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Critique de Armance_around_the_corner
J'ai lu L'architecte de la vengeance de Tochi Onyebuchi, sorti chez Albin Michel Imaginaire le 30 mars dernier et je crois que c'est une des chroniques les plus difficiles que j'ai été amenée à faire tant cette nouvelle est atypique !
Nous rencontrons une maman célibataire et ses 2 enfants, Ella et Kevin. Ils vont quitter la Californie pour s'installer à Harlem et vivre parmi les gangs de ce quartier. Ella a un don. Parfois, quand elle regarde un enfant, elle sait s'il va devenir infirmier en gériatrie ou s'il va mourir avant l'âge de onze ans, étendu sur un trottoir.
Cette lecture m'a indubitablement marquée tant elle est percutante ! La plume est très déstabilisante au départ car elle paraît très décousue mais soit je me suis habituée, soit elle évolue au cours du récit, mais elle m'a paru bien plus fluide par la suite. En revanche, elle demeure hyper incisive et surtout, à travers elle, on ressent toute la colère, toute la rage de l'auteur afro-américain ressent face aux différences de traitement que subit au quotidien cette communauté aux Etats-Unis depuis toujours.
C'est un récit qui m'a percutée, bouleversée, révoltée ! C'est un récit dont je ne suis pas ressortie indemne, quand bien même j'étais déjà très sensibilisée par cette thématique en suivant les actualités qui la mettent bien trop souvent en avant. Je peux comprendre que cette nouvelle puisse générer des avis très divergents mais une chose est sûre : elle ne laisse pas indifférent ! le récit étant assez court, je ne veux pas vous en dévoiler trop mais, pour ma part, je me suis davantage attachée aux personnages de Kevin et de la maman qu'à celui de Ella.
La lecture des 2 articles / essais écrits par l'auteur et publiés après la nouvelle apportent à mes yeux un excellent complément et permettent de comprendre encore mieux la colère que l'auteur a insufflée dans sont texte. Au fur et à mesure des différents cas abordés, je suis allée me redocumenter sur le Net et ça m'a apporté encore plus de matières pour apprécier la nouvelle.
Vu la thématique abordée, je ne peux pas dire que cette lecture est un coup de coeur car j'aurais 1.000 fois préféré que Tochi Onyebuchi n'aie jamais ressenti le besoin de l'écrire. Mais cela a été sans le moindre doute un coup de poing en plein coeur, en ce qui me concerne !
Nous rencontrons une maman célibataire et ses 2 enfants, Ella et Kevin. Ils vont quitter la Californie pour s'installer à Harlem et vivre parmi les gangs de ce quartier. Ella a un don. Parfois, quand elle regarde un enfant, elle sait s'il va devenir infirmier en gériatrie ou s'il va mourir avant l'âge de onze ans, étendu sur un trottoir.
Cette lecture m'a indubitablement marquée tant elle est percutante ! La plume est très déstabilisante au départ car elle paraît très décousue mais soit je me suis habituée, soit elle évolue au cours du récit, mais elle m'a paru bien plus fluide par la suite. En revanche, elle demeure hyper incisive et surtout, à travers elle, on ressent toute la colère, toute la rage de l'auteur afro-américain ressent face aux différences de traitement que subit au quotidien cette communauté aux Etats-Unis depuis toujours.
C'est un récit qui m'a percutée, bouleversée, révoltée ! C'est un récit dont je ne suis pas ressortie indemne, quand bien même j'étais déjà très sensibilisée par cette thématique en suivant les actualités qui la mettent bien trop souvent en avant. Je peux comprendre que cette nouvelle puisse générer des avis très divergents mais une chose est sûre : elle ne laisse pas indifférent ! le récit étant assez court, je ne veux pas vous en dévoiler trop mais, pour ma part, je me suis davantage attachée aux personnages de Kevin et de la maman qu'à celui de Ella.
La lecture des 2 articles / essais écrits par l'auteur et publiés après la nouvelle apportent à mes yeux un excellent complément et permettent de comprendre encore mieux la colère que l'auteur a insufflée dans sont texte. Au fur et à mesure des différents cas abordés, je suis allée me redocumenter sur le Net et ça m'a apporté encore plus de matières pour apprécier la nouvelle.
Vu la thématique abordée, je ne peux pas dire que cette lecture est un coup de coeur car j'aurais 1.000 fois préféré que Tochi Onyebuchi n'aie jamais ressenti le besoin de l'écrire. Mais cela a été sans le moindre doute un coup de poing en plein coeur, en ce qui me concerne !
