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EAN : 9782070134274
448 pages
Gallimard (22/08/2013)
3.65/5   1084 notes
Résumé :
Ils l’ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d’un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau. Une provocation. Une invocation. À écrire ce livre, pour toi, mon fils. » Un homme enquête sur la femme qu’il a passionnément aimée. Elle est partie il y a plusieurs mois, pour une destination inconnue, le laissant seul avec leur petit garçon. Quand le roman s’ouvre, on l’appelle pour lui dire qu’on l’a retrouvée morte, sur une plage, près des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (199) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 1084 notes
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas aimé ce livre.
Même en cherchant bien, désolée, je ne vois rien de positif. le roman est rempli de clichés, les personnages sont caricaturaux, l'histoire est tout à fait quelconque et prévisible, l'écriture est très agaçante, entre des références censées faire "érudition", des phrases ampoulées et d'autres très bas de gamme, le tout en vrac.
Et pour couronner le tout, quelques passages écolo-moralisateurs d'une banalité affligeante.
Dire que ce livre a été primé ne fait que renforcer ma conviction que les prix "littéraires", sauf exception, ne couronnent pas que des chefs-d'oeuvre, loin de là.
Amateurs de vraies bonnes lectures, passez votre chemin.
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Plongeon dans un océan d'amour !
César adore sa femme Paz, belle comme le jour, artiste talentueuse mais aussi rebelle qui étouffe en Europe… Elle partira.
Avec pour tout compagnon, un appareil photo en main elle abandonne un jour foyer, mari et leur petit garçon pour s'en aller parcourir le monde.
Mais voilà, sur une plage du Maroc on découvre un jour son corps sans vie.
César qui croyait bien connaitre Paz ne comprend pas et décide de se mettre en chemin comme pour la découvrir et aussi faire connaître à son fils sa mère qu'il ne reverra plus, une femme hors du commun dont il lui racontera la vie à travers une autopsie de leur histoire d'amour.
De son écriture sublime, Christophe Ono-Dit-Biot nous immerge littéralement dans cette histoire où s'entremêlent l'art et l'amour, tout en brossant le portrait du monde actuel et ses dérives.
Sortant de ce roman comme d'une plongée en apnée, je le considère comme l'une des réussites de la rentrée littéraire 2013
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J'ai ressenti dans l'écriture de Christophe Ono-dit-Biot une troublante ressemblance avec celle de Lucia Extebarria dans la façon d'aborder le lecteur et de l'entraîner dans un récit-confession comme dans un tourbillon, exprimant des pensées profondes et intimistes dans un langage simple et ultra-moderne. Simple, mais pas simpliste.

L'histoire qu'il tient à nous raconter est une mise en abîme d'une passion dévorante et dévastatrice. C'est une comédie des moeurs subtilement éclairée, qui va sans faire du bruit, revêtir l'habit de la tragédie grecque.

C'est une histoire d'amour comme tant d'autres où l'alchimie amour/haine vient se lester d'une puissante incompatibilité qui finit par dépasser le palier de sécurité, la limite de non-décompression.
Les différentes aspirations, les incompréhensions et les non-dits d'un jour se transforment en fantômes que la destinée, fatalement fait revenir de plein fouet.

Comment aimer pleinement si aimer c'est libérer l'autre, lui permettre de s'accomplir de son côté en lui donnant des ailes pour qu'il puisse revenir s'il le souhaite ?
Comment ne pas s'enliser dans l'égoïsme, le manque de confiance et rester sur le rivage sans précipiter la chute ?

Christophe Ono-dit-Biot raconte l'histoire d'un homme meurtri mais suffisamment courageux pour affronter la cause de sa douleur.


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On ne peut pas dire que le récit joue sur la corde du suspens, on sait souvent à l'avance ce qui va advenir, la mort de Paz dès le début, leur enfant à naître Hector à qui le narrateur et père Oscar s'adresse malgré son jeune âge. Et c'est souvent ainsi tout le long de ce roman, à tel point que je me suis demandé si les sensations de longueurs ou de répétitions que j'y ai ressenties n'en étaient pas les effets néfastes. L'impression constante que ça mouline, que ça patine. L'impression d'avoir pris un tapis roulant d'aéroport à contre-sens. le rythme de la narration m'a semblé saccadé et incertain (surtout jusqu'à la dernière partie liée à l'enquête), à l'image de l'histoire d'amour entre Paz et Oscar née d'une incompréhension. Malgré tout je n'ai pas refermé ce livre avant la fin, sûrement des qualités qui m'ont retenu : l'écriture et le ton du père envers son fils, mi nostalgique mi résigné, les personnages et le milieu artisto-journalistico même si leur excentricité fréquente les rend un brin caricaturaux (surtout Paz, quel manque d'originalité et quel dommage j'ai trouvé, qu'une artiste presque systématiquement dans l'originalité justement, l'excentricité ou l'excès), les anecdotes aussi mais elles ont eu tendance à mon goût à verser dans le spectaculaire à outrance ou l'invraisemblable.
J'ai accroché au début, pour être peu à peu lassé, même la dernière partie ne m'a pas vraiment permis de raccrocher, j'étais surtout pressé d'en arriver au bout. Au final j'ai la vision d'un roman lent, un peu racoleur, dispersé et lassant malgré ses qualités.
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Moi j'ai aimé.
OK, ça nous fait un préambule un peu léger...
(faudrait quand même que t'arrêtes de parler toute seule à un moment donné)
Bref.
J'ai aimé, cette histoire d'amour fragile, douloureuse et singulière ; ces deux personnalités contraires, César et Paz, aux tempéraments remarquablement dessinés.

Et puis il y a l'art et les voyages, une enquête, un mystère, des rébellions, des vertiges, des errances… autant d'inspirations tout en nuances qui jalonnent ce récit lumineux. Pour en saisir la sensibilité il suffit de plonger (bien sûr) et de s'abandonner à l'indéniable talent de conteur de Christophe Ono-dit-Biot, que de mon côté je découvre pour la première fois.

Et pas la dernière, car « Plonger » se voit maintenant prolongé d'un tout nouvel opus, « Croire au merveilleux », que par la grâce de Babelio je devrais recevoir incessamment sous peu.

L'histoire n'est donc pas finie (youpi).


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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critiques presse (3)
Lexpress
25 octobre 2013
Bavard, malhabile et empêtré dans les clichés. Cette histoire d'amour tragique est tellement délayée, entre dialogues ineptes et évocations interminables sur le milieu de l'art à grand renfort de name dropping, que l'on peine à s'immerger dans Plonger. À moins de couler à pic dès les premières pages...
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
20 septembre 2013
Le récit de cette brève passion [...] qui s'échoue sur une plage d'Arabie, c'est un peu celui de notre modernité. Tout va vite, très vite et rien ne dure.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
17 septembre 2013
Un beau et profond roman d’amour.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (153) Voir plus Ajouter une citation
À côté, Paz cuisinait. Des ondes d'amour me parvenaient de la cuisine. Car quelqu'un qui fait pour vous la cuisine vous veut forcément du bien. Une fille du XXIè siècle, qui après des décennies de féminisme ne se contente pas de mettre au micro-ondes des barquettes de plats cuisinés mais débarrasse de leur peau, à l'économe, de beaux légumes et met à nu leur chair orange, rouge vif ou jaune soleil, et ensuite les découpe avec un couteau bien aiguisé, et les fait dorer dans un fond d'huile d'olive ; une fille pareille, prête à pleurer sous l'effet irritant des oignons qui n'agonisent jamais sans se défendre ; une fille qui pose, comme elle le fait maintenant, un pain rond sur la table, une assiette de salade de tomates rouges comme ses joues lorsqu'elle aura fait l'amour, et quelques tranches de pata negra à la saveur de noisette, est une femme qui aime.
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Christophe ONO-DIT-BIO n'est pas seulement un quadra séduisant et un journaliste reconnu,c'est aussi un très bon écrivain qui a reçu le GRAND PRIX du roman de l 'Académie française 2013 pour son roman PLONGER dont je viens de terminer la lecture ...

Après une passion amoureuse unique et fusionnelle,CESAR et PAZ ont traversé des périodes mouvementées...L'un,traumatisé par les derniers évènements mondiaux, veut se recentrer sur sa vie de journaliste profondément européen ,l'autre aspire à une vie de nomade et elle se fascine pour la vie des requins.Cette fascination va mener PAZ à quitter son compagnon et son fils pour se retrouver et assouvir sa curioisté des grans prédateurs marins.

Pour relater cette intimité C.ONO-DIT-BIO a choisi de nous faire partager les confidences de CESAR à son fils HECTOR ,fruit de son amour avec PAZ, l'artiste tourmentée car celle ci a été retrouvée morte noyée sur une plage au bout du monde ...


Lire les premiers moments et la fin tragique de la passion qui a uni CESAR et PAZ ,artiste tempétueuse et unique m'a enchanté et j'ai aimé ressentir les émotions de CESAR et vivre les crises existentielles de PAZ.

Les mots de Christophe ONO-DIT-BIO sont justes et simples,il sait faire surgir les émotions et son récit est chargé d'amour et d'érudition .

Grâce à PLONGER,j'ai approché le monde de l'art contemporain via le personnage et l'entourage de PAZ et j'ai pu comprendre la passion de certains pour les grands fonds et leurs secrets.

Ce roman n'est pas loin d'être un coup de coeur absolu pour moi ,je l'ai dévoré même si dés la première page la fin mystérieuse de PAZ est dévoilée...

Christophe ONO-DIT-BIO a écrit un très beau roman empreint d'amour et de passion que je vous recommande vivement !

http://cousineslectures.canalblog.com/
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A cette époque on appelait polémiste – du grec polemos, la guerre – un homme, ou une femme, mais c’était souvent des hommes, qui faisaient profession de parler de tout dans les médias, avec le moins de nuance possible. L’actualité servait de mamelle, et le polémiste s’y branchait comme une trayeuse électrique.
Je dis « le » polémiste mais ils se déplaçaient souvent en bande. Au minimum, en couple. De manière à ne braquer aucun téléspectateur ou auditeur, chacun d’entre eux devant impérativement se reconnaître dans un polémiste. C’est-à-dire dans une opinion, ce qui lui donnait l’impression qu’il était entendu dans ce foutu pays. […]
Grâce aux polémistes, la paix était préservée sous des allures de conflit.
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Fin prêts pour ouvrir un sentier dans notre carte de Tendre, ce pays de l’amour inventé au XVIIe siècle par Madeleine de Scudéry et les célébrités de cette époque bénie des salons où la séduction était élevée au rang des beaux-arts.
[…]
J’aurais pu mesurer si nous pouvions envisager une promenade prochaine sur les rives de l’excitante mer Dangereuse qui se déployait à l’extrême Nord. « Mer Dangereuse parce qu’il est assez dangereux à une femme d’aller un peu au-delà des dernières bornes de l’amitié, et au-delà de cette mer, c’est ce que nous appelons Terres Inconnues », écrivait l’espiègle Madeleine de Scudéry, qui savait combien les réputations étaient fragiles, mais combien il était bon de s’en affranchir.
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- Je n'aime pas les discours sur l'art. Savoir si un lavabo est un lavabo ou une oeuvre. Aux Beaux-Arts, je ne supportais plus. Je veux faire mes photos. Je veux capter ce que mon regard me dit de capter. Le reste, où va finir ma photo, chez des gens qui l'aimeront vraiment ou ne l'auront achetée que parce qu'on leur aura conseillé de le faire, ça ne me regarde pas. Quant à la presse, à la critique, pardonne-moi, mais c'est une affaire de perception et on ne maîtrise pas la perception des autres.
(p. 83)
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Vidéo de Christophe Ono-dit-Biot
PLONGER, de Mélanie Laurent - Bande-annonce
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