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Critique de Malahide75
Trois ans se sont écoulés depuis le naufrage du Lusitania. Fidèles à leur promesse, les survivants recherchent toujours le responsable du torpillage. Manié par Vanderbilt et Tower, l'étau se resserre autour du colonel Meredith. Mais alors qu'est proclamé la fin de la guerre, la colère de quelques-uns ne pèse pas lourd face aux secrets et raisons d'état…
Troisième et dernier tome de « SOS Lusitania », « La mémoire des noyés » termine un peu rapidement et sommairement l'histoire.
Exception faite de Virginia, les auteurs s'attardent peu sur les personnages développés dans le deuxième tome et sur l'avancée de leur enquête durant ces trois années. La conclusion arrive donc un peu comme un cheveu sur la soupe et on ne donne pas cher de la peau du colonel Meredith, lâché par ses supérieurs et poursuivi par les survivants. Cependant, il m'a semblé que les personnages faisaient preuve d'une grande naïveté pour se satisfaire de la culpabilité d'un seul homme dans cette tragique histoire.
Le torpillage du Lusitania a été la conclusion et la conséquence de choix diplomatiques, politiques, économiques et militaires, dont les ramifications complexes et éthiques (peut-on et doit-on sacrifier des hommes pour espérer en sauver un plus grand nombre ?) peuvent faire débat. La conclusion des auteurs, sacrifier Meredith et Tower au courroux des survivants tout en montrant que les décisions venaient d'au-dessus, m'a donc paru simplificatrice. Un peu plus de questionnement de la part des protagonistes aurait été plus crédible.
Reste un beau dessin, très expressif, mais là encore, moins fouillé et travaillé que dans les deux opus précédents.
Une légère déception donc…
Troisième et dernier tome de « SOS Lusitania », « La mémoire des noyés » termine un peu rapidement et sommairement l'histoire.
Exception faite de Virginia, les auteurs s'attardent peu sur les personnages développés dans le deuxième tome et sur l'avancée de leur enquête durant ces trois années. La conclusion arrive donc un peu comme un cheveu sur la soupe et on ne donne pas cher de la peau du colonel Meredith, lâché par ses supérieurs et poursuivi par les survivants. Cependant, il m'a semblé que les personnages faisaient preuve d'une grande naïveté pour se satisfaire de la culpabilité d'un seul homme dans cette tragique histoire.
Le torpillage du Lusitania a été la conclusion et la conséquence de choix diplomatiques, politiques, économiques et militaires, dont les ramifications complexes et éthiques (peut-on et doit-on sacrifier des hommes pour espérer en sauver un plus grand nombre ?) peuvent faire débat. La conclusion des auteurs, sacrifier Meredith et Tower au courroux des survivants tout en montrant que les décisions venaient d'au-dessus, m'a donc paru simplificatrice. Un peu plus de questionnement de la part des protagonistes aurait été plus crédible.
Reste un beau dessin, très expressif, mais là encore, moins fouillé et travaillé que dans les deux opus précédents.
Une légère déception donc…
