pages
Breal (10/05/2001)
3.74/5   278 notes
Résumé :
0n peut philosopher en charentaises, tranquille; sans mettre en jeu le monde comme il va; on peut aussi user de la philosophie comme de la dynamite - en nietzschéen. C'est ce que propose Michel Onfray dans cet Antimanuel qui interroge philosophiquement le monde réel à partir de questions très contemporaines : esclavage généré par les sociétés libérales, les nouvelles Limites de la liberté dessinées par le Net, la possible production génétique de monstres, la haine g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Cet « Antimanuel de philosophie » tend à me réconcilier avec Michel Onfray. Il s'adresse en premier lieu aux lycéens de terminale, en leur apportant un autre point de vue sur le programme officiel. Mais, il s'adresse aussi à tous ceux qui ont souvent des difficultés, comme moi, à aborder les écrits originaux de certains philosophes, pas toujours accessibles aux non-initiés. Dans une écriture simple, et sans en avoir l'air, il présente divers sujets de société. On pourra reprocher à l'auteur, comme souvent, d'être assez péremptoire dans ses idées qu'il a tendance à présenter comme des évidences. Comme le chapitre sur le manque de probité des hommes politiques, par exemple. Mais le lecteur saura prendre du recul. Aucune philosophie n'étant objective.
Les citations des oeuvres en regard, sont intelligemment choisies et méritent également l'attention par le choix des philosophes sélectionnés, parfois tombés dans l'oubli.
C'est un livre qui a le mérite de nous faire réfléchir sur la société, nos choix de vie, nos actions, nos pensée… Utilité première de la philosophie.
En résumé, c'est un ouvrage qui conviendra à tous ceux que la philosophie intéresse sans en être des spécialistes.
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HUGO (français, 1982 - jusqu'ou il pourra si dieu le veut)

Membre éminent du mouvement philosophique « surfeur beau gosse » reconnaissable au brush et aux tongs(surfus-bogus en latin), viré au bout de quelques années pour calvitisme, dégarnissant de manière importante ses golfes et le sommet de son intellect. utopiste vertueux, condamnant la violence et dénonçant la misère mais ignorant la mendicité et ce depuis son salon, le cul dans le canapé. Droitiste pendant son enfance (maman aimait bien Chirac) puis gauchiste par dépit, préférant « Frodon» à « Gimli » mais rêvant secrètement de « Gandalf le blanc » : « fuyez pauvres fous »… Sceptique laïque, donc athéiste, préférant le rien au tout, la science à la religion, les recherches aux prières…

Sujet de réflexion :
Est ce que sucer c'est tromper ? (j'hésitais avec « la mort est-elle une fatalité ? » mais je trouvais ça moins gai)

En introduction je vous conseillerais de ne pas poser cette question à votre compagne ou compagnon, qui manqueront d'objectivité, laissant place à un aveuglement sauvage et égoiste qui pourrait si nous poussions plus loin notre réflexion provoquer la mort violente et prématurée du sucé et peut-être aussi du suceur…

Enfin bref nous voilà entre gens censés, capable de réfléchir et d'argumenter une pensée philosophique :

Admettons que votre vie est en danger, que pour vous sauver la personne soit dans l'obligation de vous sucer, alors dans ce cas de figure j'imagine que nous sommes tous d'accord sur le fait que ce n'est pas tromper, puisque l'acte de sucer n'est plus érotique mais vital… et donc moral car complètement désintéressé...

Il existe aussi une maxime qui dit : « ce que maman ne sait pas ne lui fait pas de mal »

Il est entre 5 et 7 heures du soir , maman vieillit, vous êtes malheureux, une jeune femme sympatoche (ou homme) propose de vous sucer… donc après une petite toilette, vous décidez de soigner votre dépression passagère en invitant cette personne à honorer ses engagements…

Dans ce cas de figure ce n'est plus un acte érotique mais médical… et donc moral car complètement désintéressé...

Mais est-ce que c'est éthique, certainement puisque c'est moral ?

En conclusion, vous pourriez vous agacer de ma réflexion très portée sur un acte « dégradant », sans pudeur, pourtant et j'insiste sur ce point : la femme est un objet de convoitise de part ses formes poétiques, invitant l'homme faible à trouver divers stratagèmes pour éveiller son appétit lubrique face à des désirs naturels, parfois vulgaire j'en conviens, mais toujours avec respect : sans vous maintenir la tête comme un forcené et vous invitant quelques secondes avant les grimaces de prendre une décision pour savoir si vous souhaitez les cris, les rires et les larmes…

DIEU QUE C'EST BONNNNNNNNN…Allé hop au lit maintenant…

Un reportage très intéressant sur ce sujet est passé sur canal + hier… vers minuit…

Bah voilà « Michel Onfray » papote philosophie pendant 320 pages, ouvrant de nombreuses portes, proposant des théories, des pensées, des exemples sur des sujets de réflexion, certains auxquels nous réfléchissons naturellement, d'autres plus abstrait, cet ouvrage destiné aux élèves de terminale ravira les moins aguerris à cette discipline toujours plus passionnante à mesure qu'on s'y intéresse…

Bref j'adore...

A plus les copains…
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La philosophie est une chose étrange. Demandez à mille individus ce qu'elle représente pour eux et vous aurez une kyrielle de réponses différentes. Pour Jean-Pierre, il s'agit d'un beau projet de vie mais … inatteignable dans les faits; Yasmina le contredira, pour elle c'est une béquille qui l'aide à traverser des épreuves. Chez Benjamin, cela représente une discipline ancestrale pratiquée par de vieux barbus. Tandis que pour Maria, il s'agit d'une masturbation intellectuelle sans queue ni tête !

Le moins que l'on puisse dire est qu'il n'y a pas un consensus pour affirmer que la philosophie c'est exactement “cela” et pas autre chose. Nous connaissons des noms de philosophes comme Nietzsche, Épicure, Platon — pour ne citer qu'eux — mais rare sont les personnes qui peuvent se targuer de comprendre de fond en compte la portée de leurs textes. Moi le premier 😉. Il faut, bien souvent, le recours à des personnes qui reformulent les écrits de philosophes majeurs dans un langage plus accessible.

Avant de devenir l'homme médiatique que l'on connaît Michel Onfray fut professeur de philosophie dans un lycée technique et publia, en 2001, un antimanuel de philosophie (1). Un ouvrage de 334 pages qui a pour objet d'aborder les thèmes classiques de la philo d'une manière simple et originale. Analyse.

Dès les premières lignes, nous pouvons déceler une écriture qui se veut abordable. L'auteur français se met à hauteur des lycéens pour tenter d'expliquer ce qu'est la nature, l'art ou encore la liberté. Il prend comme point de départ, des questions amusantes du genre: reste-t-il beaucoup de babouin en vous? Quelle part de votre raison disparaît dans une soirée bien arrosée? Faut-il être obligatoirement menteur pour être Président de la République? et essaie de démystifier la philo chez les adolescents en abordant des concepts d'une façon iconoclaste. L'entreprise est louable ! Certes le livre fût publié en 2001 et l'avènement de Youtube a changé la donne dans le domaine de la vulgarisation des connaissances. Mais là où une vidéo sur internet se consomme, un livre invite à prendre le temps de la compréhension (et sans notifications intempestives 😉). Cet ouvrage, un peu daté, pose des questions plus que jamais actuelles. Pourriez-vous vous passer de votre téléphone portable ?

Sûrement pas, du moins je le suppose car, une fois accomplis, les progrès techniques rendent difficiles et improbables les retours en arrière. On peut résister, traîner les pieds, les refuser un temps, mais le consentement est inéluctable, parce que le mouvement du monde oblige à suivre le nouveau rythme. Qui refuserait aujourd'hui l'électricité, les voyages en voiture, les acquis de la médecine moderne ou les déplacements en avion ? Qui préférerait la lampe à pétrole ou la bougie, la marche ou la diligence, la maladie sans soin ou la mort assurée ? Personne, pas même les ennemis du progrès ou les opposants habituels aux avancées techniques. Quel écologiste fâché avec les trains à grande vitesse, les autoroutes ou l'extension des aéroports — et il en existe un certain nombre — effectue ses déplacements exclusivement à pied ou à bicyclette ?

Si l'ensemble du livre est écrit de manière accessible, il n'en reste pas moins que le philosophe français nous questionne sur des thématiques aussi diverses qu'intéressantes même pour les adultes. Il nous expose une lecture du monde qui est la sienne. A nous, ensuite, de pousser nos recherches plus loin afin d'avoir notre propre avis sur ces questions. A ce titre il est appréciable que Michel Onfray ait agrémenté ses explications d'extraits de textes d'autres auteurs tout en expliquant, en quelques-mots, qui étaient ces auteurs. D'un autre côté, l'enchaînement de styles si différents les uns des autres a pour effet d'un peu gâcher le plaisir de la lecture puisque l'on passe, sans arrêt, d'une écriture simple à des textes poussés mais inégaux.

Au rayon des anecdotes on notera que cet ouvrage est aussi l'occasion de lire un Onfray bien tendre avec Sigmund Freud (P.238) alors qu'il rédigera un livre nettement à charge quelques années plus tard (Le crépuscule d'une idole).

En conclusion, cet antimanuel de philosophie permet d'avoir une large vue sur des questions qui nous concernent toutes et tous, de près ou de loin. de redécouvrir l'origine des mots comme la légende d'Onan (et l'onanisme), de faire un lien entre des concepts et notre époque (le bovarysme et les réseaux sociaux) et de débroussailler certains procédés rhétoriques (comme le sophisme). Même si l'ouvrage est mal équilibré entre les textes personnels de l'auteur et les autres, il n'en demeure pas moins que ce genre de livre aide à aiguiser notre esprit critique.

Qui a dit que la philosophie était inutile ? 😉

A bientôt,
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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On peut être rebuté par la philo, et par ailleurs être rebuté par le personnage de Michel Onfray.
On peut oublier tout ça en abordant ce livre qui ne ressemble pas aux autres.
Michel Onfray a été prof de philo pendant 20 ans (avant de quitter l'éducation nationale, cas suffisamment rare pour être souligné) et avait c'est sûr ses propres méthodes pour faire le programme.
Car cet (anti) manuel de philo suit le programme, et j'aurais aimé l'avoir quand je préparais mon bac: les thèmes sont abordés de manière claire, avec des textes d'illustration courts et limpides: tout cela sent le vécu et a été passé à la moulinette d'élèves difficiles (il enseignait en lycée technique). En plus il prend le risque de proposer pour chaque thème une dissertation de réponse à la question de départ: un bel exemple comme j'aurais aimé en avoir à l'époque.
Un excellent manuel dont la lecture résiste même à la fatigue d'une (rude) randonnée en montagne!!
Je le sais, c'est moi qui faisais la lecture à des amis qui en redemandaient!

Et un bon manuel de philosophie sera aussi utile sur une île déserte qu'en montagne: il rentre dans mon top 5.
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La philosophie est trop poussiéreuse, présentée par de vieux croulants amorphes et vous fait bailler d'ennui ? Michel Onfray se propose de venir mettre un peu d'air frais dans cette matière ô combien importante. Chaque matière est introduite par une question actuelle, interpellante et volontairement provocatrice, à laquelle tout le monde a déjà plus ou moins réfléchi. Quelques textes de philosophes traditionnels ou beaucoup moins connus viennent enrichir la réflexion.

Sans doute efficace pour réveiller des cervelles fermées à la discipline, le côté provocation lasse rapidement quand on s'intéresse déjà à la philosophie. J'ai aussi l'impression qu'Onfray parle toujours de la même chose dans tous ses livres, et qu'on tourne rapidement en rond quand on le lit plus d'une fois.
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
La société n'aime pas la liberté car elle n'engendre pas l'ordre, la cohésion sociale, la communauté utile mais plutôt l'éclatement des activités, l'indiidualisation et l'atomisationsociale. La liberté fait peur, angoisse : elle inquiète l'individu, qui se retrouve face à lui-même, dans le doute, devant la possibilité de choisir, donc d'expérimenter le poids de la responsabilité
...
L'usage libre de son temps, de son corps, de sa vie engendre une angoisse plus grande que si l'on se contente d'obéir aux instances génératrices de docilité - la famille, l'école, le travail et autres occasions d'un finir avec la liberté au profit d'une sécurité offerte par la société : une profession, un statut, une visibilité sociale, une reconnaissance par l'argent, etc;.. Voilà pourquoi, pour éviter l'angoisse d'une liberté sans objet, les hommes aiment si souvent se jeter dans les bras de machines sociales qui finissent par les ingérer, les broyer, puis les digérer.
...
Une poignée seulement résiste aux appels de la sirène pour préférer une plus grande liberté, même s'il faut la payer d'une moins grande sécurité ou d'une moindre visibilité sociale. A vous de choisir : serez-vous de cette poignée.
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Quelqu'un m'a raconté qu'étant entré dans la gare de Milan, d'où des trains partent dans toutes les directions de l'Europe par suite de la situation de la ville, il avait été pris d'une affreuse angoisse à la pensée qu'il pouvait aller aussi bien à Lyon qu'à Berlin, à Venise qu'à Marseille, à Vienne qu'à Constantinople.

Il faut dire aussi qu'il se trouvait dans cette situation privilégiée qui consiste à n'en point avoir : pas de métier, pas de famille, aucune attache d'aucune sorte — c'est ce qui s'appelle être libre, mais bien entendu pas d'une « liberté en situation ». Et à cette idée de la multitude des possibles s'ajoutait le sentiment vif interne de la puissance personnelle : je puis, si je veux, prendre un billet pour telle ou telle direction, l'employé ne demandera qu'à me satisfaire. Il ne penchera même pas en faveur du plus long trajet, du plus cher, comme ne manquerait pas de le faire un bon vendeur dans un magasin. Il me laisse libre, libre comme Hamlet. De là naît un sentiment d'angoisse qui est en même temps un sentiment d'ivresse, angoisse devant la multiplicité des termes proposés au choix, ivresse devant la puissance à déployer, intacte et toujours neuve, mais qui risque de se compromettre et de se perdre à l'usage. [...].

Le vertige qui saisit l'homme devant la multitude des possibles est donc fait à la fois d'angoisse et d'ivresse. Encore n'avons-nous parlé jusqu'ici que d'hommes à peu près normaux.
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On produit moins des biens de consommation pour satisfaire la population qu'on ne fabrique des objets de mode, périssables, afin d'obtenir du consommateur qu'il achète, fasse circuler son argent et l'injecte dans la machine libérale. La technique sert souvent à augmenter ce vice dans un circuit de production dissocié des finalités eudémonistes (qui tendent au bien-être du plus grand nombre) pour viser une création maximale d'argent dont la circulation virtuelle est soumise aux spéculations des détenteurs d'actions.
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Pourquoi la pomme d'Adam vous reste-t-elle en travers de la gorge ? Parce que la culpabilité a été entretenue par le christianisme et qu'elle vous rend souvent le vie impossible, à vous et à la plupart des hommes. Car l'écart existe toujours entre la réalité de soi et ce que Freud appelle l'idéal du Moi, ce que l'on se propose d'être dans l'absolu. Entre vos désirs et la réalité existe un profond fossé. (...) La conscience malheureuse naît du constat de la distance mesurable entre notre réalité existentielle quotidienne et notre aspiration à une vie magnifique. (...) Le christianisme s'empare de ce mécontentement de soi douloureux et appuie sur ce foyer d'infection existentiel : il insiste sur la nature médiocre de l'homme marqué par le péché originel, rappelle que la vie est une expiation, une vallée de larmes, force à accepter cette souffrance en relation avec la faute des origines — avoir préféré le savoir à l'obéissance, la raison à la foi. La culpabilité et la mauvaise conscience naissent de cet événement : parce que l'humanité a péché, elle connaît la douleur d'avoir commis la faute.
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La philosophie est un continent rempli de monde, de gens, d'idées, de pensées contradictoires, diverses, utiles à la réussite de votre existence, afin que vous puissiez sans cesse vous réjouir de votre vie et la construire jour après jour.
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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