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EAN : 9782330073244
359 pages
Actes Sud (11/01/2017)
2/5   1 notes
Résumé :
Trente-six textes en grande partie inédits, pour dire la cruauté du XXe siècle, sa culture de l'arrogance face à la nature, et la cruauté de l'homme envers les petites personnes que sont les animaux.


"Torturer ou tuer la vie vivante, c’est se mettre du côté de la non-vie, du côté des cavernes ou des apocalypses. Qui aime vraiment l’homme l’aime tout entier, avec ses oiseaux et ses racines de rêve."
A. M. O
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je ne sais pas, le titre m'attirait, et puis le sujet, la défense animale, après avoir lu les Jules de Van Cauwelaert, c'était dans le thème… mais très vite j'ai eu du mal à le lire, le style, ou la traduction ? J'ai fini en diagonale ce recueil de textes dont certains étaient inédits, pas même datés, d'autres avaient été publiés, il y a des commentaires de lettres que l'auteur avait reçues, de témoignages sur l'horreur que l'homme est capable de commettre sur les animaux etc.
Je ne suis pas végétarienne mais depuis quelques temps je me pose beaucoup de questions sur le respect de la vie, quelle qu'elle soit.
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C'est le titre qui m'a attiré en premier, puis le thème, je partage ces idées là. Il est un peu dur à lire mais très intéressant quand même. ça peut ouvrir les yeux à certains sur ce que les "hommes" font subir aux "petites personnes". Je suis végétarienne alors bien sur je suis plutôt d'accord avec ce qu'elle écrit.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
En quantité désormais apocalyptique, ils voyagent sur toute la terre dans des wagons plombés où ils perdent connaissance, pleurent ou meurent comme, autrefois, les prisonniers de guerre ; puis, s’ils parviennent à rejoindre les abattoirs, ils sont introduits dans des machines à tuer d’où ils sortent déjà prêts pour les restaurants de luxe ou les sandwicheries. Notre ventre, le ventre de cette génération occupée à la satisfaction la plus complète possible de sa propre liberté physique — et ceci d’un continent à l’autre —, se nourrit et se satisfait délicieusement de l’horreur subie par les animaux. Combien d’animaux ? On ne peut plus les compter.
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Ces dernières années il m’est arrivé plus d’une fois d’être amenée à prononcer le mot « esprit » et de voir soudain apparaître, sur le visage des personnes présentes, de haute ou moyenne culture, une crispation, quand ce n’était pas une grimace irritée ou soupçonneuse, qui se transformait aisément en agressivité.
Invitée à clarifier le sens que je donnais à ce mot, certains, imaginant que je me débattais dans des difficultés verbales, venaient aimablement me voir, sollicitant une explication liée à une philosophie de la nature à laquelle je ne pensais absolument pas, alors que d’autres,plus intelligents, ou ayant tout de suite compris ce que j’entendais par ce mot, manifestaient ouvertement leur indignation : bref, les uns comme les autres m’accusait des choses les plus étranges : tantôt de ne pas être au courant des dernières découvertes scientifiques, tantôt de ne pas avoir tenu compte des derniers chapitres en matière de philosophie, tantôt, et j’utilise les termes exacts de cette dernière accusation, d’utiliser des mots qui n’ont plus aucun sens, ni dans la langue italienne, ni dans n’importe quelle langue moderne.
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Je le répète, je ne m’y connais pas en médecine, et je ne suis pas sûre que la pratique de la vivisection soit vraiment indispensable à l’étude des maladies qui menacent l’humanité ; en revanche, je m’y connais un peu en mots, et en leur signification. La vivisection (…) est une expérience scientifique (et elle peut aussi ne pas être scientifique, mais dictée par la simple curiosité) faite en sectionnant des animaux vivants, avec l’aide, ou non, d’anesthésiques.
La vivisection n’est rien d’autre.
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L’homme est généralement inhumain, il est l’amoral par excellence, et ses besoins – dont il affirme qu’ils sont sacrés –, il ne les reconnaît pas comme tels pour les plus faibles que lui. Ainsi, l’homme est l’objet le plus sourd et le plus aveugle de l’Univers, et cela explique le besoin qu’il a de considérer le lieu où il vit, la Terre, comme un objet mécanique qui lui est pleinement assujetti, dont il connaît tous les secrets et dont il dispose de toutes les commandes.
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Le contrat (pour une bonne vie, confortée par un maximum de sécurité) n’existe pas, et l’acte notarié qui garantirait à chaque petit d’homme une vie dans la sécurité, heureuse et des plus agréables, n’existe pas non plus. Et l’homme – quand nous pensons à lui à la lueur d’un orage, dans le hurlement inhumain d’un tremblement de terre, dans une étoile, qui nous est proche et qui s’obscurcit, ou dans l’étouffante montée des marées –, l’homme est seul, et nul ne possède de droits – naturels – à la vie ; sa survie n’est que l’œuvre du hasard, et il peut disparaître d’un instant à l’autre, juste parce qu’un orage en rase campagne, ou un mouvement sismique à l’aube, ou un quelconque désastre ne lui ont pas envoyé auparavant une lettre recommandée avec accusé de réception, dans laquelle on lui aurait précisé leur arrivée. Non, ils ne l’ont pas fait ! Et ceci pour une raison extrêmement simple : la Terre, et l’Univers, et leurs lois très secrètes et leurs comportements en tout genre, NE CONNAISSENT PAS L’HOMME, et l’homme – face à tout cela – est seul !
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