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EAN : 9791032900178
384 pages
Éditions de l'Observatoire (25/04/2018)
3.33/5   26 notes
Résumé :
"Ce que la clique journalistique maastrichienne nomme recomposition depuis l'élection de son homme-lige, Emmanuel Macron, n'est en fait qu'une décomposition dont elle ne sent même plus la mauvaise odeur malgré son nez qui s'est allongé à cause de sa profession. Car Macron n'a pas tué le PS qui était déjà mort, il n'a pas fusillé les Républicains qui étaient déjà détruits, il n'a pas pulvérisé le FN qui était déjà coupé en deux, il n'a pas tué Mélenchon qui était déj... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
On va sûrement s'exprimer ainsi : “tiens, il ne chronique plus les indépendants, l'autre connard ?” ou bien encore “tiens, il veut se la jouer intellectuel, l'autre connard ?”. Dès lors, je répondrais avec la verve malhabile et simple : “oui et non” dans l'ordre. Pour “l'autre connard”, je ne ferai aucune remarque puisque d'évidence j'en suis un (après des années d'introspection, je suis enfin parvenu à m'accepter en tant que tel). Mais, je développe (pas pour l'aspect connard) : pour les indépendants, je ne trouve rien de bien palpitant qui ferait battre mon palpitant et pour l'intellectuel, j'avoue sans détour lire de tout. Tant que le sujet me touche. Et c'est le cas ici.

Michel Onfray ? Est-il nécessaire vraiment de le présenter ? Oui ? Comment ça, vous ne le connaissez pas ? Lâcher BHL un peu, de toute façon ce dernier est trop collet monté (blanc) et bien trop sûr de lui. Presque lisse le BHL. Onfray, c'est d'un autre niveau. Ce n'est même pas comparable. Déjà, il est plus souvent habillé en noir et quand il parle, bah on l'écoute. Il faut dire qu'il est polémiste malgré lui car ses pensées sont peu ordinaires. Hédoniste, épicurien, philosophe, politiquement ancré dans une gauche qui, selon lui, n'est plus représentée (celle de Proudhon), il a écrit une centaine d'oeuvres dans lesquelles il n'hésite pas à démontrer toute l'étendue de son talent. Et je ne vais même pas parler de l'université populaire et de ses actions quotidiennes en tant que chroniqueurs. Vous l'aurez compris : j'aime bien le bonhomme. Pourquoi ? Lorsque je l'écoute, je me sens toujours moins con. Et ça n'a pas de prix. J'ai beau ne pas toujours être d'accord avec ses points de vue, il n'empêche que je reste toujours impressionné par son verbe et ses convictions. C'est un homme qui compte et que l'on aimerait entendre plus souvent. Bon, il est vrai qu'il occupe beaucoup les médias tout simplement parce que les médias s'occupent de lui. Et pas toujours de la meilleure des manières... vous connaissez les médias et leur faculté à retranscrire une idée en une fraction de seconde tout en la déformant. Je ne citerai donc pas toutes les polémiques auxquelles Monsieur Onfray est lié. On va davantage s'intéresser à ce qu'il a écrit, notamment l'oeuvre citée en référence dans le bandeau d'accueil de cet article.

Zéro de conduite : carnets de campagne. Hum, déjà ça sent bon la critique. Et ça sent mauvais la politique. Désolé, mais il s'agira bien de politique dont il est question. Question au sens questionnement. Saisissez la nuance. Cet ouvrage n'est pas à classer à côté des réflexions habituelles de l'auteur (comme dans Cosmos ou dans le traité d'athéologie que je suis en train de savourer) mais davantage à côté des pamphlets. Avec un petit côté foutage de gueule en plus. Attention, on ne tombe pas dans la grivoiserie. Non, Michel Onfray est bien meilleur que cela. On se retrouve nez à nez (et donc pas cul à cul...plus digne de la grivoiserie gauloise sans filtre) avec un esprit plus proche de celui De Voltaire que de celui de Rabelais. Mais de quoi ça parle donc tout ça ?

Zéro de conduite est un recueil de réflexions chronologiques qui suit en fait la campagne de notre cher président jupitérien (que je verrais plutôt plutonien si ce n'est plutorien). Mais pas que... Même si notre président actuel demeure l'un des personnages principaux des écrits. Michel Onfray n'en oublie pas pour autant les autres acteurs. Les acteurs secondaires. Les acteurs primaires. Et ceux qui font de la figuration politique. Ainsi, à des dates choisis, il nous révèle ses réflexions face aux événements particuliers qui ont abouti à cette élection dans un style très “canard enchaîné”.

Attention, pas du canard de chez canard, par manque de foi, mais du “canard enchaîné” enrichi à la philosophie et à l'étude des symboles. Pour autant, et je rassure ceux pour qui la philosophie est un gros mot car difficilement compréhensible, l'écriture est fluide, agréable et surtout intelligente tout en restant intelligible. C'est du fois gras de “canard enchaîné” en fait.

C'est proche du canard enchaîné sans nous prendre pour une dinde...

Alors, oui, ça balance, ça balance sévère. C'est une valse permanente où tous nos politiques sont égratignés par une plume trempée dans le vitriole. Mais l'exercice n'est jamais facile. Ce n'est pas casser pour casser. C'est écrire pour enrichir et faire réfléchir. Lentement. Sûrement. Avec le sourire tout au long des pages. Qu'en ressort-il vraiment ? Une analyse pertinente des faits qui ont régi notre vie politique avant et après l'élection ultime. le Diable est dans le détail ; Onfray nous le montre. Entre l'obscurantisme des médias, lesquels vivent uniquement dans l'information “i” à l'instant “t” sans la moindre analyse réelle, les petits jeux en coulisse terminant souvent en trou lisse tellement les arrangements sont obscènes, entre les symboles d'une cinquième république taillée pour De Gaulle, mais pas taillée pour les autres, qui se meurt, on ne peut que ressentir une pointe de cynisme. Mais en tant que lecteur, même si l'on rit face à certaines comparaisons ou à certains jeux de mots (fins, comme je les aime), même si l'on rit simplement à la lecture des pages finement dessinées, on sort avec un sentiment d'abandon. Et c'est la force majeure de cet ouvrage, cousu comme il le fallait.

Rire n'est pas qu'une expression faciale voire vocale. Rire nous différencie des animaux car il pousse aussi à la réflexion personnelle. Et le tableau laissé au final par Michel Onfray est inquiétant. Pourquoi inquiétant ? Parce qu'il est réaliste. Ce que ressent le philosophe peut être ressenti par tous. Cette société consommatrice de tout, de sensations fortes, de larmes que l'on oublie le lendemain, de faits divers effrayants qui sont aussi vite oublié par les courbes liées à audience, consume la France jusqu'à lui en faire perdre sa grandeur. Non, je ne vais pas m'abaisser à citer les philosophes des lumières, les droits de l'homme ou tout autre symbole typiquement français qui peut nous enorgueillir. Ce serait trop simple et, finalement, peu productif. Cette société se perd, car les gens se perdent en son centre. On a tendance à oublier, nous-même, abasourdis, écrasés par un nombre d'informations toutes aussi inutiles que toxiques la simplicité. Et surtout, sous l'égide d'une pseudo-nouveauté politique, il en ressort un immobilisme politique dans lequel chaque citoyen s'enfonce. Les valeurs des anciens se perdent. L'ordre nouveau n'a qu'un nouvel habit, plus brillant les premiers jours, mais qui donne l'impression au fur et à mesure d'être celui de son arrière grand-père. La politique change sans changer. Et c'est un véritable désespoir que de l'admettre. J'ai eu des parents communistes, prolétaires qui se donnaient pour leurs idées. Dorénavant, et ce depuis Mitterrand (sur ce point, je rejoints entièrement les analyses de Michel Onfray), le libéralisme dicte sa loi. Et les politiques ne sont plus que des pantins à son service. Triste constat d'une société constituée d'humains qui ont perdu toute forme d'humanité. Celui qui trône au dessus de la société civile, celui qui détient le pouvoir ne fait que le rappeler. Il l'a fait durant sa campagne et continue de le faire.

Je sais : c'est alarmant. Et c'est finalement ce qui fait le sel de ce “zéro de conduite” qui ne manque pas de poivre. Faire rire, oui. Mais faire pleurer également. Et ce n'est pas donné à n'importe quel philosophe que de réussir un pamphlet littéraire d'une telle qualité et d'une telle densité. Hé oui, Monsieur BHL, vous pouvez retourner à vos études, vous qui, dernièrement, cracher avec une inexactitude flagrante sur votre confrère.

Ainsi “zéro de conduite” demeure fort recommandable. Tout d'abord, pour ceux qui veulent de la finesse d'analyse tout en conservant un rictus amusé durant la lecture. Ensuite, pour tous ceux qui veulent découvrir Michel Onfray par une oeuvre plus abordable que les autres.

Bref, et vous l'aurez compris : un excellent livre qui change de ce que nous proposait Onfray tout en conservant son oeil d'antan et les valeurs de son fin esprit.

Signé : Un lecteur avide d'en savoir davantage, mais qui n'a pas les moyens de s'offrir la centaine d'oeuvres écrites par Michel Onfray.

Lien : https://www.facebook.com/not..
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Michel Onfray prolonge sa saga socio-politique débutée avec Décoloniser les provinces : Contribution à toutes les présidentielles en mars 2017 et poursuivie avec La cour des miracles : Carnets de campagne publié en juin de la même année. C'est avec un nouveau recueil de courtes chroniques, Zéro de conduite : Carnes d'après campagne sorti en avril dernier, que le philosophe poursuit (termine ?) cette série. Lettres it be a découvert ces Carnets d'après campagnes et vous en dit quelques mots.



Quatrième de couverture :


« Ce que la clique journalistique maastrichienne nomme recomposition depuis l'élection de son homme-lige, Emmanuel Macron, n'est en fait qu'une décomposition dont elle ne sent même plus la mauvaise odeur malgré son nez qui s'est allongé à cause de sa profession.


Car Macron n'a pas tué le PS qui était déjà mort, il n'a pas fusillé les Républicains qui étaient déjà détruits, il n'a pas pulvérisé le FN qui était déjà coupé en deux, il n'a pas tué Mélenchon qui était déjà faisandé, il n'a pas dessoudé l'extrême gauche qui était déjà atomisée…


Loin du général De Gaulle qu'il évoque avec des clins d'oeil appuyés, Macron a simplement rassemblé sous son nom la rouerie et le cynisme de Mitterrand, la vassalisation et le pragmatisme de Chirac, l'énergie et l'hyper-présidence de Sarkozy, la roublardise et le sourire de Hollande : c'est l'homme de la synthèse construit par les médias aux mains de quelques-uns et par les marchés.


Zéro de conduite propose la chronique de son début de règne. On y croisera aussi nombre de personnages secondaires qui se croient principaux. Nul doute qu'avec ce personnel politique la preuve se trouve donnée que nous sommes sortis de l'Histoire… »




Libéré de ses entraves passées, Michel Onfray souffle sur les braises de notre société française et sur bon nombre de ses heurs et malheurs. Après s'être attelé à la déconstruction minutieuse de la psychanalyse et de la figure de Sigmund Freud, après avoir bâti une oeuvre massive en philosophie d'abord et sur de nombreuses franges historiques et sociales, Michel Onfray s'attaque à notre temps. Avec son sens de l'observation aiguisé comme jamais, rarement avare de bons mots, le natif d'Argentan dans l'Orne profite de ses Carnets pour s'offrir quelques libertés. Non pas qu'il abandonne définitivement la philosophie le temps de quelques ouvrages, ses concepts dominants n'étant jamais trop éloignés, mais on sent véritablement une volonté de décortiquer, d'étudier, de dénoncer les errances politiques et sociales de ces derniers mois. de Jean-Luc Mélenchon qui en prend pour son grade (!) jusqu'aux bébés pandas et Brigitte Macron, Michel Onfray fait passer de nombreux faits d'actualité sous ses fourches caudines. On adhère ou pas, on assimile ou pas, mais toujours est-il que l'auteur fait le pari d'avis tranchés, assumés, généralement défendus.


Allégé d'une image médiatique peut-être moins pesante qu'auparavant, Michel Onfray semble dépoussiérer le portrait de l'intellectuel à la française, une représentation que l'on pensait enterrée depuis des lustres. Auteur d'une oeuvre impressionnante, présent chaque année en librairie avec des écrits divers et variés, Michel Onfray réfléchit, regarde, analyse, tranche. Et à l'heure d'une pensée sociale et politique qui n'a jamais paru aussi lisse, ou du moins dominée par les courants autorisés, Onfray offre une porte de sortie en s'écartant de tout intellectualisme dispensable. C'est une pensée au service de notre temps, c'est un homme affranchi des jugements hâtifs qui s'expriment. A découvrir, au moins pour savoir pourquoi on l'abhorre, ou l'adore.


Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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La séduction n'a pas pris cette fois. Autant "La cour des miracles" m'avait enchanté, autant ce "Zéro de conduite" m'a pesé.
Michel Onfray s'attache à décrire les 1ers mois du règne d'Emmanuel Macron , de son équipe. Si les faits énoncés, les magouilles et arrangements entre amis nous sont connus, je regrette le ton acide qu'a choisi d'utiliser MO. Certes, il dénonce mais ne peut-on être mordant sans être acide ? Et puis que de répétitions.
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Si vous n'aimez pas le style pamphlétaire, n'ouvrez jamais ce livre, il vous brûlera les doigts.
Personnellement j'ai adoré. Il faut dire que je suis assez adepte de la mauvaise foi de Monsieur Onfray.
Le seul tout petit bémol est qu'il tire un peu tout le temps sur les mêmes au bazouka (Macron, Mélenchon) et que beaucoup d'autres mériteraient le même sort. Donc Monsieur Onfray: écrire d'autres pamphlets et investir dans un arsenal!
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J'aime bien écouter Michel Onfray en entrevue, en revanche le lire m'ennuie.
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*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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