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Critique de sylvaine


Magali Orsini signe L'ombre d' Euphrosyne aux éditions Slatkine.
Ce roman nous invite à Genève. Pas par n'importe qui puisque la famille Dompierre est une famille riche, très riche. Charles Dompierre dirige de main de fer un univers d'investissement financier et garde sous sa coupe son gendre Christophe Lambert et sa fille Emmanuelle . Tous deux travaillent pour la société et à l'instigation de ce dernier sont entrés en politique et siègent au Grand Conseil de la République et Canton de Genève... Nous allons y entrer aussi dans ce Grand Conseil, commencer à rencontrer les membres des différents partis y siégeant, surtout quand Renata di Losio, secrétaire personnelle et très privée de Charles Dompierre, va y être élue en tant que députée trotskyste.. ..
De fortes personnalités, au caractère bien trempé, capables du pire, rarement du meilleur, des personnages plus antipathiques les uns que les autres, voilà ce que nous propose ce roman. Argent, sexe, pouvoir mettez le tout dans une nasse et le tour est joué les humains se transforment en prédateurs capables de tout... le drame finit par arriver...
Bien écrit, très documenté sur la vie politique locale, sur les finances publiques et privées, ce roman m'a laissé un gout amer en bouche. Bien sûr il y a une enquête policière, un coupable est arrêté mais là n'est vraiment pas le sujet du roman .
Un grand merci à Delphine et aux éditions Slatkine pour ce partage.


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