AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782080649294
826 pages
Flammarion (08/01/1992)
4.07/5   43 notes
Résumé :
Qui était Catherine de Médicis (1519-1589), celle que l'on a appelée la reine noire ? Elle est moins noire que ses éternels voiles de deuil et moins noire que la réputation qui lui a été faite au XIXe siècle par certains romantiques. Mère de trois rois, François II, Charles IX et Henri III, elle a régné en fait sous leur nom pendant trente ans, durant la plus terrible et la plus magnifique période de l'histoire moderne. Terrible parce qu'assombrie par les guerres de... >Voir plus
Que lire après Catherine de MédicisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une vie bien étrange que celle de Catherine de Médicis, orpheline de naissance, mariée à 14 ans avec le fils cadet de François premier qui en aime une autre, stérile pendant 10 ans avant d'avoir 10 enfants.
Elle n'aurait jamais du être reine, elle l'a été. Elle pouvait penser avoir assuré la descendance des Valois avec 3 fils qui régnèrent successivement, mais ils moururent tous sans descendance et laissèrent le trône aux Bourbons.
C'est étrange que la fin de la dynastie des Valois se soit produite dans des circonstances similaires à celles qui les a conduits au pouvoir 2 siècles plus tôt, quand Philippe le Bel décéda en laissant 3 fils qui régnèrent tous et moururent eux aussi sans descendance mâle.

Jean Orieux brosse un portrait réussi de cette femme intelligente, cultivée et fine politique, mais réputée machiavélique et cruelle. La vérité est un peu plus complexe.


Commenter  J’apprécie          50
Cette biographie de 1986 est consistante , d'une grande précision , riche en information sur l'époque et la personne de la reine . Moi qui suis grand lecteur de Dumas (qui en a fait un monstre froid) , j'avais besoin d'un regard plus juste sur cette souveraine qui régna en un temps particulièrement difficile au coeur de convulsions religieuses et politiques. Jean Orieux le permet avec en prime une belle qualité d'écriture.
Commenter  J’apprécie          60
Un must read pour les amateurs de l'histoire de France et des romans policiers ,car la France, à cette époque ,ressemblait à un roman policier, intrigue, meurtre, alliance et trahison ont crée notre pays actuel ; on l'oublie trop souvent et le talent de l'auteur est de nous relater les multiples événements ayant relaté la vie de Catherine de Medicis sans un seul temps mort et en nous emmenant avec lui tout au long de ce recit somptueux: une vraie grande réussite litteraire !
Commenter  J’apprécie          40
Très difficile de résumer un pavé comme celui-ci, de plus de 800 pages et si riche en données sur le passionnant et troublé XVI siècle.
D'aucuns ont dit que ce livre s'apparente plus au roman qu' au livre d'histoire.
Peu importe, il se lit bien et nous apprenons beaucoup de choses intéressantes sur cette période où Catherine de Médicis joua un rôle de premier plan pendant plus de 30 ans, ce qui est beaucoup pour l'époque. Nous comprenons mieux certains événements graves de l'histoire de France et nous appréhendons mieux cette dynastie assez dégénérée des Valois.
Il est étrange de constater que cette femme qui a été préparée pour régner, cette femme si avisée par ailleurs, fut si aveugle pour juger ses enfants. C'est parce qu'elle était fanatique, non en religion, mais en amour maternel et droits dynastiques.
Il y a déjà quelque temps, j'avais été éblouie par la biographie de Talleyrand de Jean Orieux, voici un deuxième ébaubissement bien que vers la fin je saturais par tant de félonies, de guerres, d'atrocités.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
Commenter  J’apprécie          40
La grande et inquiétante Grande Catherine !
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le meilleur de cette folie italienne fut l'accessoire , l'inespéré,l'impalpable , l'éternel, ce fut la révélation d'une pensée nouvelle : les auteurs grecs , romains redevenus vivants , vivifiants, les arts d'une beauté et d'une richesse éclatantes dans la lumière d'un ciel plus bleu.La France connut une sorte d'expansion de l'intelligence et de sa sensibilité qui valait toutes les expansions territoriales avortées. Ce fut la Renaissance . Voilà ce que les armées royales rapportèrent d'Italie. Ajoutons la manière de manger avec une fourchette et , s'il faut tout dire , parmi les chefs-d'oeuvre antiques , elle rapportèrent aussi la vérole nouvelle.
Commenter  J’apprécie          40
Charles IX n’avait jamais été très équilibré mentalement. Il était, on l’a vu, sujet à des colères incontrôlées qui faisaient trembler de terreur son entourage. Il était alors capable de tout et, chez un roi, le pire était non seulement impuni mais effacé. A la chasse, il éventrait et égorgeait de sa main les animaux, il plongeait le bras dans leurs entrailles sanglantes. Il tuait avec délectation. Conscient de cette cruauté, il ne savait comment dompter ces impulsions qui le torturaient lui-même. Il essayait de dominer ces crises par des chasses exténuantes, des efforts physiques accablants : il aimait marteler l’enclume jusqu’à épuisement, il soufflait à mort dans un cor en faisant retentir le palais d’interminables et lugubres sonneries de son instrument ; il s’arrêtait pour cracher le sang. Il échappait ainsi pour un temps à ses démons intérieurs. Il lui arrivait de cingler les personnes de son entourage avec un fouet de chasse. Il fut surpris, plusieurs fois, à Paris, en pleine nuit, dans les rues obscures, en train d’assommer les passants qu’il pouvait trouver.
Commenter  J’apprécie          10
" Deux choses sont nécessaires pour vivre en paix avec les Français et leur faire aimer leur roi: les divertir et les occuper avec les exercices du corps". (conseil de François I à Catherine de Médicis, sa belle-fille qu'il appréciait beaucoup).
Commenter  J’apprécie          10
Le roi n’imita pas sa mère qui, dans ses moments de détresse financière, n’avait qu’une recette : prélever sur les biens du clergé. Henri III innova de façon très moderne : il institua un impôt régulier, bien réparti sur l’ensemble des Français aisés, frappant à la fois le capital et le revenu. Ce fut une abomination : il était non seulement sodomite mais en plus socialiste.
Commenter  J’apprécie          00
Catherine était non seulement la reine noire, mais une mère noire car toute sa progéniture n’a brillé que par ses tares et ses malheurs.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Jean Orieux (2) Voir plusAjouter une vidéo

Pour ou contre La fontaine
Débat a propos du personnage de LA FONTAINE et de son oeuvre littéraire, de la morale de ses Fablesmené par Bernard PIVOT. Frédéric GRENDEL développe les griefs qu'il nourrit à l'encontre de La fontaine Jean- Jacques BROCHIER explique ce qui lui déplaît dans Les Fables et la morale de LA FONTAINE. Interview de Jean ORIEUX auteur de "LA FONTAINE ou la vie est un conte" , la vie et le...
autres livres classés : biographieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (145) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3177 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}