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3,38

sur 447 notes
Ouf ! J'ai enfin réussi à venir à bout des 700 pages de l'édition de ce livre que j'ai emprunté à la bibliothèque. C'est mon premier Orsenna, et sans doute le dernier. Si le début du roman m'a bien plus, je me suis lentement enlisée dans un ennui abyssal mais refusant par orgueil d'en abandonner la lecture. L'auteur m'apparaissait comme quelqu'un de plutôt respectable mais après en avoir fini avec l'Exposition coloniale, il me laisse l'impression d'un vieux cochon libidineux. Beurk !
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Avis : Pas trop aimé même si irregulier avec de bons passages. Difficile à suivre
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Je ne comprends absolument pas comment ce livre a reçu le prix Goncourt ...

J'ai été très déçu par l'histoire, la (non)vie de Gabriel qui rencontre 2 jeunes filles lors d'une courte traversée de la Manche ... jeunes filles dont il tombe amoureux ... et s'en suivent 600 pages de non action !

Bref une lecture à oublier au plus vite, même si, il est vrai, le style est bien léché !
Mais le style ne suffit pas pour me faire apprécier un roman ...
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L'exposition coloniale/Erik Orsenna
Prix Goncourt 1988
Académie française
le narrateur de cette longue histoire s'appelle Gabriel : il nous parle de lui soit à la première personne, soit à la troisième et alors avec une certaine distanciation. Il est né en 1883 à Levallois paradis des chevaux et des fragrances campagnardes. Louis, c'est son père libraire abandonné par sa femme une semaine après la naissance de Gabriel. Marguerite, c'est sa grand-mère, libraire veuve, mère de Louis. Les lointaines racines familiales sont mexicaines nous explique Gabriel. On l'aura compris, il évoque dans ce récit ses souvenirs cinquante années plus tard, retiré maintenant dans sa confortable maison de Cannes la Bocca .
Gabriel passe son enfance au milieu des livres évidemment. Et à force de lire, le rêve est devenu une seconde vie pour les Orsenna qui affabulent sur tout sujet ayant rapport avec les colonies françaises. ‘La vraie maladie grave de la famille Orsenna, c'est le rêve » dit Louis à son fils. Des rêves tropicaux qui feront long feu.
C'est vers Londres que Gabriel va faire ses premières armes de conférencier ou plus exactement de conteur diplomate dissertant sur le positivisme et la philosophie d'Auguste Comte. Il faut bien gagner sa vie et ce de façon discrète car les femmes n'aiment pas les efforts trop visibles. Beaucoup d'argent à gagner discrètement : voilà le secret des bonnes relations avec les créatures féminines lui explique Markus Knight, le père et le mari de trois créatures de rêve, rencontré sur le bateau traversant la Manche.
Sa passion pour le caoutchouc mène ensuite Gabriel vers Clermont Ferrand, la capitale du pneumatique. Il a toujours, tapie au fond de sa poche, une balle de mousse qu'il pétrit sans relâche. Il retrouve bientôt la famille Knight à Paris et part en conquête des jeunes filles Ann et Clara : le problème est qu'il les aime toutes les deux…Nous sommes alors à l'été 1913.
Puis ce sera l'installation au Brésil à Belem avec sa toute jeune épouse pour une mission inattendue dans une plantation d'hévéas. D'aventure en aventure, le couple périclite et le retour à Paris en deux temps connaîtra un bien curieux quoique prévisible épilogue tant et si bien que Anne et Clara retrouvées s'écrieront lors de présentations : « Nous sommes la femme de Gabriel Orsenna ! » On ne peut s'empêcher de penser au cas de Sigmund Freud qui marié à Martha aurait eut une relation régulière avec Minna sa soeur qui vivait avec eux. Pour Gabriel, la grande affaire devient les pneumatiques et les automobiles jusqu'au jour trente cinq ans plus tard où il tombe en disgrâce quand les allemandes et les italiennes font parler les chevaux. À la traîne les Bugatti, Delahaye et autres Talbot !
Ce roman de 700 pages absolument picaresque et baroque m'a rappelé le monde de Gabriel Garcia Marquez. Avec un humour décapant de tous les instants : « Il m'invita dans l'un de ces restaurants de quartier où les tables se touchent et les conversations s'emmêlent. On perd vite le fil. Pour un peu on repartirait avec la vie du voisin de gauche… » ou encore : « Dans la recherche, ce n'est jamais le chef qui cherche ! » « La circulation viendra à bout de l'automobile. » Affirmation prémonitoire de l'auteur quand il écrivit ce livre en 1988.
1929 : on retrouve Louis le jeune père de Gabriel, dont la vie n'est qu'une succession d'escales féminines, qui s'affaire au Ministère des Colonies rue Oudinot pour organiser l'Exposition Coloniale qui est prévue pour 1931. Un manifeste du parti communiste, avec les signatures entre autres d'Aragon, Eluard, Breton et Char, s'élève contre cette manifestation colonialiste et désespère Louis qui voue ces écrivains aux gémonies.
1939 et la Seconde Guerre Mondiale, la Débâcle et les archives qu'on brûle à Paris envahi. Gabriel et Louis doivent s'adapter car comme ils disent, la guerre ne dispense pas de trouver du travail de même que le cancer n'empêche pas d'attraper un rhume ! Puis Gabriel va connaître les aléas de rejoindre Londres et la France libre pour passer son temps au téléphone sans voir la Tamise. Cela rappelle le Désert des Tartares !
Plus tard Louis se lance dans une aventure risquée de vente de bicyclettes en Indochine et Gabriel perd sa trace. Il se lance alors à sa recherche à travers tout le pays. En vain. Ce sera le retour final à Cannes la Bocca où l'attendent Ann et Clara.
Un roman que l'auteur a mis huit ans à écrire et qui fourmille d'anecdotes concernant la société de la première moitié du XXe siècle. Une histoire qui met en valeur la complicité et l'amour d'un père et de son fils durant soixante dix ans de vie commune ainsi que l'amour du fils pour deux fillettes au départ, un amour qui ne s'éteindra jamais malgré les séparations, les voyages, les tentations, les chaos de l'histoire et l'âge venant.
700 pages, dont je suis allé jusqu'au bout malgré quelques réserves que je cite un peu plus loin, de sourires et de situations cocasses. Un roman jubilatoire et généreux, plein d'humour et de délicatesse où la verve et l'imagination ainsi que le ton moqueur et frondeur de l'auteur font merveille dans un foisonnement de personnages évoluant partout dans le monde, du Brésil (Belem, Manaus) en Indochine (Saïgon, Tay – Ninh, Hué, Hanoï), en passant par l'Auvergne (Clermont Ferrand) et l'Autriche (Vienne).
Un bémol cependant : quelques longueurs conduisant parfois le lecteur vers l'assoupissement ; aussi un certain manque de charisme des personnages qui évoluent comme des ombres. le monde d' Erik Orsenna n'est pas toujours facile d'accès, mais ce roman mérite l'effort avant le plaisir d'être lu.
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Le point fort de ce livre tient dans l'imagination débordante de l'auteur qui fourmille d'idee et a cree un roman qui a maintenu mon interet du debut a la fin.Son histoire de cette famille suivie sur plusieurs générations est cohérente et je l'ai suivie sans jamais me perdre.Quelques longueurs néanmoins existent mais l'ensemble reste agréable a découvrir.
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J'ai enfin terminé ce livre après beaucoup de difficultés à rester motivé pour avancer la lecture.
Ce n'est pas que ce livre n'est pas intéressant... le style d'écriture, la manière d'aller et venir entre les époques et les liens avec L Histoire m'ont d'ailleurs beaucoup plus. Mais je n'ai simplement pas été "pris" par le récit.
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Je n'ai pas terminé ce livre qui ne m'a attaché ni par son histoire ni par sa forme.
L'auteur a imaginé une histoire, il la raconte. Bon.
Il la raconte bien, il faut le reconnaître, l'écriture est agréable, avec quelques formules bien trouvées... Mais on est quand même loin De Stendhal ou Mauriac.
Quant à l'histoire elle-même... j'ai dit quelque part déjà (à propos d'un roman de BHL (ah, cette manie qu'ont les journaleux d'inventer des TLA (three letter acronym) pour les vedettes comme on invente des noms pour les lessives ! Comme si je me faisais appeler JPP, qui de toutes façons est déjà pris par Papin)) que je n'aime pas les romans-catalogues. Là, on est dans ce cas. Un catalogue des situations amoureuses compliquées, des cas de familles recomposées ou décomposées, des lieux et des thèmes les plus divers. Non que je sois à tout crin pour l'unité de lieu, de temps... mais trop c'est trop. Et c'est trop facile.

(Ils étaient rares, il y a quelques années, les livres que je ne terminais pas. Ils ne le sont plus, à mesure que je crois de moins en moins aux histoires et m'attache de plus en plus à la forme.)
Lien : https://www.edilivre.com/app..
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Le terme est à prendre au propre comme au figuré. Il y a d'abord la vie de ce Gabriel Orsenna, tiraillé entre deux soeurs et le caoutchouc. Fils d'un inconstant, Louis, et petit-fils d'une nostalgique, Marguerite, c'est un roman plein de rebondissements, un roman historique aussi qui nous livre l'histoire d'une famille, et plus particulièrement d'un homme, à la fin du XIXème siècle jusqu'à l'après deuxième guerre mondiale. Et puis, il y a cette passion, la passion pour l'Empire, les colonies, et donc, les expositions coloniales.
Pour avoir déjà lu plusieurs ouvrages de Mr Orsenna, on retrouve ce style que, personnellement, j'adore. Plein de sous-entendu, de pureté, de raffinement, avec ce trait d'humour si fin. Et puis le sexe qui occupe une place assez importante dans ce livre, avec là encore des descriptions à la fois chastes et drôles, pures et intenses. Toutefois, ce style s'étend, en devient long sur la dernière partie (qui est franchement ennuyante). Peut-être est-ce à cause de ma lecture simultanée de Contemplations de Hugo (qui peut rivaliser avec Victor ?)...
Toujours est-il que, je dois l'avouer, j'ai été quelque peu déçu de ce prix Goncourt, surtout au regard du roman Longtemps ou de sa biographie sur La Fontaine. Ici, pour moi, Orsenna n'est pas au sommet de son art.
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Roman d'amour et d'aventures, avec un humour parfois déconcertant.

Des amours difficiles dans la famille. Celle de la grand-mère Marguerite n'a duré qu'une semaine, mais elle a toujours gardé la nostalgie de son hidalgo en élevant son fils Louis, puis son petit-fils Gabriel, le héros du livre.
La mère de Gabriel, elle, a quitté son mari à la sortie de la maternité et n'a plus jamais revu son fils par la suite. Louis, le père, aura ensuite une vie de séducteur et d'amours éphémères, attendant toujours de tomber sur la bonne personne.
Quant à Gabriel, il est amoureux de deux soeurs, il en a épousé une, ce qui ne l'empêche pas de faire l'amour avec l'autre. Et aussi avec bien d'autres rencontres.

Gabriel a aussi une passion insolite : le caoutchouc. Il deviendra « pneumatologue », spécialiste des pneus. Son engouement pour le caoutchouc s'exprimera par une balle qu'il fait rebondir aux moments de stress, mais le fera voyager jusqu'aux forêts d'hévéas du Brésil. Son parcours à travers le 20e siècle l'amènera aussi à Londres, à Vienne et même en Indochine.

Un livre qui faisait 701 pages dans l'édition que j'avais en main et j'avoue avoir trouvé la lecture longue et parfois insipide. Peut-être parce que je n'ai pas développé d'émotions positives pour les protagonistes dont les comportements et les relations amoureuses frôlent la psychopathologie. Peut-être aussi que des pointes d'humour trop typiquement françaises m'ont échappé.

Un avis mitigé pour ce roman, même si j'ai apprécié les aventures et la trame historique.
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Je n'ai pas du tout accroché à ce roman très célèbre d'Erik Orsenna que je trouve par ailleurs très intéressant lorsqu'il parle. C'est très foisonnant, il se passe beaucoup de choses, mais on a l'impression que l'histoire qu'il raconte ne compte guère pour lui, ou du moins qu'il aime écrire, faire des digressions, des pas de côté mais qu'il se laisse emporter par son propre plaisir, un peu comme ces personnes qui parlent sans s'arrêter pour le simple plaisir de parler... Bilan, je me suis rapidement désintéressé de l'histoire et n'ai pas du tout accroché à son style mi-recherché, mi-relâché...
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