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Critique de horline


Un couple se défait, une histoire se termine, et pour l'homme abandonné au pied de la pyramide du Louvre, c'est pourtant le choix de se plonger à corps perdu dans la recherche de Paz mystérieusement disparue dans un pays lointain qui ne sera pas cité immédiatement. Meurtre ? Suicide ? Accident ? le narrateur César entretient longuement le mystère parce qu'avant tout, il y a la nécessité de dire avec ténacité, de raconter à son fils, et se raconter à soi-même cette femme digne d'une héroïne De Musset. Insaisissable, virevoltante, libre, intransigeante, tantôt insupportable, tantôt attachante, elle évoque tous les tempéraments des personnages de la littérature.
Pour le passionné de héros de la mythologie grecque, elle était un éblouissement, une source inépuisable de contentement même si elle épuise patience et résistance car le lecteur perçoit très vite une fêlure, une fêlure qui, avec le temps, s'étend irrémédiablement.
Mais pour César, seul importe de redonner vie à cette femme qu'il a éperdument aimée, de comprendre son obstination quelque peu naïve de maintenir un amour hors de l'eau, d'apaiser les vagues de rage qui refluent chaque fois que le narrateur veut tuer cet amour sans retour. Si j'ai aimé la narration dynamique riche de résonances mélancoliques, je me suis agacée parfois de sa détresse et de son impuissance, cette sensibilité embrasée par la passion, cette colère tout comme la volonté de comprendre ce qui lui a échappé, ce qu'elle a emporté avec elle. Trop affectées à mon goût. Quoi qu'il en soit, sous la forme d'enquête, ce récit permet à César de prendre progressivement conscience de ce qui a façonné son couple, les attentes et les désillusions mais pas seulement …
Roman agréable, nullement mémorable, l'auteur adoptant un style trop emprunté et certains clichés propres à vider quelques passages de leur substance.
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