Je viens de terminer ce deuxième tome et malgré le fait de saluer le travail de "découpage/assemblage" de tous ces SMS qui viennent de personnes différentes je reste assez dubitative voir même déçue ... Je n'ai rien contre l'auteur que je suis depuis longtemps sur IG, cependant j'ai eu l'impression de lire ce que j'ai l'habitude d'entendre dans mon travail de thérapeute ... un couple typiquement parisien (le background des personnages fait de bars, club, de dîners dans des appartements bondés, de soirées d'errance en pyjama et j'en passe), ce pseudo cynisme dans lequel 85% de la nouvelle génération se complait : peur d'aimer, peur d'exprimer, peur de l'engagement, peur de promettre pffff que c'est long et assez inutile ... je comprends pourquoi à la FNAC ce livre se trouve au rayon ado/jeunesse!
Le récit n'a rien d'adulte, juste deux personnes paumées qui ne savent pas ce qu'elles veulent mais que l'auteur veut nous faire passer comme quelque chose de beau voir lyrique, elle essaye de nous convaincre que la souffrance en amour a un côté poétique, navrée mais il suffit juste de faire un travail sur soi même pour régler ces peurs, ces phobies et ses problèmes pour construire une histoire saine et dépourvue de tortures intellectuelles et émotionnelles inutiles, sauf traumatismes sérieux affronter les liens qui peuvent nous lier à une personnes est un travail personnel qu'on choisit de faire ou pas, sans nul besoin de tomber dans le mélodrames qui ne font qu'accroitre une souffrance intérieure déjà existence. Les réponses sont en nous mais cette génération a la fâcheuse tendance soit à s'enfermer soit à chercher la faute chez l'autre ou à l'extérieur. le livre ne m'a transmis que ça, une partie de ping pong ou chacun se complait dans son malheur dont il en est quelque part le créateur !
Pour ma part on est loin de l'expression de l'amour mais on est plus tôt proche d'une thérapie pour dire à la jeunesse « vous êtes tourmentés et indécis comme tout le monde, c'est normal et beau à la fois, rassurez-vous ! ».
Si d'un côté on peut déceler cette envie que l'auteur a de dire « il faut exprimer ses sentiments, il faut vivre l'instant présent sans concession » d'un autre elle nous pousse à nous convaincre que souffrir par amour est certes normal, mais que ce spleen qui découle d'une rupture serait presque bénéfique pour la personne qui le vit, navrée mais je ne partage pas ce point de vue ! Mais à contrario il résume très bien le "ridicule" et le manque de courage que les 20/30 ans bobo-parigot vivent dans leurs relations avec l'autre tout simplement …. .
Ce qui est à saluer c'est le choix de faire endosser au personnage féminin le côté hésitant, exacerbé et totalement instable émotionnellement et de mettre l'accent sur le fait que les femmes ont plus de facilité à analyser et à mettre des mots sur les maux !
Solitaire : (adj) Que l'on accomplit seul. Qui se vit dans la solitude. Cet adjectif est le parfait antonyme à l'amour. Et pourtant, il lui sied à ravir dans de nombreux cas. Une éternité de solitude pourrait ainsi résumé les plus belles passions.
Je me définis souvent, à qui veut l'entendre, comme un coeur de pierre. Cela peut paraître crédible, jusqu'à ce que vous me voyiez pleurer toutes les larmes de mon corps à partir de la dixième minute du film Neverland, de Marc Forster. Ce que j'essaie d'exprimer par cette brutale formule, c'est que je suis loin d'être fleur bleue, et absolument pas romantique. Au grand désespoir de mon entourage proche. Pourtant, j'aime lire des passions, des histoires d'amour qui me transportent. Si tant est qu'elles soient atypiques. Ce n'est pas pour rien si mon roman ultime est – et restera encore bien longtemps – Les Liaisons Dangereuses. le Vicomte de Valmont et Mme de Tourvel. La passion apocalyptique par essence. Des tourments avoués et couchés sur papier avec l'incertitude qu'ils arriveront à bon port, ou que la réponse sera à la hauteur des attentes.L'épistolaire est ainsi un magnifique outil pour coucher ses sentiments et ses pensées les plus intimes, sans peur. Avec cette protection mêlée d'inconfort que peuvent apporter la distance et l'attente. Les lettres sous sceaux ne sont plus en ce vingt-et-unième siècle mais les outils digitaux ne sont pas en reste. Même si les mails restent le plus proches, ce sont les sms qui tirent leur épingle du jeux avec cette instantanéité qui leur est propre. Et c'est là que la magie de Morgane Ortin opère. de ces échanges fugaces, parfois longs, parfois sans réponses, elle a su révéler une rencontre, un coup de foudre, une romance.Ce second volet d‘Amours Solitaires s'ouvre sur la séparation. Ce champs miné où il est difficile d'avancer sans ce brûler les ailes. le pardon demande du temps. La confiance en soi, en l'autre, est en veille. Nous reprenons l'histoire deux ans plus tard, qui telle le phénix, renaît majestueuse des ses cendres. Elle a toutefois laissé quelques profondes séquelles. La peur se se livrer, d'être à nouveau abandonné. Avec le second volet d'Amours Solitaires , une petite éternité, Morgane Ortin nous offre les tréfonds des coeurs et âmes de ses protagonistes, aux proies à de terribles doutes, à de superbes déclarations, à une passion dévorante et transcendante. A nous lecteurs de savoir quelle fin nous souhaitons offrir à nos amoureux solitaires. Pour ma part, je laisse planer encore quelques temps le mystère sur l'issue donnée.Belle lecture à vous !
J'ai croisé le chemin de cet OVNI littéraire en me baladant sur l'IG des éditions Albin Michel. J'ai participé à leur concours "Calendrier de l'Avent". J'ai gagné. Et me voici aujourd'hui à chroniquer ce drôle d'objet dévoré ce matin. 🔹️
Il s'agit du second tome (mais il peut se lire indépendamment du premier) d'Amours solitaires. S'agit-il d'un roman? Pas vraiment... D'un puzzle? C'est un peu ça... Je qualifierais peut-être même ce texte de performance artistique en fait. En effet, l'auteure a récolté des centaines de messages d'amour et de ruptures sur sa page et les a organisés afin d'en faire une histoire qui se tient. Son livre prend donc la forme d'une correspondance par sms entre un homme et une femme. Une correspondance qui évoque leur histoire d'amour passée, douloureuse, qui évoque le présent (2 ans après cette séparation) et la question de l'après. Quels liens garder quand on s'est aimé? Comment nommer des sentiments puissants inscrits dans un rapport parfois passionnel, parfois si destructeur?... Peut-on renouer et s'aimer à nouveau? Comment éloigner les souvenirs? 🔹️
le lecteur a donc un peu le sentiment de fouiller les portables et l'intimité de ce couple défait dans le tome 1 et qui reprend contact dans ce tome 2. Mais ça n'est pas désagréable. C'est même plutôt troublant. Les messages sont tantôt poétiques tantôt abruptes. On y lit toute la fragilité qui découle des ruptures incomprises. On se découvre des points communs avec ces deux protagonistes constitués de la somme d'amoureux bien réels. Et dont vous faîtes peut-être d'ailleurs partie si vous avez contribué à cette aventure participative! 🔹️
En refermant cet ouvrage je dirais que la démarche même de Morgane Ortin m'a beaucoup intéressée. L'articulation des messages est très bien réalisée. L'histoire se tient. J'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour le personnage masculin, j'ai été pas mal agacée par le personnage féminin. J'ai aimé suivre leurs échanges et y retrouver des questions qui sont les miennes. J'adorerais rencontrer un jour l'auteure pour lui poser quelques questions sur ce travail de découpage et de collage de tous ces sms. Bref, j'ai aimé cette découverte.
Elle est revenue, il a refait sa vie. Mais le manque d'elle va être plus fort et lui faire abandonner celle avec qui il est.
Le temps a-t-il agrandi leur amour ou l'a-t-il changé ?
Elle se pose des questions qui pourraient bien une nouvelle fois tout gâché.
Un second tome plus intimiste et plus captivant.
Un we pluvieux propice à la lecture du second volet de Morgan Ortin sur les fameux amours solitaires .Je m' étais delectee du tome 1( amours naissants entre ces deux solitaires ).Dans ce deuxieme volet tres ( trop) fleur bleue, les personnages se cherchent, se font des frayeurs, s'interrogent énormément sur leur devenir. Tout me semble surjoue ,des messages dignes des plus grands poetes , fleuris, soupoudres de nectar mieilleux qui tombent un peu dans une niaiserie à peine crédible. Doit on se poser autant de question pour aimer et être aimer ? Tout ne serait pas plus fluide si on vivait au jour le jour avec bien sur la peur de perdre ce qu' on a de plus précieux: l autre ? Je m' etais posée la question du titre " amours solitaires" .Quand on aime on est au moins deux, si on est seul, ya pas d amour! l''auteur a voulu mettre l' accent sur un amour qui n 'en est pas en fait même si les deux protagonistes en étaient persuadés. En fait j'ai trouvé ce roman triste.
Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...