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EAN : 9782505068013
64 pages
Dargaud (17/03/2017)
3.88/5   107 notes
Résumé :
Barcelone, 1899. Tous deux peintres, Joaquin Mir et son ami Vidal Balaguer fréquentent le fameux cabaret-galerie Els Quatre Gats. Quoique criblé de dettes, Balaguer refuse de vendre le portrait qu'il a fait de Mar, son amour, disparue quelques mois plus tôt sans laisser la moindre trace… Son comportement éveille les soupçons d'un inspecteur de police, d'autant plus que le corps d'une défunte dont Balaguer avait fait le portrait s'est aussi volatilisé…
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome comprend un récit complet, indépendant de tout autres. Il est initialement paru en 2017, écrit par Zidrou, dessiné et peint par Oriol. Ces 2 auteurs avaient déjà collaboré pour La peau de l'ours (2012) et Les 3 fruits (2015).

Sur le toit en tuiles d'une maison à Barcelone, Vidal Balaguer, un jeune peintre, discute avec une jeune femme nue sous son blouson. Ils parlent des muses. Ils finissent par faire l'amour sur le toit, sous le ciel étoilé. La scène suivante se déroule le 30 décembre 1939, dans l'atelier du peintre Joaquim Mir. Il est en train d'esquisser au crayon le sujet d'une toile. N'arrivant pas à dessiner à sa satisfaction, il indique au modèle de ce nu que la séance est terminée. S'étant rhabillée, la jeune femme observe l'un des tableaux accrochés au mur, signé Vidal Balaguer. La séance payée au modèle n'étant pas parvenue à son terme, le peintre propose à son modèle de lui raconter l'histoire de cette toile réalisée par Vidal Balaguer.

Joaquim Mir remonte au tournant du siècle, peu de temps avant 1900. Il se rappelle d'une exposition de toiles regroupant quelques-unes de ses oeuvres et de ses amis artistes : Vidal Balaguer, Isidre Nonell, Ricard Canals et Ramón Pitchot. Il était allé chercher Vidal Balaguer, attablé au café, parce qu'Augusti Puig souhaitait acheter une de ses toiles, titrée La jeune femme au mantón. Balaguer avait fermement refusé, au point de la décrocher et de partir avec dans la rue. Il avait été rejoint par Mir, et ils avaient dû se cacher dans un recoin, pour ne pas être vus par Herzog, un usurier auquel Balaguer devait une certaine somme. Balaguer réussit à rentrer dans son appartement et atelier sans être vu. Il salue son canari Stradivarius en rentrant.

Lorsque le lecteur prend cette bande dessinée en main, il en apprécie la finition avec un matériau de couverture qui évoque la texture de la toile. Il admire (discrètement) cette belle femme, sa chevelure, ses courbes, et le rendu qui évoque ces caractéristiques, plus qu'il ne les décrit de manière photographique. Il déchiffre le titre du livre qu'elle tient à la main : Crime et châtiment (1866) de Fiodor Dostoïevski. Voilà une lecture qui s'annonce comme étant placée sous le signe de l'art pictural et de la littérature. En feuilletant rapidement l'ouvrage, le lecteur constate que chaque page semble avoir été peinte, comme autant de tableaux. Certaines cases font penser aux techniques picturales de Vincent van Gogh (19853-1890). Oriol ne se contente donc pas d'une approche descriptive, il intègre une dimension émotionnelle, rendant compte d'impressions, de ressentis.

Tout au long de ces pages, le lecteur peut relever les cases évoquant le métier de peintre, ou des hommages picturaux à cet art. Cela commence page 6 avec Joaquim Mir âgé entamant une esquisse pour sa prochaine oeuvre. Il y a plusieurs tableaux dans son atelier, que le lecteur peut voir. Il a accroché des tableaux d'autres artistes aux murs de son appartement. Il y a bien sûr le tableau de Vidal Balaguer : La jeune femme au mantón. le lecteur a droit à un aperçu de l'atelier de Balaguer, à la fois pendant la séance de pose de Mar, mais aussi plus tard quand il peint une nature morte. Il aperçoit plusieurs de ses toiles dont certaines font penser à des oeuvres de Vincent van Gogh (1853-1890). S'il est un peu curieux, il peut trouver la biographie d'Isidre Nonell (1872-1911), celle de Ricard Canals (1876-1931) et de Ramón Pitchot (1871-1925), 3 peintres catalans membres du groupe du Safran. le récit est donc bien enraciné dans le milieu artistique de l'époque. le narrateur initial Joaquim Mir fut lui-même un peintre espagnol (1873-1940), représentant du post-modernisme. Il n'y a finalement que Vidal Balaguer qui soit un peintre fictif. le lecteur est un peu surpris de découvrir un article qui lui soit consacré en fin de tome, avec la reproduction d'une partie de ses oeuvres. Une petite vérification en ligne permet de comprendre qu'il s'agit d'un article réalisé pour promouvoir cette bande dessinée à l'occasion de sa sortie.

Dès qu'il plonge dans la lecture, le lecteur se retrouve totalement immergé dans un univers visuel très riche. Oriol met ses talents de peintre au service de l'histoire pour rendre compte de ses différentes saveurs. Il peut se montrer très descriptif : la vue sur les toits de Barcelone depuis le toit de l'atelier de Balaguer, le poêle à charbon de l'atelier de Joaquim Mir, l'aménagement un peu chargé de son salon (toiles au mur, tapis richement décoré, fauteuils confortables, table basse, carrelage, horloge comtoise), la Sagrada Familia en cours de construction, une vue en plongée de la foule venue admirer l'exposition de peinture, les façades d'immeubles barcelonais, l'intérieur bourgeois de l'appartement de l'usurier Herzog. Il croque les visages en fonction de la nature de la scène en y projetant également la personnalité de chacun : le visage un peu lunaire et blafard de Vidal Balaguer, parfois un peu vide, le visage à la peau tout aussi blanche de Mar, les visages plus marqués de l'inspecteur et de l'usurier comme si leur métier y avait laissé des traces.

En filigrane, le lecteur peut également noter quelques éléments attestant de l'époque à laquelle se passe le récit : essentiellement les tenues vestimentaires, mais aussi l'absence de technologie et de produits industriels de masse. de séquence en séquence, il observe les choix picturaux de mise en scène qui en racontent autant que les dialogues ou les gestes des personnages. Celle d'ouverture se déroule de nuit sur le toit d'un petit immeuble. Les personnages se détachent sur un ciel luminescent où scintillent des étoiles trop grosses. Il s'en dégage l'impression d'une féérie, rendant compte de la félicité éprouvée par les personnages. Page 6, 4 cases montrent la main de Joaquim Mir en train d'esquisser la silhouette nue de son modèle. Il se produit un effet de mise en abîme dans lequel les auteurs montrent un artiste entamer la création d'une image, incitant le lecteur à envisager la page qu'il lit de la même manière, comme la création finalisée des auteurs. Dans la page d'après une case montre le visage de Joaquim mir ressortant sur le fond coloré d'un de ses tableaux achevés, comme si les couleurs flamboyantes en arrière-plan rendaient compte de son état d'esprit agité.

En page 10, Joaquim Mir cite le nom de 3 artistes, alors que le modèle regarde leur toile accrochée au mur, et Oriol réalise 3 cases, à la manière des tableaux de Canals, Nonell et Pichot. Page 19, Malaguer rentre chez lui, et le lecteur voit l'intérieur de son appartement avant qu'il n'ouvre la porte, selon un angle de guingois évoquant celui retenu par Vincent van Gogh pour une de ses toiles. Pour des accessoires très concrets, le rendu du dessin donne l'impression que l'artiste les a réalisés à partir d'une photographie, ou même les a intégrés à l'infographie, par exemple la petite horloge de buffet dont s'empare Josefina, ou le motif de carrelage si distinctif de l'atelier de Balaguer. de scène en scène, le lecteur se rend compte que les murs de l'appartement de Balaguer et de son atelier changent de couleur. le lecteur y voit une subjectivité qui rend compte de l'état d'esprit changeant de Balaguer, au gré des événements. Arrivé au dénouement, les cases deviennent plus épurées pour rendre compte du nouvel état d'esprit de Balaguer, après avoir pris sa décision et agi en conséquence.

De fait, dès la première page, le lecteur ressent la coordination étroite entre le dessinateur et le scénariste comme si cette histoire avait été réalisée par un unique créateur. Il apprécie la richesse picturale de l'ouvrage, apportant des informations visuelles pour une narration dense et diversifiée. La scène d'introduction présente un caractère un peu onirique, une forme d'échappée de la banalité du quotidien vers un monde plus sensuel, comme si Balaguer pouvait éprouver en cet instant l'émotion qu'il exprime au travers de ses toiles. Mar est sa muse. Les auteurs ne font apparaître Mar qu'à 4 reprises au cours de cette soixantaine de pages. À chaque fois, elle est nue, qu'elle soit en train de poser, ou juste après une séance de pose, avec ou non le mantón sur ses épaules. Elle ne dégage pas une forte personnalité, si ce n'est une forme de légèreté et le fait qu'elle lise Dostoïevski. Son corps dispose de rondeurs bien présentes, sans être exagérées, la rendant un peu gironde. Parmi les différents personnages, le lecteur constate qu'il apparaît 2 autres personnages féminins qui interagissent directement avec Vidal Balaguer : Josefina qui semble plus âgée que Balaguer et qui entretient son appartement et lui prépare à manger, et Melpomène une petite fille rencontrée dans un parc. le prénom de cette dernière met la puce à l'oreille du lecteur : il s'agit de celui de la Muse du chant, de l'Harmonie musicale et de la Tragédie. Or Balaguer a également déclaré à Mar qu'elle est sa muse. En outre, un trio de femmes à différents âges de maturité (jeune fille, mère potentielle, et vieille femme) évoque les Érinyes, parfois appelées les Euménides, c'est-à-dire les Bienveillantes.

En commençant cette histoire, le lecteur ne sait pas a priori dans quel genre elle s'inscrit. Il découvre un peintre peu de temps avant le vingtième siècle qui entretient une relation charnelle avec son modèle, tout en sachant qu'elle exerce occasionnellement le métier de prostituée. Il découvre qu'il fait partie d'un cercle de peintres locaux et qu'il évite un créancier. le lecteur peut alors penser à un drame naturaliste, dans la tradition des romans d'Émile Zola. le cadrage de la narration par la discussion entre Joaquim Mir et son modèle des décennies plus tard apporte une touche de destin inéluctable à la narration puisque les événements sont déjà advenus. Cela renforce l'impression dans l'esprit du lecteur qu'il s'agit d'un drame. En cours de récit, apparaît un inspecteur qui est à la recherche de Mar qui a disparu. le récit emprunte alors quelques conventions au genre policier pour une enquête menée en arrière-plan, comme si la justice des hommes était aux basques de l'artiste, prête à l'enfermer dans la réalité concrète et les lois des hommes. le lecteur se doute aussi qu'il y a une forme d'histoire d'amour entre Balaguer et Mar, et entre Balaguer et son art. En outre, les auteurs ont soigné leur reconstitution historique et celle de Barcelone, avec de nombreuses références culturelles espagnoles : mantón, butifarra, la Sagrada Familia, cava, moscatel.

La somme de ces différentes composantes fait de cette bande dessinées l'équivalent d'un roman ambitieux et substantiel. En décrivant l'évolution de la situation de Vidal Balaguer avec autant de facettes, les auteurs prennent le risque de s'éparpiller. Mais en fait les images rappellent au lecteur que chaque séquence parle de l'art de Balaguer, de son rapport avec son art. le lecteur apprécie de lire un récit avec du suspense : découvrir ce qui est arrivé à cet artiste. Il absorbe mécaniquement les références diverses et variées, culturelles et autres, en se laissant porter par l'enquête, la découverte des informations, et les ressentis de Balaguer. Il se demande comment ce dernier va se débarrasser de son usurier Herzog. Il peut s'en tenir là de sa lecture, et s'en trouver un peu déçu par un dénouement trop surnaturel. Il peut aussi prendre un peu de recul pour penser aux autres éléments contenus dans la narration.

Pour commencer, il y a cette couverture qui repose sur un oxymore hétérogène. La couverture est donc la reproduction du tableau qui est au centre du récit. Cependant il ne s'agit pas d'une nature morte, mais d'un nu, à partir d'un modèle bien vivant. En réalisant cette alliance de 2 éléments au sens contraire, les auteurs donnent déjà une indication sur le thème du récit, sur l'interprétation que fait l'artiste de la vie de certains personnages, alors que lui est vivant. En outre, le fait que Mar lise Crimes et Châtiments oriente l'a priori du lecteur sur le fait qu'il s'agit d'un drame. Les auteurs sous-entendent qu'il s'agit des Bienveillantes, sans jamais le rendre explicite. Elles personnifient une malédiction s'exerçant à l'encontre du personnage principal. À nouveau, la nature de cette malédiction n'est pas explicite, mais comme il est question d'art pictural tout au long du récit et de muse, le lecteur comprend que la malédiction qui pèse sur Balaguer est celle de l'artiste cherchant à exprimer un absolu intemporel, à créer quelque chose d'immanent, et que ce but est devenu sa raison d'être. Il est dans la recherche d'un absolu et il vit pour cet absolu. Ce thème est repris par Stradivarius, son canari. Les auteurs montrent un petit oiseau jaune prisonnier de sa cage et qui demande (page 46) si Balaguer ne ferme jamais la porte (dans une mise en scène très habile). le sous-entendu est que l'artiste est prisonnier du monde matériel et qu'il cherche à ouvrir la porte de ce confinement par le biais de ses toiles, d'accéder à un état plus libre.

Au cours du récit, Josefina (la dame qui prend en charge les corvées matérielles de l'existence de Vidal Balaguer) finit par claquer la porte, en emportant avec elle la pendulette posée sur le manteau de cheminée. Il s'agit d'un acte banal dicté par le fait que Balaguer l'a traitée de voleuse et ne lui a pas payé ses gages depuis un certain temps. À la lumière des éléments précédents, le lecteur y voit aussi une métaphore de l'artiste libéré du temps, échappant à cette contrainte, à cette mesure. En prenant en compte ces métaphores, la fin du récit prend une toute autre dimension, et les 2 épilogues se comprennent comme un autre déroulement possible de la vie de l'artiste s'il avait pris une autre décision.

Cette bande dessinée est une réussite exceptionnelle, à la fois pour la richesse de ses images, pour la sensibilité de son scénario, et pour la synergie entre scénariste et dessinateur. le lecteur plonge dans un drame, mais aussi une enquête, une reconstitution historique, et une quête existentielle, parfaitement intégrés les uns aux autres, qu'il s'agisse des scènes, des images, ou des dialogues.
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Vidal Balaguer est un peintre endetté jusque cou mais il n'arrive plus à peindre autre chose que des commandes, des natures mortes avec des saucisses, des oranges ou du fromage pour la plupart. Ses confrères s'inquiètent mais il lui manque une muse pour peindre. Sa muse. Mar. Il l'aimait, elle a disparu.

Zidrou et Oriol nous offrent un joli roman graphique sur ce peintre totalement inconnu. La petite biographie à la fin de l'ouvrage nous apprend qu'il a disparu sans laisser de trace ou presque puisque seules 11 de ses toiles lui ont survécu.
C'est donc une biographie très romancée de ce peintre espagnol, considéré comme un prodige en cette fin de 19ème siècle mais totalement oublié depuis, que nous avons entre les mains. J'ai trouvé la narration très douce, simple, souvent poétique parfois drôle. C'est une des grande qualité des ouvrages de Zidrou. Là j'ai eu un peu plus de mal sur la part un peu fantastique donné comme explication à la disparition du peintre et de sa muse, mais elle a, elle aussi, ce petit coté poétique et imaginaire qui colle finalement pas si mal au récit.

L'ouvrage est très beau. Une couverture effet tissu reproduisant une toile de Vidal Balaguer, la fameuse "mujer del manton" qui a un rôle central dans l'histoire. Pour ce qui est du dessin, j'ai eu un peu de mal. Je trouvais les personnages trop figés et statiques, leurs traits pas assez fins et gracieux. Tout comme j'ai eu du mal avec la colorisation, association de couleurs primaires trop tranchées. Mais je leur reconnais une qualité essentielle, c'est que ces illustrations nous plongent totalement dans l'univers de ce peintre catalan. On se croirait en train de se mouvoir à l'intérieur d'un tableau, d'une de ses natures mortes. C'est donc un bon point, et surement le but des auteurs.
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Barcelone, fin 19e siècle. La ville est un berceau de l'art contemporain, elle est en effervescence. Balaguer est sans doute le peintre le plus doué de la ville. Seulement, il refuse de vendre ses toiles et est criblé de dette. Depuis quelques temps, il pleure sa muse, la jolie Mar disparue mystérieusement. Or, après avoir peint un portrait d'une défunte, la personne décédée s'est aussi volatilisée. Un inspecteur de police soupçonne Balaguer d'être responsable de la disparition du modèle et peut-être de son assassinat…
Voilà une bande dessinée originale. Les cases sembles être chacune une peinture, comme pour mieux coller au thème. La peinture est mise en valeur. Autant par l'image que par le scénario. Belle cohérence entre les deux. L'émotion est présente, palpable, l'époque est merveilleusement rendue. le scénario est costaud. Pour un peu, on croirait l'histoire vraie. Pourtant, une belle part de mystère réserve une surprise au lecteur. Un bon moment de lecture, autant pour le trait que pour le scénario. Un bon roman graphique à découvrir.
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Vidal Balaguer, illustre inconnu de ma petite personne mais je découvre que je ne suis pas la seule à la lecture de cette bd.Personnage enigmatique dont les oeuvres disparaissent tout comme lui...et sa muse adorée, Mar Noguera Monzo..Il reste peu de toile de ce peintre catalan des années 1890 ,leur découverte me fait vraiment regretté le peu d'oeuvres qu'il nous a léguées ! Il étai reconnu par ses pairs comme l'un des meilleurs d'entre eux.Oriol nous offre un graphisme magnifique aux couleurs chatoyantes,il me semble que ses dessins font partie de ceux qu'on désigne par "lignes claires".Je recommande cette lecture à tous ceux qui ne connaissent pas ce peintre car il mérite malgrè lui de rester dans les mémoires.
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Le dessin de couverture est magnifique avec cette femme qui pose nue, un livre entre les mains. Grâce à Zidrou nous faisons connaissance de Vidal Balaguer, peintre catalan dont la disparition reste un mystère. Il sera accusé d'assassinat. En effet, tous les gens qui gravitent autour de lui disparaissent. Une BD très colorée qui donne envie d'en savoir plus.
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critiques presse (6)
BoDoi
04 mai 2017
L’association des deux auteurs est cohérente et produit un album de grande qualité, à la fois littéraire et pictural.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
02 mai 2017
Une très belle histoire comme Zidrou sait les raconter, à la fois fondée et irréelle, illustrée par un Oriol en très grande forme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
03 avril 2017
Oriol et Zidrou ne se contentent pas de signer un album de BD, ils créent une légende. A découvrir absolument !
Lire la critique sur le site : Auracan
Bedeo
28 mars 2017
Un très bel hommage à la peinture et à sa force première : celle de saisir le temps !
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
27 mars 2017
Parallèle sur les vertus des 3e et 9e Art, Natures mortes dépeint le transfert émotionnel qui s’opère grâce à l’alchimique mélange de colorant et d’huile appliqué avec passion. Superbe.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
21 mars 2017
Ce magnifique écit sur les faux-semblants et le pouvoir de l’illusion, parfaitement maîtrisé sur le plan de la narration et des dialogues, est l’occasion, pour Oriol, de nous éblouir.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Elle voyait parfois d'autres hommes .Pour de l'argent,je veux dire...vous le saviez cela? et cela ne vous rendait pas jaloux?...
Mar portait bien son nom,comme la mer,elle allait et venait...mais entre elle et moi,c'était différent.J'étais...sa plage,en quelque sorte...et la plage ne demande pas à la mer où elle a passé la nuit!
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-Connaissez-vous la différence fondamentale entre un jeune de votre age et un homme du mien, monsieur Balaguer? Le jeune homme n'a que le mot "demain" à la bouche. L'homme mûr, lui, sait que "demain" n'est jamais qu'une vue de l'esprit!
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-Elle voyait d'autres hommes. Pour de l'argent je veux dire... Vous le saviez? Cela ne vous rendait pas jaloux?
-Les modèles en sont rarement. Des modèles je veux dire. Mar portait bien son nom. Comme la mer, elle allait et venait... Mais entre elle et moi, c'était différent. J'étais sa plage, en quelque sorte. Et la plage ne demande pas à la mer où elle a passé la nuit!
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Comme la mer, elle allait et venait...mais entre elle et moi, c'était différent. J'étais sa plage, en quelque sorte. p.30
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Homs n'a pas 35 ans. On verra ce que le bon docteur Homs fera d'ici 30 ans, quand il lui faudra choisir entre, de somme toute, fort prophylactiques précautions alimentaires, et le simple et délicieux plaisir d'un apéritif partagé avec une jolie jeune femme.
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