Quel mortel ennui que ce livre. Comment peut-on écrire quelque chose d' aussi soporifique. Pourtant au début j'etais assez confiante., un thème qui plaît. , des histoires sans doute hors du commun et un auteur qu' on ne présente plus ... what.'else.? Et bien pas de chance .! le style., chers amis., le style voilà ce qui fait la différence. Et c.'est la que le bât blesse. le style est lourd lourd lourd au point d' en rendre la lecture pénible. Une grosse déception donc en ce qui me concerne.
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Avec ce deuxième tome, Jean d'O continue de nous faire voyager parmi les grands auteurs, avec toujours la même aisance et donne à chacun la possibilité d'enrichir avec plaisir sa culture littéraire.
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Aussi intéressant que le premier tome, je suggère fortement cette lecture aux étudiants en littérature française: excellent résumé et vision plus élargie de ce domaine.
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Quand je l'ai lu, je suis resté emballée. D'Ormesson est enfin quelqu'un qui aime la littérature (ça, il n'est pas le seul) et qui sait la faire aimer (ça, c'est beaucoup moins courant).
Un régal pour tous ceux qui veulent de réconcilier avec la littérature, se débarrasser de l'image poussiéreuse qu'ils en ont gardé de leur lycée ...
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Découvrir la littérature par la vie des grands auteurs. C'est ce que cherche à faire Jean D'ormesson et il le fait magnifiquement dans ce deuxième tome.
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Les "Fables" de La Fontaine constituent, pour au moins 2 raisons, un monument impérissable : d'abord elles sont destinées aux enfants qui ne cesseront pas, plusieurs siècles après leur auteur, sous les régimes les plus divers, monarchie ou république, de les apprendre par coeur et de les réciter, les jours de fête, aux parents épanouis; et puis elles sont pleines de charme, de grâce, de drôlerie et de beautés.
Ecrivains, mes frères, et écrivaines, mes soeurs, si vous voulez durer, écrivez de belles choses avec simplicité et arrangez-vous surtout pour que les jeunes gens les lisent. Car le monde, vous savez bien, n'est pas fait de souvenirs : il n'est fait que de promesses, de matins et d'enfants.
La littérature n'est pas faite d'abord d'histoires, quelques belles ou séduisantes qu'elles puissent être, ni de passions, ni d'expérience : elle est faite d'abord de mots. La littérature n'est pas un message. Elle n'est pas non plus une plaisanterie, une gaudriole, un divertissement. Il y a quelque chose de presque indéfinissable, quelque chose d'obscur et de lumineux, qui règne sur la littérature : ce quelque chose est le style.
S'il fallait résumer en deux mots l'image que nous nous faisons de la littérature, nous dirions : le plaisir et le style. Ils ne cessent de se mêler et de s'entrecroiser.
Le plaisir : les histoires, l'intrigue, les personnages, la surprise et la gaieté, l'intelligence et la hauteur, le souvenir et l'espérance. Tout cela n'est rien et ne peut rien être sans le dieu mystérieux qui règne sur les mots et qui donne son statut à la littérature : le style.
Ce que nous ont appris les classiques, c'est que le plaisir du lecteur est au coeur de la littérature. La littérature pourtant n'est pas faite d'abord d'histoires, quelque belles ou séduisantes qu'elles puissent être, ni de passions, ni d'expérience: elle est faite d'abord de mots. La littérature n'est pas un message. Elle n'est pas non plus une plaisanterie, une gaudriole, un divertissement. Il y a quelque chose de presque indéfinissable, quelque chose d'obscur et de lumineux, qui règne sur la littérature: ce quelque chose est le style.
S'il fallait résumer en deux mots l'image que nous nous faisons de la littérature, nous dirions: le plaisir et le style. Ils ne cessent de se mêler et de s'entrecroiser. Le plaisir: les histoires, l'intrigue, les personnages, la surprise et la gaieté, l'intelligence et la hauteur, le souvenir et l'espérance. Tout cela n'est rien et ne peut rien être sans le dieu mystérieux qui règne sur les mots et qui donne son statut à la littérature: le style.
Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés.
Jean d'Ormesson, le charmeur #onpc #shorts