AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 83 notes
5
6 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Murderabilla c'est un mot valise, formé avec 2 mots latins qui veulent dire souvenir et meurtre. Je viens de regarder si cela existait vraiment cette passion malsaine de collectionner des objets ayant un rapport avec des tueurs en série (ou non.)
Cette BD raconte cela, la rencontre d'un jeune homme qui se rêve écrivain et cet homme étrange qui a comme clou de sa collection une maison...
Livraison de 2 chats qui ont bouffé des bouts du tonton, mort brutalement, c'est crade... J'avais abandonné la lecture à ce moment de l'histoire. Donc pas bien loin.
Je l'ai reprise après la lecture d'un billet sur Babelio...
Et voilà une BD vraiment étrange, qui se lit bien même si le sujet est vraiment bien glauque. L'auteur ne ménage pas ses effets.
Perdu dans un coin paumé Malmö va nous raconter une histoire bien sordide, celle de ce collectionneur à qui il fait un inventaire des objets qu'il a récolté au fil des années. Mais dans ce coin désolé il y a quelques habitants, des rencontres et une histoire à vivre...
L'histoire se déroule sans à-coup. On suit les pensées et la vie de ce Malmö dans ces vignettes carrées et souvent assez petites. La couleur sépia/marron/brun nous évite les éclaboussures de sang.
Cela évite d'aller vomir en refermant cette BD.
A découvrir si le sujet ne vous fait pas peur, c'est intelligent et bien mené. Juste terriblement sinistre et sans humour noir....



Commenter  J’apprécie          163
Quel drôle de livre ! Il commence de manière plutôt banale : un jeune homme avec un nom un peu particulier mène une existence paisible chez ses parents. Il est loin de se douter, cependant, que la mort de son oncle va opérer un virage serré dans son existence.

Les graphismes sont assez simples mais la sauce prens. J'ai bien aimé la montée crescendo. L'auteur arrive à nous surprendre tout au long de la BD.

A découvrir :)
Commenter  J’apprécie          60
Dès la couverture, un doute en nous s'insinue. On se fait piéger par les deux félins (oh ils sont trop mignons!! chouette une histoire de chat!!) et les délicates couleurs pastels. Néanmoins un examen plus approfondi de la couverture livre pourtant des informations clés: deux couteaux entourent le titre et un os est aussi représenté. Après quelques pages, on s'aperçoit également que les deux chats ne trônent pas au milieu de ce que j'avais pris pour de la gadoue mais dans un truc carrément plus morbide. le héros du livre, fauché et un peu paumé, décide de récupérer les chats de son oncle et de les revendre sur internet à un collectionneur un peu particulier, un fan de "murderabilia". Ce mot a été inventé à partir de la contraction du terme latin "memorabilia" (souvenirs) et de l'anglais "murder", il est employé pour désigner des objets liés à des meurtriers et des tueurs en série, qui font l'objet d'un commerce sur certaines plateformes sur internet. La rencontre entre le héros du livre et le collectionneur, bien que brutale au début, va donner lieu à de nombreux échanges sur l'histoire des tueurs en série et sur leurs objets fétiches. le contexte local, un village isolé au passé complexe, renforce l'atmosphère particulière de cette bande-dessinée. le malaise est distillé petit à petit, les couleurs pastels et douces venant renforcé l'aspect dérangeant du récit. Un ouvrage maîtrisé et bien construit.
Commenter  J’apprécie          50
Qu'est-ce que cette histoire ? Celle d'un jeune branleur qui vend des chats morts à un collectionneur morbide. Il va devenir tenancier d'un hôtel d'un petit bled perdu pour du sexe facile. Morbide, vous avez dit morbide ? Oui, c'est franchement glauque. Il faudra avoir une bonne dose d'ouverture d'esprit afin d'entrer dans le jeu de personnes ayant des valeurs assez particulières et aux antipodes des nôtres.

La marginalité n‘est même pas un problème une fois qu'on accepte le principe un peu original. Au niveau des cases, on aura droit à des tailles lilliputiennes. le dessin est plutôt naïf ce qui aurait tendance à tromper sur la marchandise vendue à moins de vouloir jouer un rôle d'atténuation face aux horreurs rencontrées. Mais bon, cela aura eu le mérite de nous tenir en haleine jusqu'au final encore plus morbide qu'on aurait pu l'imaginer. On se rend compte à quel point l'homme peut être influencé dans le mauvais sens du terme.

On peut également se poser la question si derrière la volonté de collectionner, il n'y a pas quelque chose d'autre de plus psychologique que se cache. Pour ma part, je ne collectionne que des bds, des films et des cd musicaux ainsi que des vieilles cartes téléphoniques : bref que des choses anodines ! Vous voilà rassuré !
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (123) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5176 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}