AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,98

sur 69 notes
5
6 avis
4
7 avis
3
5 avis
2
4 avis
1
2 avis
Qu'il est difficile de faire un commentaire quand le roman n'a guère été apprécié !
Je vais faire court, comme le souffle romanesque, comme les chapitres. Je ne le sens pas.
Peut-être me suis-je trop identifié à Simon ou pas assez plutôt, je ne sais plus.
J'ai fait un transfert, comme si, au premier regard, j'étais tombé « raide dingue » de la compagne de mon fils qui est au moins aussi jolie que Tina, l'héroïne du roman.
Est-ce que tu danses la nuit ? Voila le principal questionnement de ce père de famille, riche homme d'affaires de 60 ans tombé amoureux fou, à tout laisser tomber, de la chérie de son fils.
Le comportement de Simon m'est apparu aussitôt inepte, stupide et tellement peu crédible.
Le comble, imaginez-vous que, Tina aille danser la nuit avec des jeunes gens plutôt que d'attendre le bon vouloir de cet homme jaloux à s'en rendre malade. Utopique?
Non, Pathétique !
Est-ce que tu danses la nuit ? Ou les divagations peu plausibles d'une gamine qui a succombé aux charmes d'un presque papy de 35 ans son aîné.
Est-ce que tu danses la nuit ? Ou les errements de Marco, sale gâté trop gosse, fils de Simon, élevé par une mère dépressive et abaissé par l'argent d'un père répressif.
« Et Tina, qu'est ce qui l'avait séduite ?... Il avait été là au bon moment, quand elle était triste. C'était l'hypothèse la plus probable.» Me voila rassuré !

Ce triangle amoureux va me faire tourner en rond dans une valse de réflexions toutes aussi mièvres et niaises les unes que les autres. Au fil des pages, j'ai attendu une confrontation, une explication entre le père et le fils, j'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue.
« Il y a des filles dont on rêve, et celles avec qui on dort, il y a des filles qu'on regrette et qui laisse des remords, il y a des filles que l'on aime et celles qu'on aurait pu aimer.
Puis un jour il y a la femme qu'on attendait… »
« Il boira pour oublier, elle dansera pour respirer. »
Ben moi, je vais aller me coucher, c'est plus de mon âge.
Je vous l'avais bien dit que je ne le sentais pas.
Commenter  J’apprécie          462
J'aime quand l'amour transgresse les règles, dépasse les bornes, renverse les codes, fait taire le politiquement correct et frise la perfection.
C'est cela que j'ai pressenti en lisant la quatrième de couverture et qui m'a fait craquer en ajoutant cet énième livre sur ma pile aussi haute que la Tour de Babel.

La première partie du livre m'a enivrée, chamboulée, poussée dans mes retranchements, dans ces zones secrètes de mes réflexions que je garde précieusement pour moi.
J'ai aimé être témoin de cet amour bouleversant qui fait fi des âges, des principes moraux et du qu'en dira-t-on.

La suite de la lecture a été aussi belle mais plus douloureuse. Pourquoi les nuages sont-il obligés de venir obscurcir le paradis des amoureux ? Pourquoi la jalousie, l'envie, le sentiment de trahison viennent-ils ternir les délicieux jours d'un amour naissant ? Pourquoi le manque de confiance en soi vient troubler les plus douces émotions au plus profond de nous-mêmes ?
Pourquoi avons-nous de la peine à croire que nous pouvons être aimé pour ce que l'on est ?
Christine Orban, dont c'était ma première lecture, a le style d'écriture que j'aime : Phrases courtes et percutantes qui révèlent les émotions, les transcendent, empêchant le lecteur de tourner en rond et de rester extérieur à l'histoire.
J'ai dévoré ce livre. Avec avidité.
Passionnée par les parallèles d'histoires qui me sont proches.
Est-ce que tu danses la nuit ? Moi oui, et puis je rêve aussi...
Commenter  J’apprécie          331
La quatrième de couverture de ce roman est très mystérieuse puisqu'elle se résume à ces quelques mots de l'auteure : « Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. » C'est pourquoi, je vous ai également repris le résumé du livre qui vous en dit un peu plus, sans pour autant vous en dévoiler tous les rouages de l'histoire.

Les premières pages du livre laissent la place à l'imagination du lecteur : sur le physique des personnages, sur les lieux où ils se trouvent,… Et puis, petit à petit, grâce aux lettres que l'héroïne principale a retrouvées, l'histoire se déroule comme une bobine de fil avec un retour dans le passé, plus de 20 ans en arrière.

On y fait la connaissance de Tina, une jeune fille de 17 ans qui termine doucement ses années de lycée et qui vit une relation amoureuse avec Marco, un garçon rebelle de son âge. le tournant de ce récit se fera par la rencontre de Tina avec Simon, le père de Marco, un quinquagénaire séduisant mais qui a un peu perdu le goût de la vie.

En plus des lettres en possession de Tina, son journal intime éclaire le lecteur sur ce triangle amoureux dont la bienséance y verrait un opprobre. Pourtant, l'auteure ne tombe jamais dans le pervers. Ce livre est doté d'un style d'écriture élégant et intriguant et je n'ai pu m'empêcher de souhaiter poursuivre ma lecture pour en découvrir en quelque sorte le choix de l'heureux élu. Il est assez aisé de se mettre dans la peau des personnages et de se demander comment nous, nous aurions réagi à ces dilemmes amoureux.

Avec ce roman sur l'amour avant tout, l'auteure, Christine Orban, nous fait comprendre qu'il peut prendre de multiples formes différentes, autant qu'il y a de protagonistes dans l'équation.

C'était la première fois que je lisais un livre de Christine Orban mais ça ne sera sûrement pas la dernière. Je remercie Sarah Altenloh pour sa confiance et la maison d'édition Albin Michel pour l'envoi de ce roman à la fois tendre, mélancolique et pourtant si puissant.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          240
Est ce que tu danses la nuit ...en mon absence,c'est la question posée par un largement quinquagénaire, Simon, à une gamine de 18 ans à peine, Tina.
J'ai souvent écouté C.Orban parler de sa vie et de ses livres avec son phrasé particulier, je ne me suis jamais décidée à la lire.
Je m'offre une petite récréation avec celui ci.
Alors qu'elle part avec son époux pour un long voyage en voiture,Tina lit les lettres qui raconte un amour fou et voué à l'échec, le sien, il y a de nombreuses années. Ces lettres lui ont été remises par sa mère près de la mort.
Deux jeunes gens , Tina , elle donc, et Marco,ont une petite aventure, pour son malheur , le jeune homme présente son amie à son grisonnant de père et c'est parti pour une histoire de possession, de lutte contre la vieillesse, de jalousie, de violence de la part du fils qui ignorera qui est son rival.
J'ai aimé cette jeune fille qui ne joue pas les Lolita ou sinon à son insu. Elle découvre l'amour physique dans le confort, mais reste troublée par le fils et le père.
La fuite seulement la laissera libre de vivre et de danser si elle le souhaite.
Une écriture vive, des phrases courtes et percutantes.
"Bonjour tristesse" est un titre qui me revient tout au long de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          180
Le drame triangulaire composé du persécuteur, du sauveur et de la victime, chacun épousant un rôle selon les circonstances. Tina, du haut de ses dix-huit ans a un compagnon très antipathique prénommé Marco, le père de Marco, prénommé Simon, la cinquantaine bien tassée, homme d'affaires accompli va flasher sur Tina et la valse hésitation du je t'aime moi non plus va durer jusqu'à l'instant où l'adolescente va enfin réaliser qu'elle s'est trompée. Nous, les lecteurs, on l'avait compris dès le début que c'était mal engagé cette histoire. M'enfin Tina, c'est évident que tu n'as rien à attendre ni de l'un, ni de l'autre, ça saute aux yeux dès les premières lignes, tu n'as rien de mieux à faire que d'aller te fourvoyer dans cette histoire (t'enganer aurait dit ma grand-mère du sud-ouest) ? Ce roman est sans surprise, l'expression est directe, les personnages peu fouillés, je ne peux pas dire que je me suis ennuyé mais ce n'est pas un roman qui restera dans les annales tant tout est prévisible. Ce qui est curieux, c'est que je n'ai pu m'attacher à aucun des trois protagonistes. Vite, passons à autre chose.
Challenge multi-défis 2021.
Commenter  J’apprécie          80
Comme pour beaucoup des lecteurs qui en ont fait la critique ici, j'ai été attirée par la 4ème de couverture : l'autrice voulait parler d'un amour déplacé, d'une attirance irrésistible. Évidemment, ça intrigue.
La première partie de l'ouvrage se déroule plutôt sympathiquement, on parle effectivement d'un amour interdit. le tout est un peu naïf et plein de bon sentiments. C'est plutôt plaisant à lire.
Et puis vient le point de bascule dans l'intolérable : le viol de Tina par Marco. On peut reconnaître une chose à l'auteure : elle nomme l'acte pour ce qu'il est. C'est bien un viol. Une occasion de traiter le sujet correctement mais tout ce qui se passe ensuite est une horreur. Un déni total.
Tina trouve des excuses à Marco, se rend responsable de son attitude à lui, de son agressivité (culture du viol bonjour). Ce livre qui s'annonçait ouvert se découvre être moralisateur avant tout et celle qui passe pour la responsable de tout ce qui va mal, de tout ce qui est immoral, c'est la femme "cette salope là" (page 203).
On retrouve quelques clichés bien placés aussi comme, page 206, "Les filles de Macédoine étaient de bonnes épouses, fidèles et loyales" quand Monsieur demande à son jardinier s'il est heureux en amour (sinon vous pouvez toujours procéder à un échange ou un remboursement en appelant le service après-vente)
Page 210 : "un corps destiné à porter les enfants d'un autre" Mais merde ! Les femmes ne sont pas des incubatrices ! Ce genre de commentaire n'a plus lieu d'exister, sans compter que son avis, à elle, sur la maternité n'a même pas été abordé.
Tout ça ce n'est pas une histoire d'amour mais une histoire de possession et ce n'est vraiment pas la même chose.
"Comment une fille de dix-neuf ans pouvait déjà être une garce ?" Allô ? Comment peut-on dire ça d'une jeune fille, qui n'a rien à se reprocher, qui découvre le sentiment d'amour et les désirs qui vont avec ? Et, surtout, que doit-on comprendre ? Que toutes les femmes sont vouées à devenir des garces avec l'âge ? C'est quoi, un genre d'option qu'on active à un moment ou un autre de notre vie ? Ah oui non, pardon il est frustré, il se fait des films du coup, normal, on part dans les insultes.
Mais, bien évidemment, avec les clichés on ne s'en tient pas qu'aux femmes, page 229 les hommes en prennent aussi pour leur compte avec une description surannée de ce que doit être un homme, bonjour le carcan, bonjour le patriarcat viriliste !
u début de l'ouvrage nous lisions beaucoup le point de vue de Tina. Passé le viol, le point de vue devient essentiellement masculin, sans remise en cause de leurs pensées ou de leur vision de la situation.
La seule chose qu'on saura de l'état d'esprit de Tina ensuite c'est qu'elle se blâme de la situation ainsi que son corps "trop attirant" mais, le PIRE, l'apothéose, c'est quand même page 249 quand Tina nous explique qu'elle ne voulait pas et puis, qu'ensuite, elle a voulu. PERSONNE n'a envie de faire l'amour en plein VIOL. PERSONNE. Les mots me manquent tellement j'ai été horrifiée en lisant ça. BORDEL ! On se bat TOUS LES JOURS pour faire comprendre la notion de consentement, pour lutter contre la sexualisation systémique et l'objectification des femmes et en 2020 on voit sortir un livre qui véhicule des idées pareilles ? Merci bien ! Mille fois non, c'est intolérable !
Commenter  J’apprécie          71
Dans bon nombre de ses romans, Christine Orban décline le sentiment amoureux sous toutes ses formes, comme si elle tentait d'en capter l'essence même, ses ramifications. "Est ce que tu danses la nuit..." est un roman qui laisse la place au désir. Un désir troublant, ave un goût d'interdit. Peut-être même pourrait-il parfois s'appeler "emprise".
Tina a 18 ans. Elle est belle, jeune, encore dans la toute innocence de son charme. Elle aime Marco. Marco, lui, aime l'idée de l'amour sans vraiment savoir ce qu'il incarne. Il confond aimer et posséder. Et il y a Simon, son père qui ne sait pas l'aimer comme il faudrait.
Le jour où Marco présente Tina à son père, ce dernier tombe sous le charme de la jeune femme. Il a le sentiment de sortir d'un long sommeil depuis la mort de sa femme. Tina, elle, est troublée par l'intérêt que lui porte cet homme qui pourrait être son père. Très vite, Marco est évincé au profit de Simon.
On pourrait dès cette première partie de l'histoire parler de complexe d'Oedipe, de la peur du vieillissement et de son déclin mais Christine Orban nous embarque dans cette histoire qui se construit loin des regards car interdite aux yeux de tous. de Tina, on devine la fascination mais aussi l'importance de l'éveil sensuel, couplé au sentiment d'exister pour quelqu'un, en tant que vraie personne et non pas comme un joli trophée qu'on exhibe. Toutefois, on devine très vite que cette histoire est condamnée d'avance. On ne sait juste pas de quelle façon le drame va se jouer.
Et puis vient cette question "est-ce que tu danses la nuit" que se pose Simon. Cette question va devenir une obsession. Elle va être le prélude à la folie amoureuse. Dévoré par sa jalousie, Simon affronte l'inexorable plutôt que d'attendre qu'il vienne à lui. Ultime défense face au temps qui vieillit les âmes et les visages, il ira au bout de lui-même, de sa dignité.
Complexité des sentiments, attirance des sens, Christine Orban nous offre ici un roman aussi dérangeant que troublant. Et j'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          60
Le résumé attire, le résumé semble peu. Il convient d'essayer de ne pas trop en dire mais cela est bien difficile, mission quasi-impossible de critiquer correctement ce récit.

Il s'agira de l'éclosion de nouveaux sentiments, d'un triangle amoureux et d'amour contrarié, voire interdit. le résumé nous fait en fait écho une fois le livre terminé. "L'histoire d'une attirance irrésistible" est distillée de mots d'une parfaite tendresse et justesse. "L'échec de la morale...un amour déplacé" nous fait nous demander qui sommes-nous pour juger, tant l'écriture, fluide, de Christine Orban nous attache aux personnages et nous rendent le couple clef du roman si crédible.

La passion est maître mot ! (et l'amour…) malgré la différence aigüe d'âge et malgré le fil rouge déroutant de l'histoire du lien qui unit Marco et Simon, les deux amants de Tina. Parce que cette histoire raconte l'amour tout simplement, les sentiments purs et puissants, elle pourrait être tirée d'une histoire vraie.

Parce que j'ai ressenti beaucoup de sentiments pour les protagonistes de ce roman, j'avoue ici un véritable coup de coeur littéraire. Je ressors de ma lecture comme une âme en peine en écho à la peine insurmontable de l'un de ses personnage.

Tout en écho une nouvelle fois, fermer ce livre m'est une rupture (littéraire...tout de même!).

Commenter  J’apprécie          50
Ayant super accroché sur "Quel effet bizarre vous faites sur mon coeur", j'ai tenu bon malgré le côté vraiment fadasse loupé des premières 150 pages en voulant vraiment donner une chance à cette intrigue que je trouvais attrayante et osée. J'ai bien fait d'être indulgente et patiente car les dernières 130 pages m'ont vraiment tenu en haleine et surtout définitivement réconciliée avec l'auteure ;_) Je donne donc un 4 étoiles final à l'ouvrage qui a le mérite de vraiment "se relever" en fin de parcours...
Commenter  J’apprécie          50
Voilà un roman que l'on a du mal à lâcher , non que le thème et l'écriture en soient inégalables ; les mots coulent agréablement sans plus, et l'histoire serait banale sans le talent de l'auteure qui nous invite au travers des aspérités de la passion à constater la dure réalité des choses de la vie et de l'amour .Le rêve est exclu du récit , la souffrance d'un homme vieillissant épris d'une très jeune femme se révèle cruelle , une jeune femme prise en étau entre deux hommes (le père et le fils) aveuglée d'insouciance et d'appétit de la vie patauge dans d'inextriquables sentiments...la chute est inattendue .
Christine Orban possède l'art incontestable et déjà pouvé à plusieurs reprises de capter notre attention , de créer l'interrogation, d'installer le suspens ...lignes à découvrir sans hésitation !
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (152) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5260 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..