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La fleur de la sorcière est la quête de Tami, qui veut devenir un homme. Il échoue dans le village de Kariga après avoir terrassé le géant Rutu. C'est un récit de fantasy tout en nuance et douceur, l'essentiel de récit est centré sur l'attente dans ce petit village enneigé, des relations qui se nouent, de l'évolution de Tami. le graphisme est beau, pourtant les traits sont un peu raides, les formes parfois très schématiques, mais il est surtout porté par les nuances de couleurs, des surfaces en aplats se confrontent, naturelles, sensibles, au gammes subtiles, elles prennent le dessus sur le trait, quitte à ce que le dessin devienne abstrait, instaurant une ambiance feutrée, naturelle et poétique. Alors l'histoire presque naïve prend une dimension de conte initiatique plein de sagesse, merveilleux et envoûtant.
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En savoir plus sur la BD d'Enrico Orlandi : www.lisez.com/9791032404027
Voici l'histoire d'une quête, celle de Tami, né très loin dans le sud. Dans son village, tous les garçons sont exilés lorsqu'ils atteignent l'âge de dix ans. Ils abandonnent leurs foyers et partent... Ils ne sont autorisés à revenir qu'une fois devenus des hommes. Mais dans sa quête, Tami déclenche par inadvertance une querelle entre les villageois qui l'abritent et le démon Yabra. Quand le conflit prendra fin, Tami devra choisir entre faire ses preuves en tant qu'homme ou protéger les villageois qu'il a apprit à aimer.