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Petit précis de mondialisation tome 1 sur 6
EAN : 9782253121947
307 pages
Le Livre de Poche (31/10/2007)
3.77/5   397 notes
Résumé :


Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs.

On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Depuis des années, quelque chose me disait qu’en suivant les chemins du coton, de l’agriculture à l’industrie textile en passant par la biochimie, [...] je comprendrais mieux ma planèt... >Voir plus
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sur 397 notes
Erik Orsenna occupe une place à part dans le monde français des lettres. Ce n'est pas à proprement parler un écrivain bien qu'il ait remporté le Prix Goncourt et ait été élu à l'Académie française. Il est trop dilettante pour être réduit à n'être qu'un haut fonctionnaire alors même qu'il est titulaire d'un doctorat d'Etat en économie, qu'il fait figure de spécialiste des questions africaines, qu'il est passé par les cabinets (Jean-Pierre Cot puis François Mitterrand) avant d'intégrer le Conseil d'Etat. Depuis vingt ans maintenant, chacun des ouvrages de cet écrivain éclectique rencontre le succès, qu'il s'agisse des romans ("L'exposition coloniale", "Madame Bâ"), des biographies ("Portrait d'un homme heureux. André le Nôtre"), des fables ("La grammaire est une chanson douce", "Les Chevaliers du subjonctif").

Avec son « Voyage aux pays du coton », Erik Orsenna a une fois encore rencontré un grand succès. Sans doute sa réussite tient-elle à la facilité de lecture de ce petit livre distrayant qui nous amène aux quatre coins du monde, du Mali à la Chine, en passant par les Etats-Unis, l'Ouzbékistan, l'Egypte … le prétexte à ce livre (réaliser un reportage pour Arte) comme sa structure (une quarantaine de courts chapitres organisés autour d'un lieu et d'une rencontre) ne sont pas sans analogie avec "American Vertigo" sorti quelques mois plus tôt et lui aussi consacré par le succès public. Sans doute Erik Orsenna ne goûterait-il guère d'être comparé à Bernard-Henri Lévy : il faut lui reconnaître qu'il est moins orgueilleux que BHL et garde toujours à l'égard du sujet qu'il traite une distance ironique. Mais, comme le road movie américain de BHL, on peut reprocher aux voyages d'Orsenna leur superficialité.

Car que retient-on de son livre ? Sans doute quelques rencontres déroutantes : le conservateur du musée du coton du Caire, le secrétaire général du puissant lobby cotonnier américain, l'alcoolique directeur d'un kolkhoze ouzbek … Chacune de ces rencontres stéréotypées est l'occasion de découvrir un pan de l'industrie cotonnière – la pauvreté des Maliens, le protectionnisme des Américains, l'hyper-libéralisme des Brésiliens – mais elles ne nous disent rien sur l'économie générale du coton. Il faut attendre les quinze dernières pages du livre pour que Orsenna nous livre ses « conclusions » (au pluriel) décapantes. Alors que tout l'ouvrage – ainsi que ce qu'on connaissait de son auteur – laissait augurer une critique en règle de la mondialisation libérale et de ses effets néfastes sur les cultures locales, ces quinze dernières pages stimulantes combattent quelques idées reçues : l'idée qu'existerait un prix « juste » du coton et qu'un commerce équitable serait possible, que la logique de la mondialisation aurait fait éclater les solidarités familiales, les patriotismes chauvins, que l'économie se serait dématérialisée. Et Orsenna de se demander, au retour de ce long périple sur la planète laborieuse si la France, obsédée par ses loisirs, ne serait pas sur la pente du déclin.
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Après « Portrait du Gulf Sream : Éloge des courants » en 2005, Erik Orsenna nous invite au « Voyage au pays du coton ». En fait un voyage au confluent de l'essai, du roman et du carnet de voyage ; et finalement un récit sous titré « Petit précis de mondialisation »…

Pas si « précis que ça, en fait. Mais on en voudra pas à l'auteur tant le texte est parfois beau, souvent teinté d'humour, mais toujours élégant.
Et pourtant, un sujet qui ne se prête guère à la « belle écriture » : l'histoire du coton et des gens qui le produisent .

Cartes à l'appui, Erik Orsenna se met en quatre pour décrire le circuit du coton dans un monde globalisé ; un ouvrage quelque peu militant dans sa dénonciation de la politique subventionniste des Etats-Unis… et du fonctionnement de l' O.M.C. (Organisation Mondiale du commerce).
Embarquement immédiat ! Destination le Mali, le Mato Grosso au Brésil, l' Ouzbékistan, la Chine et les États-Unis où la production massive et aidée menace de ruine les producteurs des pays en voie de développement…
Finalement, un ouvrage qui conviendra à tous par son coté polymorphe : au militant écologiste et antimondialiste pour sa critique de l'impérialisme des puissants ; au voyageur pour son coté périple circumterrestre ; au scientifique pour le côté technique de production et effets induits… Et enfin à tous pour la qualité de l'écriture.

Un ouvrage qui, s'il ne fait pas référence côté scientifique, permet une approche vulgarisée de certains problèmes liés à la « globalisation » qui ne manqueront pas d'occuper les esprits des générations futures.

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Erik Orsenna est curieux de savoir d'où vient le coton qui nous habille aujourd'hui. Alors, après une rapide introduction sur l'histoire de la fibre, il nous emmène aux quatre coins du monde visiter des types d'exploitation bien différents, de la culture familiale encadrée par la compagnie publique malienne aux grands champs des propriétaires brésiliens, des kolkhozes ouzbeks qui ont asséché la mer d'Aral aux champs des bons fermiers texans. Puis il visite aussi, sur d'autres continents, Alexandrie la ville qui a rayonné du commerce et la capitale mondiale de la chaussette en Chine.
Avec lui, on découvre les tensions d'une agriculture pas toujours productiviste, les progrès offerts par la mécanisation et les OGM, la force d'une matière première qui se nourrit autant d'eau que de sueur, et le libéralisme à géométrie variable de pays comme les États-Unis. Son petit précis de mondialisation, à travers l'exemple du coton, nous fait voyager dans un monde où les commerçants suivent les cours des produits sur Internet tandis que des fermiers s'appuient sur des subventions désuètes pour subsister. Éclairant et plein d'humour, il se lit avec plaisir, sans la lourdeur d'un cours d'économie ou de géographie, mais avec beaucoup de rigueur pour qui tient aux chiffres. Un régal, que je conseille à tous ceux qui ont encore un peu de mal à comprendre que les frontières sont des illusions depuis quelques décennies maintenant.
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Un voyage enrichissant, instructif aux pays du coton, un petit précis sur la mondialisation qui s'est organisée autour de l'exploitation du coton.

« Pour récolter, on a besoin de bras. Une mondialisation s'organise. L'Afrique, pour son malheur, entre dans la danse. L'industrialisation et l'esclavage avancent main dans la main. Tandis que Manchester et ses alentours se couvrent d'usines, Liverpool devient, pour un temps, le centre de la traite des Noirs. »

Et les conséquences de la culture du coton sur l'environnement, rentrant en jeu dans l'assèchement de la mer d'Aral, sur la santé, les conséquences d'une accélération par l'homme des horloges de la Terre.

Une longue et belle route du coton de par le monde, sur cinq continents, du Mali au Texas, où la gloire est au lobby, du Brésil, la plus grande ferme du futur asphyxiant la plus grande forêt du monde, de l'Egypte à l'Ouzbékistan, de la cité de la chaussette à Datang en Chine à la Vologne française.

« le coton n'est pas le pétrole. Mais permet d'exister bel et bien dans le jeu des nations. »

Une belle et riche promenade dans les histoires et anecdotes autour du coton, de son agriculture et de son industrie, glanées par Erik Orsenna, qui nous les raconte magnifiquement.

« « Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu'il approche la main. L'espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. »Deux mille ans plus tard, la première leçon d'un tour du monde est celle-ci : sur terre, la douceur est une denrée rare, et chèrement payée. »
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Voilà une initiative courageuse d'Erik Orsenna... suivre la route du coton. La route temporelle et spatiale du coton.

On voyage beaucoup dans l'essai d'Orsenna. On passe de l'Afrique à l'Amérique du Nord. Puis, direction le Brésil, l'Ouzbékistan, l'Egypte, la Chine, la France. Non, ce n'est pas un jeu où il faut chercher l'erreur...

Je dis "initiative courageuse", car à première vue son combat est has been. Interroger la mondialisation en prenant comme exemple la production et le commerce du coton, c'est un peu comme si vous vouliez regarder l'éthique télévisuelle en regardant les Marseillais à Malibu. le coton, ce sont des subventions, des barrières commerciales, des inégalités socio-économiques, des destructions environnementales (déforestation amazonienne), des gabegies hydrologiques (pensons à la Mer d'Aral)...

Erik Orsenna montre particulièrement bien que de l'économie planifiée post-russe ouzbèque au faux libérallisme made in USA, en passant par le capitalisme chinois déguisé en communisme... le jeu est faussé, les dés sont pipés, les règles floues, changeantes. le gogo de l'histoire... le paysan et le consommateur à qui on vend n'importe quoi. A qui on ment.

La démarche d'Erik Orsenna est faussement naïve. Il est loin d'être dupe et quand il s'étonne d'être expulsé de la capitale chinoise de la chaussette pour avoir filmé sans autorisation, on sait qu'Orsenna le pressentait. Il joue les aiguillons, les trublions... comme quand il parle des subventions à un gros propriétaires américain... Fin de la conversation. "Je ne parle pas politique avec un Français..."

C'est le fil rouge de l'enquête d'Erik Orsenna... le secret sur le coton. Secret d'Etat principalement. On ne dévoile pas les secrets du coton, quel que soit le régime politique du pays. Et on ne parle que du coton... pas du pétrole, du blé, du gaz...

Un des points forts de cet essai réside dans son humanisme. Erik Orsenna va à la rencontre de personnes, et il est confronté à des systèmes. Il faut bien s'en rendre compte. Il veut parler à des gens, voir leurs vies, et on lui explique des mécanismes. Il veut dialoguer et on lui oppose des processus. La mondialisation, c'est sans doute cela: dépersonnaliser les échanges. Déresponsabiliser. Décérébrer. Empêcher de voir "the whole picture" comme on dit en anglais. Et c'est ce qu'Erik Orsenna veut faire.

Le tout est magnifiquement mis en mots. C'est caustique, on devine la bonne bouille rigolarde d'Eric Orsenna, ce côté ado décalé bien assumé. L'écriture est fine, finaude, raffinée, érudite, comme on peut s'y attendre de l'auteur. On apprend plein de choses. On est bousculé, questionné, titillé. C'est ce que je demande à un livre.
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Madamin, jusque-là si discret, a presque crié. Nos voisins sursautent.
-Je vous en supplie! Tournez-vous. Pardonnez-moi, mais le directeur m'a donné comme première consigne de vous protéger.
- Que se passe-t-il?
-Vous avez regardé une Tatare.
Cette femme en tailleur gris? On dirait une avocate ou une banquière.
-Malheureux! c'est une Tatare. Aucun Français ne résiste à une femme Tatare. Ce doit être dans leur sang et dans le vôtre. J'en connais déjà cinq. A peine arrivés de Paris et même s'ils sont mariés, ils se mettent en ménage avec une Tatare. Le directeur m'a bien fait promettre : pas de femme Tatare pour M. Orsenna.
-Allons, allons, à l'âge que j'ai!
-Les femmes Tatares ne craignent pas les années, bien au contraire.
-On dirait qu'elle nous sourit.
-Qu'est-ce que je vous disais? partons.
Nous ne sommes montés dans l'autobus de Samarkand qu'au tout dernier moment. Et encore, après que mon garde du corps eut vérifié qu'aucune de ces créatures malfaisantes ne nous avait précédés.
Sur la route, entre autres informations érudites sur Alexandre le Grand, je reçois ma leçon de tatarologie, branche hélas trop méconnue de la démonologie.
Résumons. Il y a deux catégories de femmes Tatares : Les Tatares de Crimée, qui ont vu leur flamme s'apaiser avec les siècles; elles restent dangereuses, mais une âme moyennement morale peut les combattre; en revanche, devant une Tatare originelle, une Tatare de Kazan, la seule solution est la fuite immédiate.
-Vous connaissez Kazan?
J'avoue mon ignorance.
- Kazan est sans doute la vraie capitale mystique de la Russie. Feu de Dieu et feu de diable, il brûle là-bas un incendie qui dévore les habitants et ne s'éteint jamais. Une vraie Tatare de Kazan ne lâche pas sa proie. Où que vous fuyez, elle vous retrouve.
Vous savez comment on les reconnaît?
-Quand on leur tend quelque chose, trois fois rien, un sac, un journal, elles l'agrippent à deux mains et elles serrent, elles serrent. Vous voyez que j'ai bien fait de vous protéger!
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Le coton est le porc de la botanique : chez lui, tout est bon à prendre. Donc tout est pris. D'abord, on récupère le plus précieux : les fibres. Ce sont ces longs fils blancs, formant les flocons qui entourent les graines. Des machines vont les en séparer. Les fibres du coton sont douces, souples et pourtant solides. Elles résistent à l'eau et à l'humidité. Elles ne s'offusquent pas de nos transpirations. Sans grogner, elles acceptent d'être mille fois lavées, mille et une fois repassées. Elles prennent comme personne la teinture, et la gardent... La longue liste de ces qualités a découragé les matières naturelles concurrentes, animales et végétales. La laine et le lin ne représentent plus rien. Si la fibre synthétique domine le marché du textile (soixante pour cent), le coton résiste (quarante pour cent). Et c'est ainsi que le coton vêt l'espèce humaine. Il ne s'en tient pas là.
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1976.
L'entreprise Monsanto lance sur le marché un herbicide qui tout de suite fait fureur. Les techniciens l'appellent glyphosate, les autres Round up. Son "large spectre", ne laisse aucune chance aux végétations inopportunes.

(...)

Comment agit le Round up ? Versé sur une herbe, il désactive chez elle l'enzyme productrice des acides aminés. Privée de ces acides, l'herbe meurt. Il suffit de prendre le gène de cette enzyme : de le rendre résistant au Round up ; puis de l'insérer dans un cotonnier. Lequel supportera sans dommage une pluie de glysophate, au contraire de toutes les plantes voisines qui décéderont en peu de jours.
Monsanto vient d'inventer le double filon : vendre à la fois l'herbicide et la semence de la plante qui résiste à l'herbicide.
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« M. Machado fait la moue et lève la main droite. M. Machado est fataliste : - Si le numérique continue à s'étendre, j'irai ailleurs. De toute façon, je ne suis plus jeune. Je n'aurais plus si longtemps à m'enfuir. C'est aux jeunes que je pense. Et M. Machado se met à pleurer. Des larmes lui coulent des yeux, qu'il n'essuie pas. J'apprendrai plus tard que les soixante-quinze mille rues ne sont pas les seuls cauchemars de l'ancien photographe. Sur le siège avant droit, à la place du mort, est un fantôme. M. Machado avait un fils de seize ans. Lequel, un soir, dans un café, échange quelques mots un peu vifs avec un autre jeune. Le lendemain, l'autre jeune revient, il égorge le fils de l'ancien photographe. M. Machado profite d'un feu rouge pour me regarder. Je vois ses yeux et sa bouche grossis dans le rétroviseur. Il a cessé de pleurer. Il sourit. Je me retiens pour ne pas le supplier d'arrêter : son sourire est plus triste que ses larmes. »
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L’œil, jusqu’à l’horizon, ne voit que du blanc. C’est le premier jour de la récolte (lundi 16 mai). Sans doute le premier jour de la récolte dans le Mato Grosso. Quelques taches vertes, au loin s’agitent. Encore plus loin, la forêt fait barrière au blanc. Combien de temps résistera-t-elle ? Une mer blanche a pris possession du cœur du Brésil. La blancheur, pour nous, c’est la neige ou la glace. Le blanc c’est le pur, et le pur c’est le froid. Quel est donc ce grand blanc tropical ? Quels pièges cache-t-il ?
De plus près, les taches vertes se révèlent : des bêtes assez sauvages, des insectes, pour être plus précis, des prédateurs, même, énormes par la taille (trois mètres de haut) et terrifiants par leur voracité : six ogres verts dont les doigts noirs et crochus se saisissent des malheureux cotonniers et les plongent dans un gouffre qui doit être leur bouche. Si l’on peut appeler bouche une cavité où, en lieu et place des dents, tournent sans fin des disques d’acier. Bref, six machines John Deere en ligne. D’autres insectes mécaniques les accompagnent : des fourmis jaunes, elles aussi géantes, qui se chargent de transporter le coton. Et des sortes de libellules grises et rouges : leurs pattes, normalement repliées, soudain se déploient, interminables. Quelle est cette brume dont elles arrosent les champs à peine récoltés ? Des pattes poreuses et même pisseuses… La physiologie de ses drôles de libellules brésiliennes a de quoi surprendre.
Pendant ce temps là, le coton a été versé dans des bennes où une presse, longuement l’écrase. Des camions attendent: ils sont venus chercher ces gros lingots gris. Nouveau vertige après celui de la couleur blanche. Ces gros insectes mécaniques ont des conducteurs, bien sûr. Mais ils ne mettent jamais pied à terre. Les champs sont vides de présence humaine. Je revois l’Afrique. J’imagine la récolte aux anciens temps des plantations. Combien aurais-je vu d’esclaves, il y a deux siècles, peinant sur ces dix mille hectares ?
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• Objectif Terre : L'urgence climatique au coeur des réflexions de nos invités, Erik Orsenna, Marion Cotillard, Alain Juppé, Thomas Pesquet ou encore Julian Bugier. • Vivre deux cultures : Quand l'historien Benjamin Stora ou le réalisateur Alexandre Arcady nous ont confié leurs souvenirs d'Algérie, l'exil forcé, le déracinement et leur nouvelle vie en France, à laquelle Enrico Macias n'en finit pas de faire des déclarations d'amour.
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