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EAN : 9782253146674
412 pages
Le Livre de Poche (01/06/1999)
3.63/5   188 notes
Résumé :

Il était une fois Gabriel, un homme marié et fidèle. Pour fuir les tentations, il se consacrait exclusivement à son métier de paix et de racines: les jardins.

Que Dieu soit maudit et tout autant célébré dans les siècles des siècles! Par jour de grand froid, une passion arrive à notre Gabriel.

Elle s'appelle Elisabeth, c'est la plus belle femme du monde.Hélas, deux enfants l'accompagnent et un époux l'attend: commencent le mirac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Si l'écriture de Eric Orsenna me réjouit totalement, tant elle est imagée, forte, très soignée, les personnages évoqués ici me laissent froide. Non je ne suis pas entrée dans cette histoire d'adultère consommé sans jamais l'être vraiment, j'ai trouvé le roman interminable... en effet le titre est fort bien choisi: pour moi, ce récit a duré trop longtemps.
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Longtemps
Erik Orsenna
Ca ne m'est longtemps arrivé : je lis un roman. Un roman sur l'amour, avec un héros amoureux d'une femme au charme surnaturel et la beauté divine.
Je lis ce livre temps de trois jours déjà, sans hâte , en le savourant, et je pense, tout en lisant, que la littérature, quand même, d'abord et jusqu'à la fin, c'est le talent, et pas seulement l'intelligence, l'érudition ou le partage d'expérience de la vie réelle. Que c'est pareil comme pour la peinture : on peut apprendre le dessin et la perspective, mais on n'est jamais un bon peintre si l'on n'a pas du sens de la couleur , qui vient du Dieu.
Je lis le roman d'Erik Orsenna qui s'appelle « Longtemps ». Je le lirai encore 3 ou 4 jours, sans impatience d'apprendre comment tout ça va finir. Parce que de toute façon l'action n'a presque pas d'importance, il ne s'agite pas d'une vie réelle mais d'un rêve. On n'apprend rien sur cette vie, on savoure les couleurs.

J'ai fini le livre. Désolée, ça n'a pas marché, finalement : à peu près à la moitié du parcours ma volonté de continuer, de croire à ce que je lis, a commencé diminuer et j'ai dû forcer ma patience, sauter des pages pour ne pas abandonner ma lecture. La beauté des mots ne me suffisait plus, je cherchais un minimum, des traces de logique, de ressemblance avec la vie réelle , de la morale, en fin.
Cela c'est passé au moment où les amants décident de faire un enfant pour le compte et à la charge du mari officiel de la héroïne.
Suivent les explications de l'auteur que l'enfant qui résulte d' un amour très grand devrait être un génie, un grand artiste , au moins, et donc, l'idée est bonne. Elle est bonne aussi pour la femme, qui ne voulait pas divorcer mais voulait prolonger à l'infini sa vie adultère . L'enfant pourrait l'aider dans ses intentions.
Et pour l'homme qui , de son coté, pensait à la prolongement de sa lignée.
Un zeste d'ironie pour assaisonner le plat : l'enfant résultant devient un banal comptable dans sa vie.
La vie des amants continue avec les pauses qui durent jusqu'à cinq ans. L'homme gagne en expérience, riche et diverse, en pensant toujours à sa bien-aimée. La femme travaille et s'occupe de sa famille légale -son mari et ses trois fils.
Dans la continuité de cette histoire , le surnaturel joue un rôle très important : les personnages pratiquent couramment la télépathie pour communiquer. Cela ne me gêne pas, je sais, j'ai des preuves d'existence de télépathie, mais celle d'Orsenna ressemble trop à un smartphone ,en ce qui concerne la précision des détailles,entre autres. C'est de cette manière que la femme apprend l'apparition d'une véritable rivale potentielle et décide, après 35 d'ans d'hésitation, de quitter sa famille et rejoindre son amant parti en Chine. Définitivement, cette fois.
L'apothéose : les deux vieux se préparent à la mort, ensemble.
En conclusion , je ne regrette pas mon temps consommé, la beauté de la langue d'Orsenna est réelle , mais ce serait tout que je me souviendrai de ce roman , plus tard.









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Lire Erik Orsenna, c'est comme le voir à la télévision avec son sourire et son regard plein d'humour. Il y a beaucoup de légèreté et d'élégance dans son style très agréable à lire parce que clair et érudit, mais sans ostentation.
Longtemps est un roman qui raconte une histoire d'amour dont les protagonistes veulent qu'elle soit légendaire.
Cet amour est omniprésent, bien que parfois le récit soit décousu. Il y a des sortes d'entractes qui n'ont pas grand chose à voir avec l'histoire et qui peuvent surprendre. On y parle alors de personnes qui ont peut-être existé... ou peut-être pas. On ne sait pas bien.
Conclusion: c'est plaisant à lire mais ça ne reste pas forcément en mémoire.
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Longtemps (1998)
4ème de couverture
Il était une fois Gabriel, un homme acharné à demeurer ormal. Par normal, il entendait marié une seule et bonne fois pour toutes. Et, pour se prévenir de son hérédité ô combien nomade, il s'était choisi un métier de paix et de racines : les jardins.
Que Dieu soit maudit et tout autant célébré dans les siècles des csiècles.
Par un jour de grand froid, une passion arrive à notre Gabriel. Elle s'appelle Elisabeth, c'est la plus belle femme du monde. Hélas, deux enfants l'accompagnent et un époux l'attend : commencent le miracle et la douleur de l'adultère durable. Non les frénésies d'un passade, mais 35 années d'un voyage éperdu.
A Paris, Séville, Sissinghurst, Gand, Pékin, ces deux amants à l'ancienne, vont se fuir et se retrouver dans les larmes, les vertiges éblouis du corps et la géographie.
Peu à peu, ils vont s'inventer la seule demeure qui résiste aux protestations de la morale : une légende.
Ils vont découvrir que la seule vérité, la seule dignité, la seule aventure, c'est le temps. Voilà le portrait de cet animal indomptable et démodé.
Pour ma part, le début, je me suis accrochée, je trouvais cela très agréable à lire, puis petit à petit je me suis perdue dans les méandres de ce monsieur Gabriel, j'en étais arrivée à devoir revenir en arrière car je m'y perdais. Certes, l'écriture et superbe, mais la longueur et tous ces tiraillements, ces reflexions,etc…. m'ont franchement lassées

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En refermant ce livre, je suis déçue...j'avais lu beaucoup de critiques enthousiastes, je m'attendais donc à être emportée par cette histoire d'adultère...
Est-ce parce que j'appartiens à la triste catégorie des gens "normaux" autrement dit "mariés une seule et bonne fois pour toutes" que je n'ai pas compris les choix d'Elisabeth et de Gabriel ? Peut-être...
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages : elle, elle m'a semblé trop égoïste, lui, trop effacé, ils ne correspondent ni l'un ni l'autre à l'image que je me fais d'amants passionnés, j'ai donc eu beaucoup de mal à comprendre que leur histoire dure si longtemps...
Je sais que ce n'est pas l'avis majoritaire concernant ce livre, certains retiendront plutôt la culpabilité d'Elisabeth, la tolérance de Gabriel et leurs efforts incessants pour construire leur "légende"...
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Et là, dans ces allées désertes, dans l'air du soir rosé par les derniers rayons du couchant, la vérité était apparue, évidente, implacable : les plantes faisaient honte aux humains. Elles aussi naissaient, vivaient et mouraient. Elles aussi avaient leurs amours et leurs tracas. Mais elles ne jugeaient pas nécessaire, pour autant, de prendre le ciel à témoin et d'empoisonner l'atmosphère par des sanglots et des hurlements. Elles se contentaient d'être.
La vie végétale était aussi diverse, joyeuse et désespérée, aussi vivante que la nôtre. Elle nous donnait simplement un exemple de silence et de dignité.
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Quand une femme est la douceur et le trouble, l’amusement et la gravité, la nouveauté et la mémoire, le voyage et la demeure, quand, du plus loin qu’elle s’approche, une vague monte en vous, survolée d’oiseaux muets, quand le grain du moindre endroit de sa peau se lit comme un chant grand ouvert au-dessus d’un piano, quand ses yeux se plissent, n’osant pas tout à fait sourire, quand ses cheveux d’un seul mouvement balaient les jours et les jours passés à l’attendre, quand aux cotés de son cou quatre jugulaires battent une mesure effrénée, quand la nuit et l’ennui et le froid tombent à l’instant sur le reste de la Terre, quand à l’oreille déjà résonne le petit mot futur du bonheur, « viens », quel homme digne de son nom refuse ce miracle et choisit de fuir en invoquant l’inconfort d’aimer ?
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Que faire dans la nuit près d'une femme qui pleure? Du bout des doigts toucher ses joues salées? Lui prendre la main droite sans rien dire? Lui proposer de l'eau sucrée ou du tilleul brûlant? Fabriquer pour elle un silence plus doux que des bras et veiller sur elle quand, enfin, en même temps que l'aube arrive, elle cède au sommeil?
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Quand une femme prend la peine de revenir vous dire "c'est fini", c'est que tout commence.
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Depuis sa rencontre avec Elisabeth, sa vie s'était changée en un très éprouvant périple : pour quelques heures d'escales lumineuses, il devait naviguer des jours et des jours sur un océan désert, sans le moindre souffle, ni courant, ni soleil, une mer poisseuse, étouffante de silence puisque ses tympans restaient sourds à toute sonorité qui n'était pas la voix aimée.
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Au programme :
• Objectif Terre : L'urgence climatique au coeur des réflexions de nos invités, Erik Orsenna, Marion Cotillard, Alain Juppé, Thomas Pesquet ou encore Julian Bugier. • Vivre deux cultures : Quand l'historien Benjamin Stora ou le réalisateur Alexandre Arcady nous ont confié leurs souvenirs d'Algérie, l'exil forcé, le déracinement et leur nouvelle vie en France, à laquelle Enrico Macias n'en finit pas de faire des déclarations d'amour.
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