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EAN : 9782070748488
224 pages
Gallimard (04/02/1997)
3.3/5   200 notes
Résumé :
« Mon grand-père aimait le passé.Moi, j'étais comme tout le monde: je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a d'abord Casimir (enfin, Casimir … Charles-Edouard de son nom de naissance), qui à défaut de mener la grande vie, passe son temps à la chercher dans une époque où il se sent bon à rien ; une époque qui ne lui ménage pas la moindre place ;
Ensuite, il y a le « vieillard irascible », son grand père avec qui il partage sa non-vie ; un vieillard perdu lui aussi dans son époque qui, à l'entendre, s'était mise à aller mal tout d'un coup ;
Comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi Eric, un révolutionnaire trotskiste à qui l'époque ne vaut rien non plus , mais qui, au contraire des deux autres, a la ferme intention de la changer, par la violence, bien entendu, révolution oblige ;
N'oublions pas le professeur Amédée Barbaste-Zillouin de l'Académie des inscriptions et des Belles Lettres, ami du grand père et que rien d'autre n'intéresse que son ouvrage sur la « controverse du Filioque », un sombre désaccord entre l'église de Rome et celle de Constantinople, apparue au VIII ème siècle et qui aboutira en 1054 à la séparation des Églises de Rome et de Constantinople respectivement nommées de nos jours : Église catholique et Église orthodoxe.
Tout ce beau monde se réunissant au 1bis Rue de Fleurus, chez l'ancien …
« A milieu de tout ce beau monde attendri », Leila, elle, prépare médecine… et Adeline, le veau Marengo.
On se réunit, on discute… On se réunit encore, on discute encore… Un groupe se forme. Il s'appellera « le Groupe » ! Et le Groupe ne discutera plus que d'action, locale tout d'abord : il s'agira de punir les scélérats et de rétablir la justice, Robin des bois des temps modernes… L'action s'amplifiera, deviendra internationale ; on fait et défait les républiques bananières … Ça monte au paroxysme, pour finalement aboutir à la démonstration de la vanité de l'Action.

Un d'Ormesson bien particulier, qui n'est pas sans rappeler certains opus de Gide… Un conte, une farce, une parodie ? Qu'importe les étiquettes. On retrouve tous les thèmes qui ont jalonné la « production » du grand Jean (qui rit ou qui pleure…), la vie, la mort, le bien, le mal, la philosophie, la religion, l'amour, les femmes… Et tout ça porté par une immense érudition ; et un art du zeugme inégalable : « Ils portaient nos espoirs. Nous portions leurs bagages ». Je sais c'est facile, mais j'adore ça…

Bref. Il me reste encore de cet esthète de l'oxymore et du zeugme, de nombreux volumes non lus dans ma bibliothèque, et ça me réjouit, rien que d'y penser.
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Jean d'O fait partie de mes favoris !
Trouvant ce livre en classant les ouvrages de ma femme, je me jette dessus, sachant la qualité d'écriture de l'auteur.
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Nous sommes à Paris environ dans les années 1960. Casimir, lycéen, est sous la tutelle de son grand-père, un irascible vieillard, ancien légionnaire à la coupe en brosse, grognon, mais avec un coeur gros comme ça !
Petit-à-petit se forme "Le Groupe" de six personnes qui trouvent que certains s'enrichissent aux dépends des pauvres.
Il y a Casimir, le vieillard irascible, le Membre (de diverses académies ), Eric le trotskiste et son amie Leila, kabyle aux yeux verts qui descend des Vandales, étudiants tous les deux, qui ont été acceptés par le grand-père malgré leurs opinions politiques opposées, et Adeline, la championne du veau marengo, embarquée malgré elle dans l'aventure.
Aventure, car le Groupe, pétri de valeurs morales, ne fait pas que causer ; il a décidé d'agir !
Et quelles actions !
C'est Robin des Bois, Zorro le vengeur masqué, le casse place Vendôme...
Mais les tontons flingueurs de la morale passent au niveau supérieur en importance, en nombre de "combattants", et en "protections" ministérielles : le but devient le renversement des gouvernements pourris d'Afrique ou autre avec des barbouzes du style de Bob Denard, mais toujours pour servir le Bien.
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Pour moi, c'est un conte philosophique, avec une bonne dose d'humour, car chacun des membres du Groupe a une opinion sur l'évolution de la société, mais aussi sur l'imbrication étroite du Bien et du Mal ;
et je pense que Jean D'Ormesson voudrait, comme Thomas More, ou Jean-Jacques Rousseau une société d'où le Mal serait éradiqué, mais que ces deux-là (Mal et Bien ) sont trop liés pour qu'on puisse, depuis deux mille ans que certains essayent, les séparer !
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« Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans, J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. » Cet extrait du roman Casimir mène la grande vie se trouve en quatrième de couverture de l'édition que j'ai lue, puis elle commence le deuxième chapitre. Début punché et prometteur (selon mes goûts). Beaucoup de mes meilleures lectures datent de mon adolescence et, étant enseignant au secondaire, je lis encore énormément de bouquins mettant en vedette de jeunes protagonistes. Et ce Casimir me semblait engageant, incertain de sa place dans le monde mais ayant l'honnêteté de l'affirmer, même de le crier haut et fort. C'est très réaliste, pas tous les jeunes n'ont l'ambition de vouloir changer le monde. de plus, les premiers chapitres rendent évident sa grande culture (histoire, religion, littérature, rien ne lui échappe !). Je m'attendais donc à l'histoire d'un Holden Caufiled français. En plus, il est orphelin, il vit chez son grand-père original et détraqué mais leur tendre relation nous les rend plus sympathiques. Sans oublier leur humour unique.

Conséquemment, ce roman ne pouvait que me plaire ! Hélas…

Ces premiers chapitres alléchants mettaient la table à une histoire loufoque, que j'ai trouvée difficile à suivre. Casimir semble à la remorque, son ami Éric s'engage à fond dans le socialisme, la petite amie de ce dernier, Leïla, semble être d'origine arabe parce qu'on voulait une fille de cette nationalité dans le groupe. Tous les trois, avec le grand-père, dînent régulièrement chez des vieilles relations et ils forment un Groupe, une Pléiade des temps modernes dont l'objectif m'a longuement échappé. Il s'ensuit des péripéties abracadabrantes qui ne servent que la prémisse du roman : amener Casimir à écrire cette histoire. Ça tourne en rond. Jean d'Ormesson m'a grandement déçu. Comme quoi les personnages les plus intéressants, les jolis mots et les belles tournures de phrases ainsi que le style personnel (quoique pompeux) d'un académicien respecté ne sont pas tout !
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Si vous n'avez jamais lu de « Jean d'Ormesson » et si vous hésitez à entrer dans l'oeuvre, c'est par « Casimir » qu'il faut commencer.

Ce récit philosophique est en partie autobiographique et jubilatoire.
Le style débridé change de ce qu'a produit l'auteur dans le reste de son oeuvre.
On retrouve dans le style le ton enjoué, espiègle et les yeux pétillants de l'auteur.
On s'amuse à la lecture, à la découverte des personnages, parfois caricaturaux, bien typés qui se réunissent et échangent des idées.

Une jolie parenthèse au milieu de beaucoup de littérature prétentieuse et parfois ennuyeuse qui envahit nos rayonnages
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Je préfère préciser tout de suite que Jean d'Ormesson est un auteur que je ne lis pas ou peu.... Mon dernier essai de lecture était pour "Voyez comme on danse" récit que j'avais abandonné car j'avais trouvé l'écriture pompeuse et puis même si je reconnais beaucoup de qualités à l'auteur, le côté "nombrilisme" m'agace un petit peu.

Comme c'était un livre choisi dans le cadre d'un club de lecture (sûrement en raison du décès de l'auteur) et que je suis contentieuse, j'ai refait l'essai, un peu à reculons, mais j'ai été plutôt surprise et je suis allée jusqu'au bout.

Je pense qu'à travers Casimir et son grand-père, il y a beaucoup de Jean d'O. Ce récit est à classer dans la catégorie fable, un peu philosophique. 

Casimir, son grand-père qui l'élève, l'ami de celui-ci Amédée Barbaste Zillouin (membre de l'académie des belles lettres), Adeline, la cuisinière, Erik et Leïla, les amis de Casimir, décident de devenir des Robins des Bois des temps modernes, de rendre justice . Punir les malfrats, les malhonnêtes, les magouilleurs, les profiteurs et les méchants, les tortionnaires, tous ceux qui passent à travers les mailles des filets de la justice ou qui s'en arrangent, voilà leur mission, artisanale au début mais qui très vite va prendre des proportions qu'eux-mêmes auront du mal à maîtriser.

Sur un ton vif, humoristique, Casimir, le narrateur qui a envoyé son récit à Jean d'Ormesson ........, nous décrit les aventures de ces doux dingues, qui ne cherchent pas dans un premier temps à tirer profit de leurs actes, ne recherchant qu'à appliquer une juste justice, mais très vite ils vont être débordés, le monde regorgeant tellement d'être malfaisants, et devant faire face à des frais ils vont se retrouver à la tête d'une entreprise de grande envergure, comportant soldats mercenaires. Oui car tout est fait en cohérence avec leur idéologie, bien sûr..... Mais à vouloir rendre justice, ils vont être confrontés à des situations clownesques, se retrouvant parfois à aider les tortionnaires d'hier...

Le grand-père est le maître du jeu, sympathique, aux idées très arrêtées, un peu vieille France, descendant d'une longue ligne d'aristocrates et de défenseurs de la femme et de l'orphelin, il a élevé Casimir après le décès de ses parents. Tout ce qui concerne la Querelle de Filioque (religion et mythologie), passion d'Amédée, m'a ennuyée mais elle est le prétexte à leurs réunions. 

Pour équilibrer le récit il était nécessaire d'avoir leurs opposés : Erick et Leïla, lui trotskiste, elle kabyle et puis Adeline, la cuisinière, l'intendante, la catégorie bon sens et classe ouvrière, voilà un microcosme sociétal qui va porter l'épée quand la justice fermera les yeux ou que sa balance penchera du mauvais côté.

L'auteur étant très médiatique, on entend presque celui-ci au fil des pages mais on retrouve également ses domaines de prédilection : littérature (Chateaubriand), politique, mythologie, religion avec son oeil qui frise, détournant les faits, parfois tragiques, pour une tirer une fable sur le pouvoir, sur l'engrenage mais aussi sur les petits arrangements avec les évènements et la conscience mais avec l'humour et la dérision qui le caractérisent.

L'ensemble est fluide, il y a une progression et un entraînement à suivre ces galopins, de voir jusqu'où ils vont aller même si la fin est très morale (quoique). C'est une écriture avec de l'humour mais sur un fond réaliste sur notre monde. C'est aussi une belle histoire d'amour filiale, d'amitié entre tous les protagonistes. 

J'ai aimé mais sans plus mais au moins je ne garderais pas une impression négative sur cet auteur sans que cela m'est donné l'envie de lire autre chose de lui. 
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
L'histoire se déroule dans un pays lointain, rassurez vous, bonnes gens, de l'Amérique latine. L'Archevêque d'une petite ville écrasée par de soleil et de poussière avait détourné le denier du culte pour installer sa maîtresse, qui s'appelait Esmeralda, dans une maison de rêve, baldaquins et piscine, au bord de l'océan. Quoi de plus simple? L'Eglise aussi appartient à ce monde et elle en connait les tourments. La jeune enfant se baignait, buvait du chocolat, regardait des feuilletons à la télévision et se promenait en bateau. De temps en temps, elle allait danser. Le malheur est qu'en ce temps là, et dans ce coin précisément, la famine sévissait. Les gens s'étaient révoltés. Le chef de la rébellion harcelait jour et nuit les troupes envoyées sur place par un gouvernement de coalition où, unis par une fraternité d'intérêts plus forte que leurs convictions, conservateurs et progressistes se partageaient les pots de vin. Héritier de Zapata et de Pancho Villa, ce héros des temps modernes portait le nom , bientôt dans toutes les bouches, de capitaine Marquez.
Dans une maison amie qui s'entourait de précautions pour accueillir clandestins et rebelles, le capitaine Marquez rencontra Esmeralda qui était venue rendre visite à une amie de son âge. Elle avait dix neuf ans. Il en avait trente-quatre. devinez ce qui se passa? L'amour, comme il se doit , les frappa l'un et l'autre. La rumeur de cette passion ne mit pas très longtemps à parvenir jusqu'à l'archevêque en qui se déclencha le fatal enchaînement des passions et des crimes. La jalousie l'embrasa.
Le capitaine Marquez, comme beaucoup de ses soldats, était un rebelle catholique et marxiste. Il descendait des montagnes qui lui servaient de refuge pour tuer quelques hommes à la solde du pouvoir et pour assister à la messe. Le matin de Pâques, dans une petite ville de l'intérieur investie pour quelques heures par un coup de main de ses troupes, il alla se confesser à un prêtre qui exprimait ouvertement, dans ses sermons du dimanche, sa sympathie pour la révolte. Il se trouva que ce prêtre était un agent triple, à la solde des rebelles, de l'Eglise et du gouvernement. Il n'eut rien de plus pressé que sauter à cheval, ou peut-être dans une Jeep, et d'aller trouver l'archevêque pour lui indiquer que le capitaine si activement recherché par la police et l'armée était dans la région.
La paresse ne figurait pas dans la panoplie bien fournie des vices de l'archevêque. Il ne mit pas longtemps à prévenir le chef de la Sécurité militaire. Une opération fut lancée. Le capitaine fut repéré, encerclé, arrêté, envoyé en prison, jugé par un commandant, exécuté à l'aube. L'archevêque commit une erreur. Il fit ou laissa envoyer à Esmeralda le sexe sanglant du capitaine. A ce point du récit d'Eric, le Membre poussa un cri.
Esmeralda aimait le soleil, la mer, le confort, le luxe.Elle aimait les robes, les bateaux, les parfums. elle aimait aussi, depuis peu, mais avec violence, Juanito Marquez qui avait les épaules larges, une mince moustache presque blonde et un sexe qui désormais était séparé de lui-même. En recevant cette relique qu'elle reconnut aussitôt pour l'avoir pratiquée et maniée avec beaucoup de dévotion, elle perdit connaissance. Quand elle eut repris ses esprits, elle décida de gagner la capitale sur-le-champ et de tout déballer.
Le scandale fut énorme. L'émission de télévision où Esmeralda apparut dans la robe à bretelles la plus simple, la plus convenable et la plus excitante, fut un succès mondial. Elle parlait avec des mots de la vie de chaque jour et avec une ardeur retenue. Elle parlait surtout d'amour. On l'entendit et on la vit à Londres, à New York, à Paris, à Moscou, jusque dans les îles les plus lointaines de l'océan Pacifique. Pour des raisons différentes, Esmeralda était devenue, en douze minutes, aussi célèbre qu'Ava, que Rita, que Golda, qu'Evita.
L'archevêque fut rappelé à Rome. On l'envoya au Rwanda. Esmeralda, aux dernières nouvelles, se remettait de ses épreuves sur les plages d'Hawaï.
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Peut-être le faut-il - le faut-il? parler un peu de moi. Deux mots. Pas un de plus. Les autres ne cessaient jamais, collés à leurs passions, d'être ce qu'ils étaient. Chateaubriand était un épicurien à l'imagination religieuse ; Malraux, c'était l'Asie, l'Espagne, l'engagement, le culte de l'art contre la mort ; Montherlant, de la hauteur tempérée par l'alternance ; Aragon, un paysan de Paris saisi par le communisme ; Jules Romain, l'âme des foules travaillée par le canular ; Gide, le combat sans répit et toujours contrôlé du désir et du dépouillement ; Claudel jetait sur l'univers son filet catholique. Ah! bravo! Encore bravo. Fanfares, cours magistraux et obsèques nationales. Adeline aimait son fourneau ; Proust aimait les chauffeurs, les duchesses, les pavés mal assemblés où le pied se tordait, les madeleines trempées dans le thé ; Picasso, la peinture et ses révolutions ; Einstein, l'espace et le temps en train de se confondre jusqu'à ne plus faire qu'un. Mon grand-père aimait le passé, le Professeur aimait son livre, Éric ne pensait qu'à une chose, et ce n'était pas à Leïla : c'était à changer le monde. Tout cela, qui faisait les livres et la vie, était construit sur le roc et toujours semblable à soi-même. Moi, qu'est-ce que j'étais donc, qu'est-ce que je pouvais bien être? Je vais vous le dire : je n'étais rien.
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Plus massif que jamais, Jean Gabin était magnifique.
-- Le pic à glace ! criait-il.
-- Je l'ai ! répondait Montand.
-- Eric, Leila et moi, dans la première voiture ! répétait mon grand-père pour la cinquième ou sixième fois. Adeline et le Professeur avec toi dans la seconde !
Catherine Deneuve entrait, flanquée d'un flic galonné. les deux voitures étaient en bas. Je serrais ma caméra contre un cœur en déroute. Il était onze heures et quarante-six minutes.
Coup d'œil à droite. Coup d'œil à gauche. La rue de Fleurus était vide. Nous montâmes en voiture.
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Mon grand-père aimait le passé. Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus.
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La littérature est faite pour ça : elle n'a jamais cessé de transformer des rêves en réalité, elle pourra bien, pour une fois, transformer un peu de notre vie réelle en fiction et en rêves.
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