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EAN : 9782226472106
368 pages
Albin Michel (02/03/2022)
3.27/5   49 notes
Résumé :
Dans Macron président, la fin de l'innocence, un documentaire à sa gloire diffusé sur France 3, le président de la République Emmanuel Macron dit à propos de la Commune : « Versailles, c'est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée ».

Les communards ont affublé Thiers, le boucher de la Commune, d'un certain nombre de sobriquets : Adolphe-le-Petit, Général Boum, Coeur Saignant, Obus 1er, Crapaud Venimeux, Tamerlan à Lunettes, Cés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Tel Victor Hugo, à Guernesey, harcelant Napoléon le Petit, Michel Onfray, à Caen, dénonce les politiciens qui poursuivent depuis des décennies la même politique résultant du traité de Maastricht et de l'instauration de l'euro.

S'inspirant du « Précis de Foutriquet » que Pierre Boutang avait publié contre Giscard en 1981 et qui contribua à son éviction, le philosophe reprend le sobriquet donné à Thiers par Henri Rochefort et se contente de citer les propos de nos gouvernants, d'expliquer leur signification, pour les ridiculiser. Qui se souvient, par exemple de Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, faisant l'apologie de la légitime défense et de l'auto justice (page 92) ?

Etayé par une vaste culture et une érudition indéniable, ces bilans sont instructifs, parfois jubilatoires, souvent consternants et seront, probablement, jugés fort déplaisants par les marcheurs.

Par delà ces citations et ces faits, l'auteur développe ses propositions et son programme « Proudhon 2.0 » ; ceci, je l'avoue, ne m'a pas pleinement convaincu.

En conclusion, ces pages inspirées de « Choses vues » ou de « Napoléon le petit » éclairent le débat électoral et pourront nourrir la réflexion des lecteurs attentifs.
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Je n'ai lu que les pages où Onfray parle de la crise sanitaire. Elles sont suffisamment scandaleuses pour devoir les décoder brièvement à l'usage des personnes qui pourraient s'émouvoir ou pire se culpabiliser suite aux injures de ce « philosophe » sophiste.
Situons brièvement l'auteur. Il n'a aucune colonne vertébrale et se proclame tour à tour philosophe épicurien, nitzchéen…et aujourd'hui proudhonien. Il n'est évidemment pas certain que ces illustres prédécesseurs verraient comme une digne filiation de leur oeuvre d'atterrir dans les paniers d'un hygiéniste forcené et malveillant chef du parti des « tanksèpamwa ».
Pour lui, les non vaccinés forment une cohorte d'ennemis de la fraternité qui ne pensent qu'à eux-mêmes et qui sont totalement abrutis, le tout étayé par des arguments stupides et contre productifs.
Les 2 exemples les plus drôles, c'est tous les non vaccinés qui sont des tenants de la naturopathie, du chamanisme et autres balivernes.
La naturopathie, je me suis renseigné, je la pratiquais sans le savoir. Ca consiste à mener une vie saine pour aider le corps à rester sain (boire plus d'eau que d'alcool, marcher, dormir suffisamment…). Ca ne contredit en rien la nécessité de se soigner en cas de besoin.
Il est possible qu'en bon sophiste, il réinvente le sens du mot : humain qui préfère brouter de l'herbe que de prendre des antibiotiques quand il a une pneumonie. Peut-être même le pense t'il car, plus loin dans le texte, il décrète que nous sommes ignorants de TOUT même des lois de l'hygiène corporelle… qui sont pourtant un pilier essentiel de la naturopathie.
Si même nous retenions la seconde définition, il n'en serait pas pour autant inutile de recommander la consommation de citron au marin atteint du scorbut.
Avec le chamanisme, il s'aventure à dénigrer un savoir qui lui est totalement inconnu. A nous aussi d'ailleurs. Son mépris envers une culture qui nous est par définition inaccessible tant la représentation du monde diffère entre nos continents trahit l'obstacle insurmontable que représente pour son esprit la possibilité de l'existence d'un savoir, d'une sagesse voire d'une vérité située au delà des bornes qui limitent son étroite pensée. Il n'oublie pas ensuite de railler les chackras. L'Inde après l'Asie septentrionale, et là où dans l'antiquité Protagoras aurait professé le relativisme Onfray lui convoque le racisme en affirmant la supériorité culturelle de l'Occident.
Il nous explique ensuite que notre obscurantisme résulte de notre écoute exclusive des manipulateurs, ensemble dans lequel il englobe tout le monde sans exception : le gouvernement, les journalistes, les médecins,…J'en déduis qu'il ne fallait écouter personne et suivre aveuglément les directives morales d'un homme aussi qualifié en génétique qu'un pingouin en matière de volcanologie.
Il ne faut pas s'y tromper, l'homme n'est plus très loin de la folie, il se prend pour Dieu et nous ouvre en conséquence une possibilité de rédemption. Nous n'avons pas décidé de notre propre chef, nous avons été les oreilles trop crédules de pharisiens aux langues perfides. Il est encore possible de se sauver en acceptant la sainte injection.
Il est en réalité si méchant qu'il prétend avoir rencontré une vieille dame qui croyait avoir vomi son estomac, il s'en moque et insinue qu'elle est représentative du niveau intellectuel des non vaccinés. Elle pratiquait peut être une forme d'humour, comme un étudiant qui a trop bu dirait en revenant des wc « ça va pas j'ai chié mes tripes ». L'erreur de cette dame est sans doute de n'avoir pas compris qu'un inquisiteur à la recherche d'arguments n'accède jamais au second degré ou alors elle était réellement en état de déficience mentale et la raillerie n'est pas de mise.
La plupart d'entre nous ont écouté de nombreuses sources dont les maudits du système : les prof Montagnié ,Raout et Perronne, Mme Henrion-Caude…et tenu compte dans notre décision des éléments qu'ils ont développé. Ils ont voulu observer les 2 faces du miroir mais aucun d'eux n'a jamais adopté une position anti vaccin.
Je me suis surtout posé des questions quand j'ai vu tous ces scientifiques de très haut niveau ayant occupé avec succès des fonctions prestigieuses et reconnus internationalement par leur pairs être subitement traités de charlatans et de débiles mentaux.
Même en étant complotiste, j'ai du mal à croire qu'on attribue vraiment le prix nobel a un crétin et qu'on sélectionne la lie des scientifiques pour les placer à la tête des centres de recherches. Il faut quand même avouer que, sauf à envisager un mauvais coup des Russes, c'est peu probable.
L'auteur convoque alors son éminent savoir scientifique et invite Pasteur à la table de Pfitzer. Pour lui, aucune différence, douter du second, c'est renier le premier. Il parle même de négationisme. Ce mot n'ayant qu'un sens « nier le génocide des Juifs », je lui laisserai assumer seul la honte de ses propos.
Désormais en roue libre totale, il écrit, je le cite que ne pas se vacciner c'est « tuer, violer, tabasser, massacrer, exterminer ». Outre l'usage intempestif du dictionnaire des synonymes, on sent là l'expérience de la vraie vie dont il se pare à tout instant. N'est-il pas fils de la nature par son père ouvrier agricole resté fils du peuple par sa belle soeur cantinière comme il se plaît à le répéter à l'infini ne réalisant même plus qu'il est devenu le singe de sa propre caricature.
Sa méchanceté déjà entrevue plus avant resurgit, sait-il vraiment ce qu'est un viol ou un passage à tabac qui vous laisse tétraplégique ? Bien sûr que non, donc ça équivaut à croiser un non vacciné pour le parti des tanksèpamwa. J'ai une pensée douloureuse en pensant qu'une victime réelle d'un acte de barbarie doit se sentir profondément niée face à cette incroyable absence d'empathie.
Pour se justifier, il feint d'ignorer que le vaccin n'empêche pas la transmission et en déduit que nous tuons de sang froid et dans un but précis : eugénistes de nature, nous voulons éliminer les faibles.
Selon lui, quand le lion chasse, il pense qu'il doit tuer les vieux animaux pour fortifier le troupeau et il fait le parallèle avec notre volonté du tuer les vieux pour assainir la société.
Mais il se trompe. le lion ne pense rien, il a faim et il tuera la proie la plus facile à tuer sans aucune autre considération. Ce sera souvent la plus vieille mais bien que très rarement parfois aussi la plus jeune. Son lion penseur raisonne en vérité à sa mode. Il veut manger en faisant le moins d'effort possible et craint de se blesser donc il attaque les faibles. Onfray a peur du virus et il veut vivre sans contrainte, il attaque donc l'ensemble du troupeau en sachant qu'un certain nombre de jeunes pâtiront lourdement d'effets secondaires. A partir de quel nombre de boomers sauvés se donne t'il le droit de sacrifier un jeune ?
Une mauvaise bile noire continue d'irriguer la plume du philosophe qui bien sûr hurle au nazisme.
Son raisonnement est une analogie que pourrait démonter le premier idiot de passage. Les nazis tuaient les handicapés…nous tuons les vieux…donc, laissez passer le boeuf c'est de la vache : ne pas se vacciner revient à adopter sans le savoir le fondement de la doctrine nazie.
Une fois encore Onfray se ridiculise. L'histoire peut effectivement se répéter mais sous une forme différente tout aussi atrocement parfois mais en s'incrustant dans son époque qui est le terreau où elle germe.
Pour les nazis, la société est le bien suprême et ils la voient comme un corps au sens biologique du terme. L'individu est une cellule de ce corps, il sera donc éliminé sans état d'âme s'il est jugé malsain comme on le ferait d'une cellule cancéreuse. L'horreur a été commise sans mauvaise conscience, la préservation du corps social comme entité justifiait le sacrifice de certains individus.
Le contexte est aujourd'hui à l'exact opposé, c'est l'individu qui est le bien suprême. le danger ne réside pas dans la présence de supposés eugénistes qui se contaminent volontairement en vue de purifier un corps social qui n'existe plus.
Le véritable danger, c'est l'individu prêt à tout pour survivre quand il se sent menacé, même à tuer les cellules saines. En l'espèce quelques jeunes dont le souvenir ne perturbera ni sa quiétude ni sa bonne conscience, préférant compter les vieux qu'il a ravi à la loi naturelle pour y substituer quelques adolescents en hommage sacrificiel.
Après l'accusation calomnieuse de l'ennemi, il nous dit préférer les valeurs chevaleresques et nous les recommande chaudement.
Personne ne peut imaginer Onfray enfourchant un cheval et traversant des terres ravagées par la peste pour aller combattre un ennemi armé et prêt à en découdre.
Ce sont donc d'autres valeurs que revendique notre hypocondriaque. L'amour courtois est bien évidemment sans rapport avec notre sujet. Il ne reste donc que l'honneur.
L'honneur chevaleresque est une étrange conception des valeurs pour laquelle l'honneur ne résulte pas de ce que nous faisons mais bien de ce qu'on dit de nous. Vous pouvez tromper, voler, mentir…votre honneur n'est atteint que si quelqu'un vous en accuse. L'accusation seule suffit, peu importe qu'elle soit justifiée ou non. C'est le point d'honneur qui vous oblige au duel.
En se revendiquant des valeurs chevaleresques, Onfray ignore qu'il s'engage dans un monde d'hommes virils où ses mines de pucelle terrifiée lui auraient valu un solide mépris et où ses imprécations délirantes l'auraient conduit au duel, le vrai, celui des chevaliers pas des plumitifs ou, plus probablement à présenter publiquement de honteuses excuses, procédure mise en place par les chevaliers pour n'avoir pas à rosser les Onfray de l'époque.
Rappelons lui enfin que la chevalerie ne concernait que la noblesse et n'a eu cours qu'en occident. Il pense appartenir à une classe supérieure comme en témoigne dans d'autres articles son expression de « petit peuple » quand les nobles parlaient du « bon peuple », il se sent donc concerné.
Ce n'est pas notre cas, nous appartenons au peuple et il ne nous vient pas à l'idée de vouloir nous en extraire pour nous regarder comme un mouton à 5 pattes. Nous sommes le peuple et nous n'avons pas besoin d'adjectifs : bon, petit, misérable que sais-je pour savoir qui nous sommes.
Sa bouffée délirante ayant atteint son paroxysme, il revient à lui après avoir vomi un chiffre : la covid c'est 5 millions de morts, nous y participons, lui préfère protéger ses semblables.
5 millions, c'est 0,07% de la population mondiale et ce ne sont pas uniquement des morts de la covid parmi eux beaucoup sont morts avec la covid, ce qui est différent. Ne demandons pas de nuance à un propagandiste, ce serait contraire à son intérêt.
Vous voulez protéger votre semblable. Mais qui donc ? L'adolescent que vous voulez injecter de force en fait-il partie ?
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Encore un pamphlet signé Onfray.
Pour résumer, l'ossature du livre s'articule autour d'un fact-checking des réalisations de la majorité LREM ayant gouverné depuis cinq ans. Enfin de son chef car les députés "playmobils" sont juste là pour lever le bras quand on leur demande de la faire, à condition d'y être (là, au travail...).
Beau parleur, hâbleur, enfumeur, qui nous emmerde, toutes les facettes de M. Macron font l'objet d'un rappel de ce qui s'est réellement passé dans ce pays, c'est à dire le contraire de la glorification entamée par les médias aux ordres.
Il faut lui reconnaître une analyse que nombre d'observateurs sourcilleux peuvent reconnaître : gilets jaunes, COVID, trahisons de "la gauche", perte de repères etc...
Mais personne (ou presque) ne trouve grâce à ses yeux et il semble nouvellement travaillé lui aussi par des forces souterraines qu'il n'est forcément pas sans comprendre mais auxquelles il semble nouvellement (à son échelle d'écrivain polémiste) se prêter (depuis quand ?, que lui est-il arrivé qui justifie ce subreptice glissement ?)
"Car la fachosphère de gauche est intouchable : tous ceux qui, depuis des années, par leur impéritie coupable, ont rendu possible le djihad mené sur la terre de France y allaient de leurs larmes de crocodile : le PS et son Hollande, le PCF et son premier secrétaire dont personne ne connaît le nom, la FI, on l'a vu, les Verts, LR, LREM (autrement dit : un ramassis de LR, de PS, de MODEM…), l'UDI, il n'en manquait pas un. Ils sont au pouvoir depuis des décennies, mais ils ne sont responsables de rien et donc coupables d'encore moins…"
Voilà, souvent c'est en lisant entre les lignes (ici en cherchant la ou les absents de cette saillie) que l'on détecte l'idée cachée.
Ajoutons qu'en nombre d'itération il apparaît que c'est M. Mélenchon qui est le deuxième homme politique le plus ciblé dans cette longue diatribe.
C'est logique puisque, pour résumer, sa nouvelle bête noire, en tant que "judéo-chrétien" revendiqué, c'est l'"islamo-gauchisme".
Voilà, ce livre est en gros le résumé de sa nouvelle posture, rien de bien nouveau.



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Je ne suis pas un spécialiste de Michel Onfray, loin s'en faut. Et puis, les philosophes, réels ou prétendus tels ou auto proclamés, m'emmerdent assez vite, hors les antiques.
Il se trouve que je n'aime pas particulièrement Mr Macron ; et que j'aime bien Michel Onfray quand je le vois débattre sur les chaînes d'info ; j'aime sa faconde, sa culture, son érudition, sa façon d'écouter son contradicteur sans l'interrompre…
Est-ce une raison suffisante pour m'attaquer à ce pavé ? J'ai longtemps cru que non… Et puis…
Un bouquin où M. Onfray fait du Michel Onfray : c'est vif, polémique, érudit, documenté ; avec une pointe de cynisme voire de mauvaise foi. Quelques redites, quelques fixettes… et finalement, un bouquin « qui gratte où ça démange » , comme l'aurait dit ma grand-mère.

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Michel Onfray Foutriquet Albin Michel 358 p. 5 étoiles.
L'auteur… soit on aime, soit on le déteste. J'ai lu une trentaine de ses ouvrages. Dont Contre-histoire de la philosophie, le triptique « Brève encyclopédie du monde » dont l'excellent Décadence, Traité d'Athéologie, L'excellent Tocqueville et les Apaches, le formidable Théorie de la Dictature, et la plupart de ses ouvrages sur l'hédonsime (l'Art de jouir, la Sculpture de soi, Théorie du corps amoureux, la Puissance d'exister etc., ses « Journal Hédoniste »,…
Ceci n'est pas son meilleur ouvrage, d'accord mais cela reste un livre que l'on prend de plein fouet.
L'auteur a dit très tôt à haute voix que Macron se prenait pour un empereur. Quand il a parlé de Macronie il y a 4 ans, je me suis dit qu'il exagérait. Les événements lui ont donné raison.
Il en dresse le bilan désastreux.
Cet ouvrage est un « coup de gueule » d'accord, mais il s'appuie sur l'histoire pour nous montrer que finalement ce qui se passe n'est que la conséquence de 50 ans d'idéologie et de démagogie. Aux frais de la population. Il brosse rapidement le bilan des prédécesseurs de Macron depuis De Gaulle. Edifiant ! Tout se déroule comme si les citoyens croient tout ce qu'on leur dit sans aligner les faits, poser une réflexion, faire appel à leur mémoire, agir honnêtement en conséquence. Non. Bien. . On a ceux qu'on mérite.
Nul doute que M. Onfray mérite le titre de philosophe. C'est loin d'être le cas des BHL, Attali, Enthoven, etc. et de leurs valets serviles…une honte au genre…humain 😊
Par contre quand il écrit p 160 « Mais créer le covid pour obtenir cela ce serait avouons-le du bricolage » : les événements et les faits rassemblés et assemblés montrent qu'il a tort. Aussi concernant l'obligation vaccinale. Quoique…cela permettrait au moins aux victimes des injections de se retourner contre l'Etat.
P 229. Que certains pensent que la France serait juste un hôtel fournisseur de prestations est audible mais que la France fera savoir qu'elle ne le sera pas est légitime. Etre français se construit avec une adhésion au projet de civilisation de la France.
P 252. LR attaque les réseaux sociaux – nouvelle variation du doigt et de la lune. Autant assassiner le facteur qui apporte la lettre des analyses médicales qui annoncent un cancer.
P 134 Rejouant l'arrogance et la suffisance qui, décidément ne se décrottent pas de sa semelle mémorielle, Macron revient à sa nature: il n'aime que les intellectuels aux ordres, et quiconque n'est pas à sa botte pratique la trahison...
La loi fameuse qui donne le mode d'emploi des journalistes - "lécher, lâcher, lyncher"- n'a jamais semblé autant d'actualité
P 101 C'est le propre des idéologues de ne jamais voir le réel et de toujours y mettre leurs fictions à la place.
P 105. le succès des Verts aux municipales de 2020 (…) et sur les plateaux de télévision le soir même tel ou tel offrait déjà ses services pour une union aux prochaines élections présidentielles comme une singesse montre ses fesses rouges au mâle dominant pour lui signifier sa soumission : l'éthologie est la clé qui permet d'ouvrir toutes les serrures de la nature humaine…
P 304. Marie-France Garaud (…) dira ensuite : Je pensais que Jacques Chirac était du marbre dont on fait les statues, il est enf fait de la faillence dont on fait les bidets »…
P 337. Macron l'emmerdeur et pour ue fois, je lui donne raison, je souscris, j'applaudis, je crie bravoEmmanuel Macron est un emmerdeur Cinq ans nous ont permis de le savoir….Macron emmerdeur n'est donc pas une insulte mais un constatvalidé par lui-même donc oune indubitable vérité.

Comment voulez-vous ne pas aimer un philosophe qui aligne les caricatures et nous fait sourire au triste spectacle de ces journaliste véreux qui foulent aux pied la déontologie en y laissant des traces marrons, ces présidents et gouvernements concussionnaires, et ces parlementaires qui votent des directives illégales se rendant parjures à leur serment de défendre les lois de la république.
Jusqu'à ces médecins qui obéissent aux ordres de ne plus soigner, parjures à leur serment d'Hippocrate ce qui va indéniablement à la longue et ce jusqu'à la fin de leur carrière ronger leur dignité, leur amour propre, le respect d'eux-mêmes. Eux qui, alors qu'il existe un traitement (mis au point par une équipe de l' IHU Marseille regroupant une équipe de scientifiques parmi les plus renommés de la planète – googler « expertscape ») qui diminue par 10 le nombre de décès (études cliniques à l'appui) …poussent leurs patient angoissés à s'injecter des produits expérimentaux qui conduisent à un véritable génocide chez les aînés et à de graves séquelles chez les personnes valides…yc les enfants. Un crime contre l'humanité. Pour avoir une autre version que celles des merdias, l'information en provenance des soignants, des témoins, des scientifiques reconnus jamais appelés sur les plateaux télés, les données, les faits,… : voir les nombreux canaux de diffusion (dont « notre bon droit », « la vérité censurée »,…) sur le réseau social telegram depuis plus de …18 mois !!!
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
On sait donc pourquoi les Êtats-Unis sont allés faire la guerre en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Afrique sud-sahélienne, c'est leur intérêt marchand ; mais pourquoi donc la France se retrouve-t-elle dans la situation de supplétif de l'armée américaine, pour quel bénéfice ? Quelle est notre légitimité à bombarder les villages des montagnes afghanes et à détruire des familles, des enfants, des femmes, des vieillards, des adultes, même talibans, qui n’ont eu que le tort de vivre, chez eux, selon leurs principes, leur religion, leurs us et coutumes, sans rien demander à personne ? Le souverainiste que je suis l'est pour tous les pays du monde : qu’on laisse en paix les pays musulmans qui ne nous menacent pas directement.

Le fameux droit d’ingérence attaché au nom de Bernard Kouchner, mais également à celui de BHL et de ses amis les éditorialistes et les journalistes des médias d'État, n'est jamais que le droit d'envahir un pays qui ne nous a rien fait, sous prétexte d'y établir les droits de l'homme, à des fins de néocolonialisme au profit du business planétaire.
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J’ajouterai à cette liste des méfaits infligés à notre République à la faveur du covid l’effacement des dispositifs démocratiques. Le président de la République gouverne en effet d'une façon de plus en plus personnelle en s'affranchissant des règles de droit.

Sous prétexte que nous serions en guerre - on comprend désormais les raisons politiques de ce choix sémantique -, Emmanuel Macron se comporte en chef de guerre et, conséquemment, il s'affranchit des dispositifs démocratiques et républicains de la nation. Il ne gouverne plus avec l'Assemblée nationale, avec le Sénat, avec les corps intermédiaires, avec les partis politiques, avec les présidents de région, avec les élus locaux, ni même avec la totalité de ses ministres, mais avec un Conseil scientifique choisi par lui et lui seul.

C'est un genre de Comité central, un Bureau politique, un Soviet suprême, un Comité de salut public qui s'affranchit de toutes les règles pour débattre, peut-être, on ne sait, car son fonctionnement est opaque, mais surtout pour permettre au chef de l'Êtat d'être informé, puis de trancher seul, de décider seul et d'imposer à soixante millions de Français ce qu il aura cru bon de leur ordonner... Il ne s’agit pas ou plus de démocratie. Césarisme ? Si l’on veut...

D'autres mots conviennent aussi. On verra si le temps nous oblige à les utiliser.
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Alors ministre de l'Économie de François Hollande, un certain Emmanuel Macron disait de ce projet de déchéance de nationalité : «J'ai, à titre personnel, un inconfort philosophique avec la place [que ce débat] a prise, parce que je pense qu’on ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale. » Devenu président de la République, il estime donc que refuser le vaccin c'est beaucoup plus grave que tuer à l'arme lourde les 131 victimes du Bataclan ?

Qui est cet homme pour insulter certains de ses compatriotes et leur dénier le droit d'être des citoyens ? Pour quel chef de l'Etat français se prend-il lorsqu’il ôte leur citoyenneté à des individus qui, eu égard à ses errances concernant cette épidémie - pas grave, grave ; pas masque, masque ; pas confinement, confinement ; pas fermeture des frontières, fermeture des frontières ; pas de passe, passe ; pas de contaminations chez les enfants, contaminations chez les enfants ; protection par la vaccination, pas de protection par la vaccination ; pas de vaccination des enfants, vaccination des enfants, etc. -, revendiquent le droit de ne pas se faire vacciner ?
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Francis Fukuyama avait tort d’annoncer dans La Fin de l’histoire et le dernier homme (1992) qu’après la chute de l’Empire soviétique le capitalisme qui se trouvait sans ennemis triomphait sur la planète et réalisait la prophétie hégélienne d'une fin de l’Histoire remplacée par le marché libre ; c'est Samuel Huntington qui, dans Le Choc des civilisations (1996), a dit juste et vrai, en affirmant que la géopolitique internationale relevait d'une tectonique des plaques spirituelles. Soit une politique du marché, soit une politique des civilisations ; il n’existe aucun autre choix. Avec Fukuyama, nos élites ont opté pour le marché libéral qui veut unifier le monde avec l’argent ; avec Huntington, on peut préférer la défense des civilisations dont les diversités garantissent contre l’unidimensionnalité.

Il ne fait aucun doute que Macron et les siens sont des dévots de Fukuyama. Une alternative à cette impasse est possible : elle s'inscrit dans le cadre d'une politique de civilisation digne de ce nom.

Veut-on, oui ou non, sauver ce que le président Macron lui-même appelait « l'art d’être français » ? Si oui, il n’est pas possibie de travailler à ce qui le détruit. Il faut choisir : car, en la matière, en même temps est un sophisme qui tue.
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Notre époque nihiliste se caractérise, entre autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens qui n’abordent plus le monde qu'en pantins manichéens tout juste capables de dire : je like ou je nique...

On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu'on adore ou qu'on vomit, disons-le dans le sabir du jour : qu'on kiffe ou qu'on invite à « manger ses morts ».

C'est le degré zéro de l'humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire : on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait à cette transformation de l'homme en ténia.
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Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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