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Critique de julienmorvan


Cela commence en fanfare, avec des accents d'"Au plaisir de Dieu" ; des personnages qui regardent vers le passé, se perdent en valeurs révolutionnaires ou attendent l'âge d'homme ; un appartement simplet près du Luxembourg, moins aristocratique ; un Membre de l'Institut, spécialiste de la querelle du Filioque. Les premières aventures de ce Groupe improvisé, improbable, réjouissent par leur juvénilité. Jean d'Ormesson s'amuse visiblement à s'inventer de nouveaux Robins des Bois, acteurs et super-héros d'une croisade aristo-anarcho-trotskiste contre l'injustice et les prédateurs du monde capitaliste.

La dernière partie, très redondante, moins inspirée, moins crédible, finirait par lasser si le roman n'avait le bon goût de se limiter à 240 pages. du reste, D Ormesson s'en amuse dans le dernier chapitre : il critique gentiment Gallimard, la télévision, les gauchistes qui s'institutionnalisent, les livres trop longs ... à tel point qu'on finit par se demander si ce manuscrit n'a pas réellement existé. Une belle pirouette finale qui justifie la lecture de ce conte - sotie contemporaine, avec masques d'acteurs vieillissants.
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