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3,65

sur 1087 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
On ne peut pas dire que le récit joue sur la corde du suspens, on sait souvent à l'avance ce qui va advenir, la mort de Paz dès le début, leur enfant à naître Hector à qui le narrateur et père Oscar s'adresse malgré son jeune âge. Et c'est souvent ainsi tout le long de ce roman, à tel point que je me suis demandé si les sensations de longueurs ou de répétitions que j'y ai ressenties n'en étaient pas les effets néfastes. L'impression constante que ça mouline, que ça patine. L'impression d'avoir pris un tapis roulant d'aéroport à contre-sens. le rythme de la narration m'a semblé saccadé et incertain (surtout jusqu'à la dernière partie liée à l'enquête), à l'image de l'histoire d'amour entre Paz et Oscar née d'une incompréhension. Malgré tout je n'ai pas refermé ce livre avant la fin, sûrement des qualités qui m'ont retenu : l'écriture et le ton du père envers son fils, mi nostalgique mi résigné, les personnages et le milieu artisto-journalistico même si leur excentricité fréquente les rend un brin caricaturaux (surtout Paz, quel manque d'originalité et quel dommage j'ai trouvé, qu'une artiste presque systématiquement dans l'originalité justement, l'excentricité ou l'excès), les anecdotes aussi mais elles ont eu tendance à mon goût à verser dans le spectaculaire à outrance ou l'invraisemblable.
J'ai accroché au début, pour être peu à peu lassé, même la dernière partie ne m'a pas vraiment permis de raccrocher, j'étais surtout pressé d'en arriver au bout. Au final j'ai la vision d'un roman lent, un peu racoleur, dispersé et lassant malgré ses qualités.
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Beaucoup, beaucoup de phrases dans ce livre qui me fait davantage penser à un article de magazine (entre Géo et Paris-Match) qui s'éterniserait plutôt qu'à un roman. Comme on m'avait recommandé ce livre, j'ai tenu à aller jusqu'au bout. J'ai plongé, bu la tasse jusqu'à la lie et ... j'ai bien failli me noyer. Je me souviens d'un film de Peter Greenaway dont le titre était "Drowning by numbers" (Noyade par les nombres). Ici c'est "Drowning by words" et c'est une expérience vraiment désagréable.
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Le Grand Bleu de Luc Besson revisité ? L'appel du fond des océans, le voyage, la liberté, la fuite, le renoncement, une histoire d'amour et de grossesse, pour se terminer par la folie. le narrateur s'adresse à son fils et lui décrit sa mère dont on vient de retrouver le corps sur une plage. Pourquoi les a-t-elle ‘abandonnés'. On ressent une pression qui monte au fil des pages et qui, au final, n'est pas à la hauteur (euh profondeur !). J'ai apprécié le côté art, mais pas trop le style inégal et toujours cette impression qui ne m'a pas quittée du déjà vu et lu. J'aurai aimé plonger, alors que je suis restée plutôt en surface.

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Dès le début, j'ai été agacée par cette histoire d'amour que le narrateur raconte à son fils. A la page 17, on peut lire : « La vérité, ça n'existe pas, comme tous les absolus qu'on n'atteint jamais ». Ce genre d'affirmation vide de sens assenée avec assurance est insupportable. Et tout est du même acabit. Des références « en veux-tu en voilà » avec une préférence pour la mythologie pour faire cultivé, un style emphatique, des poncifs, des leçons de morale, une passion entre deux êtres que tout oppose... Bref, du déjà lu.
J'ai abandonné au bout d'une centaine de pages.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Voilà un livre que j'ai failli abandonner en cours de route, j'expliquerai pourquoi plus loin. Je l'ai lu en entier et je ne le regrette pas. J'ai finalement bien aimé cette chronique d'amour impossible entre une artiste idéalisée et un journaliste critique d'art ressemblant à l'auteur. On observe sans illusion le fossé qui se creuse inexorablement : un homme blasé aspirant à l'embourgeoisement et une femme tourmentée en quête d'une respiration.

Après un début difficile – je vais y revenir –, la lecture a fini par m'être agréable. Et j'ai appris des tas de choses non dénuées d'intérêt sur des univers aussi différents que le maelström de l'événementiel artistique et l'immobilité des fonds marins, territoires des requins éternels.

Pour en arriver là, il m'a fallu, pendant plus de 100 pages, surmonter avec agacement l'impression que l'auteur avait cherché à m'en mettre plein la vue : une construction faussement originale et peu convaincante en forme de lettre à son fils ; une écriture se voulant lyrique, mais plutôt ampoulée et maniérée très 19ème siècle ; une cascade de références culturelles touchant à la cuistrerie ; un étalage complaisamment narcissique des mondanités people du narrateur (donc de l'auteur).
Et en point d'orgue, la femme aimée, forcément sublime, sa plastique de rêve mise en valeur dans des fringues minimalistes de créateurs branchés ; j'ai cru me retrouver dans les SAS de mon adolescence.

Un point essentiel du roman : c'est sur un malentendu que l'intrigue se fonde.
Le contre-sens de la critique par César d'une oeuvre de Paz est le triple point de départ de sa carrière fulgurante d'artiste, de leur histoire d'amour et de leur incompréhension mutuelle.
Et si c'était une profession de foi de l'auteur.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Pour faire court, je n'ai pas complètement apprécié ce livre. je m'explique : le début me semblait prometteur puis des longueurs sur la vie de couple de Paz et du narrateur m'ont ennuyées dans la quasi totalité du récit. Mais une fois au Maroc, le récit "vivant" reprend le dessus ; j'ai beaucoup aimé cette dernière partie que j'ai vite lue alors que pour les trois quart du roman, j'ai baladé ce livre de pièces en pièces pendant un bon mois en essayant à chaque lecture de rentrer dans l'histoire sans succès.
J'avoue que cette femme m'a beaucoup énervée en abandonnant son fils pour aller voir son "second fils", Nour le requin. C'est pourquoi, je ne suis peut-être pas objective ? Mais une lecture n'est-elle pas subjective en principe ?
Cela dit, je reconnais que l'écriture de Christophe Ono-dit-Biot est magnifique. Donc j'attends avec impatience un second livre en espérant que je l'apprécierai mieux.
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J'aurais voulu aller au bout de la lecture, mais j'ai pas pu. Pourtant, on me l'avais si bien vendu. Je pense par ailleurs que ceci est le type de livre que l'on adore ou que l'on déteste. Allez savoir pourquoi. La bombe latino photographe avec son tatouage, l'histoire d'amour (et encore, je n'y vois pas beaucoup d'amour), les voyages, tout ça. C'est une question de confort de lecture.
Je ne sais pas ce qui a calé à la moitié du livre. J'avais déjà eu mon compte de caprices de la part du personnage féminin pendant 200 pages du livre, et puis ce soir, je l'ai refermé paf d'un coup sec.
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L'histoire se laisse lire, certes... mais j'avoue avoir été étonnée du succès ( et du prix littéraire) remporté(s) par ce livre. Comme il m'a paru scolaire ! le style, les situations, les personnages : tout respire l'oeuvre d'un écrivain qui a longuement fréquenté les grands écrivains... mais qui lui-même peine à trouver son univers.
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C'est très bien écrit, mais c'est très long ! cette dissection de la vie du couple qui se délite, le tout vu du seul point de vue rétroactif De César (qui destine son récit à l'enfant du couple). Et la raison principale du désamour qui s'installe dans le couple ne tient pas debout : César, journaliste grand reporter ne veut plus voyager hors d'Europe, c'est définitif et sans appel, tandis que Paz, artiste photographe "solaire" veut parcourir le vaste monde. Ils s'en tiendront donc à écluser tous les musées et galeries d'art d'Europe, au grand dam de Paz qui, après la naissance de leur enfant, prendra le large... (il faut dire que plutôt qu'envisager un enfant, elle avait préféré adopter un requin...).

Je me demande comment les lycéens qui ont accordé le Prix Renaudot à ce roman ne se sont pas endormis sur certains passages très longuets. Cela étant, un roman bien écrit, qui ne me laissera pas grand souvenir, contrairement aux autres romans de Christophe Ono-dit-Biot "Interdit à toute femme et toute femelle" (2002) et "Birmane" (2007) que j'avais dévorés.

Et by the way, que de coïncidences... Tandis que mon livre de chevet était cette semaine-là "Plonger" de C. Ono-dit-Biot, je me rendis au concert de Franz Ferdinand au Zenith. Où je découvris l'excellent groupe "Citizens !" en 1e partie , que je ne connaissais pas...
Je repris ensuite ma lecture de "Plonger" et, page 286, l'auteur fait référence à la chanson "Reptile" de Citizens !
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Seule la dernière partie du livre m'a intéressée, lorsqu'il parle des requins. Cette histoire d'amour racontée pour son fils est cousue de fil blanc, l'artiste caricaturale au possible, belle, rebelle, insatisfaite qui adopte un requin car elle a besoin de liberté. Tous ces clichés, ce petit monde élitiste de l'Art, ses codes etc...
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