♫Un mosquito
C'est un moustique qui galère
Un mosquito
Pique et pique et pique dans ta chair
Un mosquito
C'est un méchant hélicoptère
Un mosquito
ça vit du sang chaud des baigneurs, un mosquito♫
Vanessa Paradis-1989-
-
Quand, au coeur de la nuit,
à nos oreilles le moustique vrombrit
c'est notre histoire qu'il raconte.
Il nous enfonce sa trompe
Rien qu'un rappel né au lit tique
C'est pas la femme moustique
mais la mère qui nous pique.
AM STRAM GRAM
Pique et Picolez 2 grammes
Zika ou Sida, quoique tu fasses
Prends en ACT²
Paludisme, malaria Vs Artémisinine
YOUYOU TU Benéficie Nobel Médecine
Armoise chinoise, a l'arme Terre a peu tique
un comble pour qui les tristes trop piquent
DDT Dichlorodiphényltrichloroéthane
fait plus de victimes que les hippopotames
ce n'est pas avec ce que nous savons, nez en moins
que le coronavirus se lave les mains
mais certains moustiques adorent plus que tout, le parfum de certains de nos savons...
Rien n'est jamais acquis
telle est la loi de la vie
et le quotidien de notre survie
Or c'est naRration, prise de conscience de l' intranquillité
Orsenna , inlassable éveilleur de curiosité...
'
ACT² = Artemisin-based Combinaison Thérapies, ces ACT ont contribué, depuis le début des années 2000, à diviser par deux le nombre de décés liés au paludisme (aujourd'hui quatre cent cinquante mille morts annuelles, un million hier).
Très intéressant comme livre. C'est ce qu'on appelle un précis de vulgarisation, je crois, car grâce à une écriture accessible à tous, vous saurez absolument tout sur les moustiques, les différentes espèces, les ravages trop souvent mortels qu'ils provoquent (750.000 morts/an), la propagation des virus qu'ils portent en eux, leur mondialisation car les moustiques voyagent. Tout comme nous, ils prennent le bateau ou l'avion.
De nombreux scientifiques les étudient dans le monde entier et tentent de trouver, non pas des remèdes ou des vaccins pour l'humain, mais des solutions à leur éradication, au point de couper la chaîne alimentaire pour nombre d'espèces animales. Comme quoi, rien n'est jamais simple.
Parmi les solutions, certaines sont controversées. Un exemple : des moustiques mâles ont été irradiés pour qu'ils deviennent stériles, puis ont été relâchés par milliers dans la population d'une île des Caraïbes, en 2009, en espérant que les femelles n'aient plus rien à transmettre car ce sont elles qui piquent.
Les coûts monstrueux que toutes ces recherches engendrent, bien entendu, pour sauver des vies humaines, mais que seuls les pays riches et moins infectés de par leur climat peuvent se permettre. Les insecticides, les tentatives de clonage de moustique (oui, oui), les manipulations de leur gêne sans savoir ce qu'ils pourront engendrer comme nouvel insecte une fois qu'une femelle "sauvage" s'accouplera à un mâle génétiquement modifié...
C'est absolument effarant, mais Erik Orsenna nous livre ses découvertes comme s'il était un aventurier. Quelques graines d'humour par-ci par-là, l'auteur, qui nous fait faire connaissance avec les plus illustres chercheurs en la matière (lesquels sont d'ailleurs complètement déjantés) a souvent très peur des situations dans lesquelles il se trouve, au côté de ces drôles de docteurs.
Bref, malgré tout ça, c'est très plaisant à lire, ce qui fait que nous ne deviendrez pas mousticophobe, une fois fini.
Très bon NOËL à tous !
INCROYABLE !
Je ne suis ni scientifique ni intellectuelle et pourtant je suis restée accroché à ce livre jusqu'à le finir, d'une seule traite. Pourquoi ? Parce que Erik Orsenna parle dans une langue humble (non celle d'un académicien qui cherche à se faire mousser par un vocabulaire tellement châtié qu'il nous faut trois heures pour comprendre une phrase.) Il simplifie un sujet passionnant, qui de premier abord parait rébarbatif. On en sort en ayant appris quelque chose, émerveillé, peut être un peu effrayé, mais édifié ! On y découvre un écrivain qui aime sa planète et qui a décidé de dédier sa passion qu'est l'écriture à la défense de cette terre. Il a le mérite d'approcher un sujet qui n'est pas vendeur ! Où est l'erreur ? Les rayons des libraires qui nous exposent essentiellement du Musso, Levy, Bussi (tiens ils ne dépassent jamais 5 lettres dans les noms, pour que nous pauvres lecteurs lambdas n'oublions pas) qui ne sont que des casseroles vides face à cet essai.
Erik Orsenna est un vulgarisateur hors-pair. J'imagine qu'il pourrait même rendre l'analyse d'un bottin téléphonique passionnante. Fidèle au modèle qu'il a conçu pour nous expliquer la mondialisation et avec lequel il nous a successivement raconté le parcours d'une balle de coton, suivi le trajet de l'eau ou encore la fabrication du papier, il a cette fois choisi un animal comme figure de proue de la mondialisation: le moustique. À suivre notre académicien avide de savoir, on comprend très vite le potentiel formidable de cet insecte aussi minuscule que terrifiant.
Quelques chiffres suffisent du reste à illustrer la dimension du problème. En 2015, les moustiques ont causé la mort de plus de 800000 personnes, alors que la même année les conflits humains ont tué 580000 personnes. Même un bestiaire à la Prévert qui rassemblerait requins, lions, crocodiles, serpents, chiens, ours ou autres prédateurs n'arriverait pas à la cheville de ces insectes. Au tableau de chasse du moustique on répertorie les victimes du paludisme, de la dengue, du Zika, de la fièvre jaune, du chikungunya pour ne prendre que les parasites et virus les plus connus que transmettent ces espèces qui n'ont sans doute pas encore été toutes découvertes.
C'est dire le potentiel de nuisance de ces minuscules bestioles. C'est dire aussi combien le combat mené sur tous les continents est vital. Avec l'aide et la caution d'Isabelle de Saint-Aubin, Erik Orsenna peut se lâcher et entraîner le lecteur dans cette guerre à l'issue très incertaine, dans un combat où les plus malins ne sont pas forcément ceux qu'on croit (l'adaptabilité des moustiques aux pièges qu'on leur tend est phénoménale), dans une stratégie battue en brèche par le tourisme et les voyages qui rendent possible – voire inéluctable – l'invasion de nouvelles espèces dans des régions jusque-là préservées. le cas du moustique-tigre en est un exemple révélateur.
Très didactique, l'ouvrage est construit sur une série de voyages et d'entretiens qui en le rendent aussi passionnant à lire qu'un roman. Découpé en trois grandes parties, il commence par dresser le portrait des moustiques (Qui sont-ils ?) avant de partir sur leurs traces (Où sont-ils ?) puis de détailler les recherches en cours (Comment s'en débarrasser?). Si le but du livre n'est pas de gâcher les vacances du lecteur, il faut bien reconnaître que les différentes techniques d'éradication, des recettes de grand-mère aux techniques utilisant la génétique, montrent toutes leurs limites.
Puis-je me permettre de vous suggérer l'achat d'un moustiquaire avant d'attaquer cet essai passionnant ? Car si vous avez besoin d'être rassurés, je ne vois guère que cette solution. le très intéressant dossier complémentaire mis en ligne par l'Institut Pasteur n'étant pas vraiment susceptible de vous rassurer, au moins à court terme. Bzzzz, bzzzz !
Erik Orsenna nous amène à la découverte de petites bêtes qui ne nous veulent pas toujours du bien. Intentionnellement ou pas. le moustique, choix emblématique se retrouve sur tous les continents. Celui qui nous assaillent pour sa survie et dont nous n'avons pas encore trouvé de vaccins pour la ribambelle de maladies qu'il génère.
Et pourtant, toutes les médecines s'y attèlent et jusqu'ici, seule la prévention (à moindre effet secondaire) et/ou les traitements curatifs limitent la casse.
Alors, sommes-nous condamnés à la cohabitation ?
Un livre bien fourni qui peut rebuter par ses références scientifiques. Cela dit, l'auteur arrive à décrisper l'enjeu pour le rendre accessible et même par endroits cocasse.
![]() | Lexpress 15 mai 2017
Le long de son périlleux voyage aux pays des moustiques Erik Orsenna apprend que "comme les êtres humains, les Aedes voyagent, veulent vivre et se reproduire. Et, surtout, ils s'adaptent."
Lire la critique sur le site : Lexpress |
![]() | LeFigaro 05 mai 2017
Erik Orsenna a ce don rare, savoir célébrer le chant du monde comme lire sa carte. Sa soif de comprendre la planète est inextinguible.
Lire la critique sur le site : LeFigaro |
![]() | LaLibreBelgique 26 avril 2017
Passionnant et inquiétant.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique |
Erik Orsenna est un pseudonyme ?