Elle a trempé ses lèvres dans le thé brûlant. Je la trouvais plus belle que jamais dans cette lumière dorée, dans les effluves de l'eau parfumée, fumée, mêlée à ces arômes de noix de coco. Ses cheveux casqués, son nez droit, ses lèvres pulpeuses et son menton volontaire me donnaient envie de l'aimer. Mais je sentais que sous ses cils allongés, dans son regard vert, la tempête couvait.
La dictature, quand t'es occidental, et qu'en plus tu ne parles pas la langue, tu ne la voies pas, tu l'oublies, tu prends ce que t'est offert. le cul exotique, la peau de couleur d'ivoire et la fleur de jasmin qui va avec...
Elle a trempé ses lèvres dans le thé brûlant. Je la trouvais plus belle que jamais dans cette lumière dorée, dans les effluves de l'eau parfumée, fumée, mêlée à ces arômes de noix de coco. Ses cheveux casqués, son nez droit, ses lèvres pulpeuses et son menton volontaire me donnaient envie de l'aimer. Mais je sentais que sous ses cils allongés, dans son regard vert, la tempête couvait.
La nuit tient parfois les promesses que le jour a fait naître.
Vous voulez de l'aventure parce que vous vous ennuyez à mourir dans votre conformisme quotidien.
Aujourd'hui, le paradis est à portée de carte bleue. C'est peut-être pour ça que ce n'est pas le paradis.
Aujourd'hui, le paradis est à portée de carte bleue. C'est peut-être pour ça que ce n'est pas le paradis.
Aujourd'hui le voyage n'a pas lieu s'il n'y a pas la photo. Celle qui prouve que tu as voyagé. Celle qui te prouve que tu t'es arraché à ton quotidien, que pendant jours, tu es devenu un autre, celle que tu montres à tes amis en rentrant pour qu'ils valident cette autre vie éphémère.
Pendant 3 ans, j'avais vécu avec la fille qui s'affichait sur l'écran. Mais paradoxalement aucun souvenir saillant, impérissable, ne me revenait à l'esprit. Mis à part, des clichés. Et voilà qu'un jour, j'avais rencontré la mort de près et rencontré une fille qui m'avait donné envie lire Orwell.
Comment la vie fonctionnait donc ?
Le ronronnement du moteur et la tristesse m’ont enlevé à la Birmanie pour me déposer dans cette périphérie de Paris où j’avais mon bureau de réécriveur de papiers, de tâcheron, de petite main, de seconde main, de main sans cerveau.