AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782718608587
104 pages
Galilée (30/11/-1)
4.15/5   10 notes
Résumé :
La sagesse des abeilles commence sur la tombe d'un père mort et se termine dans les astres, en passant par un trajet vers l'étoile polaire, une naissance dans un quartier de boeufs décomposés, une réincarnation d'hommes doux, l'âme d'un mort comme condition de possibilité de l'éloquence d'un fils, une méditation sur le cosmos et les figures du destin, une anti-fable des abeilles, une cérémonie orgiaque destinée à des initiés, des libations en l'honneur des solstices... >Voir plus
Que lire après La Sagesse des abeilles : Première leçon de DémocriteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà un texte qui démarre sur la mort du père et sur le retour à la terre tout en faisant un parallèle sur le cosmos et les abeilles. Celles-ci sont apparentées à des petits dieux du cosmos.
Ce texte est écrit pour un spectacle qui nous incite à la réflexion sur la sagesse des abeilles qui sont en parfaite harmonie avec la nature. A travers l'éloge de l'organisation de cette petite société, l'auteur fait un parallèle avec l'homme qui a oublié la valeur et la beauté des choses simples, des bases de vie. "l'homme est un animal inférieur car il se croit supérieur".
Ainsi, le lecteur est invité à prendre conscience sur ce qu'adviendrait le monde des hommes si les abeilles disparaissaient : "4 ans sans abeilles et la mort régnerait sur la planète".
Le texte est très bien écrit à la fois sur un mode lyrique et poétique, l'auteur fait référence à des nombreux philosophes. Bref, un petit livre que l'on dévore comme un nectar....
Commenter  J’apprécie          110

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
l'abeille est une particule d'année-lumière. Elle supplante les grimoires. Sa langue est celle des planètes. Elle est atome du silence des astres
printemps d'n feu cosmique
écume d'une mer primitive
diamant d'or d'une lumière séminale.
Elle porte en elle le mécanisme de l'univers.
Chaque abeille résume le secret du monde
Commenter  J’apprécie          50
quiconque se met à l'école des abeilles découvre la sagesse des abeilles qui est sapience primitive.
Les hommes ont tourné les dos à ce savoir premier :
en oubliant les champs et la nature
en négligeant les leçons silencieuses de paysans qui, eux, parlent toujours la langue des abeilles.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
+ Lire la suite
autres livres classés : philosophieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Philo pour tous

Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

Les Mystères de la patience
Le Monde de Sophie
Maya
Vita brevis

10 questions
437 lecteurs ont répondu
Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

{* *}