En ce triste hiver de 1910, Paris se noit sous le déluge. La Seine déborde et mouille les pieds des bourgeois. Mais à la Joaillerie Verne pas question de fermer, c'est une question d'honneur, jamais de retard! Surtout pour livrer à la famille impériale de Russie leurs précieux bijoux.
Louise et Valentin y travaillent tout deux. Alors que la première est un ange, le second est un adolescent un peu rebelle qui rêve de liberté. Une proie facile pour les apaches qui voient en lui la porte d'entrée vers les pierres précieuses de la rue Vendôme.
Cette BD est une immersion dans une capitale inondée où surnagent les bandes de voyous qui se chamaillent les unes les autres tout en détroussant le bourgeois et en troussant les petites demoiselles de Pigalle.
Une atmosphère Belle Epoque agréable à parcourir.
Ce premier tome est clairement l'introduction. On y plante le décor, on y campe les personnages et on amorce l'intrigue. le tout s'oriente plutot vers un policier puisque nous avons le groupe d'apaches qui monte un cambriolage de la joaillerie alors qu'ils sont sous la bonne surveillance de la fameuse Brigade du Tigre.
Il y a matière à faire quelque chose de vraiment intéressant. L'auteur prend le temps de bien tout mettre en place, sans se presser. Il en ressort une lecture agréable.
Le petit bémol c'est l'argo utilisé à tout va dans les dialogues. Au fur et à mesure de mes lectures j'ai considérablement enrichi ce vieux vocabulaire des quartiers mal fréquenté. Néanmoins je reste encore souvent dubitative quand à certaines phrases.
Niveau dessin il y a de la qualité. les personnages sont particulièrement bien rendus et soignés. Les trognes sont sympas et expressives, les mouvements fluides et dynamiques. Un petit peu moins bien au niveau des décors qui manquent souvent de reliefs.
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2 tomes, même critique. Paris 1910, année des inondations. Galère pour les commerçants en autre pour le joaillier de la place Vendôme. Pour d'autres, c'est l'aubaine. La bande des Apaches va tenter d'enrôler Valentin, l'arpète, tandis que la brigade des tigres les surveille. En avant pour l'aventure dans Montmartre, les cabarets, les souterrains du métro envahit de rats avec l'eau qui a montée. Une lecture agréable, parfois confuse, avec un dessin et des couleurs trop appuyés à mon goût.
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Une enquête qui commence dans un Paris de 1910 et le début du métro. Au fur et à mesure on entrevoit les magouilles, les protagonistes et l'enquête. Un univers très intéressant entre le cabaret, les dessous du métro et la bourgeoisie. La question qu'on se pose est : Est-ce que l'inondation de Paris va-t-il avoir une importance ou est-ce juste pour le contexte historique qui donne un petit charme en plus ?
Les personnages maintenant. Louise fait un peu cruche (Est-ce voulue ?), on a vraiment du mal à s'attacher à elle. Contrairement à Valentin, petit voyou, petit raté, qu'on sent tiraillé et mal dans sa peau. le Fennec est un con. Deleroche un peu imbus de lui-même. Je n'ai pas d'avis sur Zoizeau.
Les dessins sont agréables sans être à sauter au plafond.
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Une BD à rebondissements qui est particulièrement réussie. Bien que de nombreuses histoires s'entremêlent, on ne s'y perd jamais. L'auteur a su nous attacher aux différents personnages, au point que l'on a véritablement envie de savoir comment cela va se finir.
Le résumé de l'histoire : Paris se retrouve sous les eaux. Au milieu de ce chantier, une jeune fille et un jeune garçon travaille à la réalisation de précieux bijoux. Mais, un dangereux personnage essaye de profiter de l'occasion, pour faire main basse sur les joyaux. La police veille au grain, mais sera-t-elle à la hauteur pour empêcher que le plan soit mis à exécution ?
Le dessin est à la hauteur du scénario : clair, précis et bien fait, bien servi par les couleurs agréables. Cet opus est réussi, et donne l'envie d'aller connaitre la chute de l'histoire.
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J'ai beaucoup aimé le début puis par la suite, les choses vont se gâter. Les auteurs par souci d'authenticité ont décidé de rester dans l'ambiance de l'époque avec le langage des rues un peu spécial. Il faut décrypter ce qui se dit dans ce Paris canaille. Il n'y a pas de traduction proposée. Bref, le lecteur doit absolument maîtriser les expressions d'époque fin XIXème – début XXème. Cela ne sera pas chose aisée.
Par ailleurs, et je continue dans le rayon des critiques, les auteurs font l'impasse sur des choses qui nous auraient sans doute intéressé (comment est morte la mère de l'héroïne, à quelle date ? etc…) mais développent d'autres qui sont peu entraînantes. Au final, on va plutôt s'ennuyer avec un scénario qui peine véritablement à convaincre. Ce n'est pas la première fois qu'on a une série sur les grandes inondations qui ont touché Paris en 1910 lors de la crue de la Seine.
Je reproche un peu à cette oeuvre de nous faire passer cet épisode douloureux pour les Parisiens comme un cliché romantique avec les gondoles vénitiennes. On remarque qu'il n'y a personne dans les rues. Il faut savoir qu'en 1910, il y avait 2,8 millions d'habitants dans Paris intra-muros contre 2,2 millions de nos jours.
A noter qu'il n'y a plus eu de crue majeure de la Seine depuis 105 ans. Paris est-elle réellement à l'abri ?
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Très belles planches avec des personnages biens rendus et de très belles couleurs. L'intrigue nous invite dans un Paris superbement bien reconstitué. Une belle évasion.
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Un premier tome certes classique mais l'intérêt réside dans le décor: "le" Paris de 1910, année de la grande inondation.
En effet, l'intrigue tourne autour d'un atelier de joaillerie, où de superbes pièces sont en cours de réalisation pour le Tsar. En arrière-plan, la pluie tombe sans discontinuer, et la Seine connait sa plus grande crue.
Une mise en place de l'intrigue fort sympathique, j'attends la suite!
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