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Qu'elle jolie plume a Christine Orban dans ce livre.....
j'ai aimé ce cri d'amour , de long monologue ou Joséphine répudiait par "Bonaparte 'lui écrit tout ce qu'elle a sur son coeur...
Et combien son amour pour lui reste fidèle ,sincère....
Joséphine aimait l'homme....par le personnage de Napoleon ,mais son ame...
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J'aime beaucoup les livres de Christine Orban et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans celui-ci où elle se met à la place de Joséphine , femme blessée et sensible. L'auteur arrive à nous faire ressentir sa peine, sa souffrance et l'amour incroyable qu'elle ressent pour Napoléon. C'est un véritable cri d'amour ! Quelle belle histoire ! Elle nous permet de revenir sur un pan de l'histoire de ce couple au destin incroyable .

J'aime la sensibilité de l'auteur et son style tout en finesse et c'est un roman qui m'a fait aussi un effet bizarre sur le coeur tant cet amour résonne en moi et je pense en chacun de nous. Qui n'a jamais aimé éperdument ? Un superbe roman d'amour sous fond d'Histoire de France qu'il faut lire.

J'ai aimé me laisser porter au fil des pages et l'écriture emplit d'humanité de Madame Orban que je ne me lasse pas de lire.

VERDICT

Si vous n'avez pas encore lu de roman de Christine Orban vous pouvez commencer par celui-là , je suis quasiment sûre que vous voudrez lire les précédents.

A découvrir d'urgence un beau roman d'amour.
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Joséphine, répudiée par Napoléon passe son temps à noircir les pages d'un cahier. Ce texte est une longue lettre à son ex mari revenant sur leur histoire commune de leur rencontre à la dissolution de leur mariage. Un cahier qui devra être remis à l'ancien empereur exilé à l'île d'Elbe à la mort de sa rédactrice.

Ce texte débute par la convocation de Joséphine par Napoléon. le moment qu'elle redoutait est arrivé, le couperet va tomber, qui va mettre fin à quinze ans de vie commune. Même si elle s'attendait à cette répudiation pour raison d'Etat, Napoléon a besoin d'un ventre fécond pour asseoir sa dynastie, Joséphine est anéantie
quand l'Empereur lui annonce sa décision.

"Un cri finit par s'échapper de ma poitrine, un cri de détresse. J'aurais dû le retenir. Les oreilles indiscrètes collées à la porte raconteront et déformeront cette scène, mais sur le moment je n'y pense pas, je hurle avec la force d'une suppliciée avec un abandon que ni mon rang ni mon honneur n'auraient dû me permettre. je ne suis plus rien, je ne suis qu'une femme rejetée, une femme qui pleure son amour perdu, une femme humiliée qui ne peut retenir ses cris de souffrance."

Dans ce superbe roman, Christine Orban a réussi à se glisser dans la peau d'une Joséphine bafouée, détruite mais toujours amoureuse et bienveillante à l'égard de celui qui restera l'amour de sa vie et qui l'aimait profondément mais moins que son destin

"Ton désir de pouvoir a vaincu le désir de mon corps."

"Ta pâleur était celle d'un mort. J'avançai une main tremblante, et je me saisis de la plume. La stupeur avait gagné l'assemblée. Te rendais-tu compte de ce qui se passait autour de toi? L'amour sacrifié sur l'autel de la gloire. Quand l'ambition en est là, on tremble à l'idée des malheurs qu'elle peut engendrer."

L'auteure nous raconte la fin de l'histoire de ce couple au destin extraordinaire, dissout pour des raisons d'état. Elle nous décrit la fin d'un couple mais pas d'un amour . L'histoire d'un chagrin d'amour ordinaire, un chagrin d'amour universel.
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Une page d'histoire écrite sous la forme d'un journal intime. Joséphine de Beauharnais au seuil de sa vie écrit à l'homme qui fut son seul amour : Napoléon Bonaparte. Elle parle de leur amour, de leurs trahisons respectives, de leur séparation, des choix difficiles auxquels un homme d'Etat est parfois confronté, des choix douloureux et injustes qui les ont confrontés à un destin tragique : la solitude, la dissolution de leur mariage à cause de l'absence d'héritier, la perte du seul sentiment important de leur vie, l'amour. Un amour qui a traversé les années, les épreuves et a continué à les lier même après leur séparation. Un texte où percent tristesse et remords qui tourmentèrent Joséphine jusqu'au dernier jour de sa vie.
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En 1814 Joséphine sacrifiée à la raison d'état et répudiée par Napoléon va entreprendre de mettre par écrit ,sa douleur et son amour.
Christine Orban s'est inspiré de nombreux documents et témoignages et quelque soit sa part d'imagination dans ce roman,nous rentrons dans l'intimité de l'un des couples les plus célèbres de l'Histoire.

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J'ai découvert Christine Orban avec ce roman et c'est ce si joli titre qui m'a interpellé. J'ai apprécié cette lecture, l'écriture de l'auteur est fluide et ses phrases sont bien travaillées. J'ai découvert à travers cette lecture le couple Bonaparte/Joséphine, découvrir des personnages historiques à travers leur vie personnelle m'intéresse toujours et je ne suis une fois de plus pas déçue.
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Joséphine est assise à Malmaison, le château que Napoléon lui a laissé après leur divorce. Elle écrit à l'Empereur le cahier de ses pensées que son époux lira quelques jours après sa mort, le 29 mai 1814, alors qu'il revient de l'île d'Elbe. Il a voulu s'y donner la mort – oui, Napoléon a voulu se suicider – mais c'est Joséphine, qui, d'un poison plus lent, va mourir la première.

Oh, il ne s'agit pas d'un assassinat, mais d'un grand mal d'amour, né de la répudiation de l'impératrice, le 15 décembre 1809, que Christine Orban, avec une sensibilité qui parle à la fois aux femmes et aux hommes qui la lisent, nous livre dans Quel effet bizarre faites-vous sur mon coeur, du nom du début d'une lettre de Napoléon à Joséphine.

Le mal d'amour, c'est la répudiation qui l'a inoculé, cet acte unilatéral de renoncement, de renonciation même, la première abdication de l'Empereur pour des raisons d'Etat qui font dire à Joséphine : « Tu te retournais contre ton propre coeur. » Que faire quand on se sépare et qu'on s'aime ? Même pour Napoléon la décision est difficile, « peut-être au-dessus de tes forces (…), contre-nature parce que nous nous aimions encore. »

« Il ne reste rien quand l'amour est parti. » écrit Joséphine, mais pourtant, l'amour est toujours là ; on le sent à chacune de leurs rencontres. Comment l'esprit et le coeur peuvent-ils résister à tant de messages contraires ? « Mon corps ne croyait pas mon esprit. » dit encore l'Impératrice qui se laisse à dire : « de bonne foi, je finissais par me croire. »

Mais cette femme qui a connu le malheur de l'exécution de son premier mari, qui a failli elle-même mourir sur l'échafaud, et qui aura sans doute eu pour séquelles de son incarcération à la prison des Carmes, cette ménopause prématurée qui fait qu'on la répudie, connaît la justesse de leurs sentiments : « Mon tribunal intérieur ne me lâche pas. »

Christine Orban suit d'ailleurs un voeu de l'Empereur exprimé à Joséphine en ces termes : « Sois toujours juste pour toi et pour moi. » En effet, on sent le tiraillement de Napoléon, et l'on apprend que leur mariage religieux – même sans témoin – ne fut jamais déclaré nul, et qu'en fin de compte, Joséphine mourut mariée à Napoléon. Mais qu'importe cette facétie juridique, « il y a des sentiments qui sont la vie même et qui ne peuvent finir avec elle. »
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1MjexoW
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Voyons.... essayons d'être positif en ce début d'année, difficile de l'être après avoir lu ce livre...
Oui j'ai aimé le style et l'écriture fluide de Christine Orban, oui j'ai pu par moment être touchée par ce qu'elle imagine de la détresse de Joséphine pauvre amour délaissé "pour la France" mais oh la la .... que de jérémiades, cela méritait-il 263 pages ??? Peut être pour vraiment mais vraiment montrer que Joséphine s'est sacrifiée (effacée ?? pas le genre !). Reconnaissons à Ch. Orban d'avoir fouillé pour se faire une idée de l'état d'esprit de cette pauvre impératrice déchue. Je ne garderai pas ce livre.
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J'aime beaucoup l'écriture de Chistine Orban, et ici encore, cela se confirme.
Connaître les sentiments et la vie de Joséphine de Beauharnais a ici été un vrai plaisir,
mais ces écrits destinés à Napoléon traînent vraiment en longueur et en douleur. Je crois que je me suis vraiment obligée à terminer cette lecture, de laquelle j'attendais peut-être trop...
Trop de pleurs et de plaintes, que c'est agaçant ! Voyez-vous, j'en oublie même d'éprouver de la compassion...
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Cette confession imaginaire raconte la répudiation de Joséphine par Napoléon. Christine Orban imagine l'impératrice tenir un journal et nous confier à la première personne cette blessure amoureuse profonde. Une dizaine de jours avant le 15 décembre 1809, date où sera prononcé le divorce, Joséphine est conviée à un dîner par l'empereur. Il lui annonce que sa décision est prise, qu'il veut un héritier et qu'il va se séparer d'elle.
Ces pages nous racontent le manque, l'amour brisé, la détresse. Il nous apprend (ou nous rappelle), en creux, les grands moments de l'histoire en passant par l'intime, et il m'a donné envie de lire d'autres choses à ce sujet. Napoléon n'est pas du tout attachant dans le livre : c'est lui qui abandonne par ambition personnelle, qui en épouse une autre pour sa propre gloire et sa succession ; Joséphine ressemble à une femme entière, une préromantique pour qui l'amour est tout. Sa vie amoureuse/sexuelle bien remplie est évoquée plusieurs fois, mais Joséphine n'apparaît pas comme la femme très sensuelle dont elle a gardé la réputation - et dont on peut lire certains exploits dans Zoloé (pamphlet érotique), prétendument attribué à Sade.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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