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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A la suite de la mort de son oncle, Malmo Rodriguez, écrivain (débutant), part en voyage. S'ensuit un long périple qui pourrait donner matière à l'écriture.

Si vous avez aimé la précédente bande dessinée d'Alvaro Pablo Ortiz, Cendres, vous allez adorer Murderabilia. L'auteur est un génie ! Avec des dessins simples mais un scénario à couper le souffle, vous avez là un univers à part. C'est pour moi, maintenant un auteur incontournable ! L'histoire est vraiment sensationnelle : on passe du rire au dégoût en rien de temps et on lit et relit cela d'une traite.

Ce qui est encore plus sûr : c'est qu'avec Murderabilia, vous embarquez dans un roman graphique mémorable où l'humour sanguinaire en est le centre et où le dénouement est surprenant !
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Regardez la couverture toute mignonne de cette BD. Voyez comme ces chatons sont sympathiques, laissez vous bercer par ces jolis tons pastels et attendrir par l'aspect enfantin des personnages.
Maintenant intéressez vous au titre et aux couteaux placés de part et d'autre de celui-ci. Réalisez, tout à coup, que les chats ne jouent pas dans de la laine mais dans quelque chose de plus...disons...organique…
Voici en effet une BD dont le dessin est complètement (et intelligemment) à contre emploi du scénario qu'il sert. En effet, sous ce dessin rond se narre une histoire de meurtres, de collections d'objets liés à la mort et même un peu gore.
Au final, ces tons pastels et ces dessins mettent même plutôt mal à l'aise. le pari est réussi.
L'histoire est très bonne (bien que malsaine), bien ficelée et bien racontée. le rythme est très bon. Les personnages sont profonds et intéressants.
(Je pense quand même que mon appréciation ne serait pas du tout la même si le dessin avait été réaliste...)
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Malmö Rodriguez a 23 ans, a terminé ses études mais est au chômage, n'a pas de petite amie régulière et vit encore chez ses parents. Il rêve d'écrire mais ne trouve pas vraiment de sujet intéressant car il trouve qu'il manque d'expérience. Alors quand son oncle célibataire décède et qu'il apprend que ses chats sont restés plusieurs jours avec le corps du décédé, il décide de les vendre à un collectionneur un peu particulier qui vit dans une petite ville isolée dans les montagnes …
C'est le deuxième album que cet auteur espagnol publie en France mais je ne le connaissais pas du tout. En fait, c'est le titre qui m'a intriguée et quand j'ai découvert l'idée de départ, j'ai trouvé ça plutôt original et j'ai craqué. Les dessins paraissent presque naïfs et simples mais j'aime bien ce style et on ne peut pas se mélanger dans les personnages (même si certaines filles font peut-être penser à des gars). Il me fait penser à d'autres albums que j'aurais lus mais forcément d'un autre auteur (vu que je ne connaissais pas Ortiz avant) mais je n'arrive pas à me souvenir à qui cela me fait penser !). J'ai aussi apprécié les couleurs douces aux tons rosés et jaunes, qui contrastent un peu avec le thème et le développement de l'histoire. Celle-ci aborde différents sujets comme la difficulté du passage à l'âge adulte, qui consiste à trouver une voie qui soit propre à chacun et qui convienne, mais on y trouve aussi le problème du aux différences de chacun qui peuvent créer des fossés d'incompréhension entre les êtres, les liens d'amitié improbables qu'on peut tisser par hasard, les rencontres providentielles qui apportent autant qu'elles blessent. Les personnages sont tous intéressants et couvrent plusieurs aspects de la société (il me semble que c'est essentiellement la société américaine que l'auteur décrit ici). Au fil de ma lecture, je me doutais de la direction que l'histoire allait prendre sans y croire vraiment car cela devient un peu surprenant (tout en étant totalement humain malgré la violence). J'ai donc trouvé que c'était un bel album, avec une histoire qui sort de l'ordinaire et qui fait aussi la part belle, en filigrane, à la psychologie des personnages. Je vais voir si j'arrive à mettre la main sur son premier titre paru (et idéalement sur celui qu'il a aussi auto-édité et qui est sans parole donc pas de problème qu'il ne soit pas traduit en français !)
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Malmö est un jeune homme qui vit encore chez ses parents. Il souhaite devenir écrivain mais l'inspiration se fait attendre. Un jour son oncle décède d'une crise cardiaque. Or ses deux chats se retrouvent sans rien à manger et bien sûr, ils dévorent le cadavre et en répandent dans toute la maison.


Aussi Malmö a la géniale idée perverse de vendre ces deux chats comme murderabilia, c'est-à-dire des objets ayant appartenu à des tueurs en série ou ayant été retrouvés sur des scènes de crimes marquantes.
Notre héros arrive à en tirer un très bon prix sur internet et il part donc assurer la livraison. du fait de la distance, il demande simplement à l'acheteur-collectionneur s'il peut passer une nuit chez lui pour reprendre le bus le lendemain matin. Bonne idée, sauf que Malmö se lève en retard et loupe son bus…


Merci aux Editions Rackham qui publient cette BD espagnole qui rappelle le meilleur des films indépendants américains : ceux qui explorent l'Amérique profonde, ceux qui montrent des petites villes avec des personnes décalées, gentiment ou dangereusement barges.


Malmö, le personnage principal est une sorte de Tanguy à l'américaine, à la fois intelligent et immature. Si au début il nous désespère un peu, son parcours initiatique le rend de plus en plus crédible : on le voit prendre un job, avoir une petite amie, et enfin il commence réellement à écrire.


Mais Ortiz ne s'arrête pas mal. A mesure que Malmö évolue, la vie autour de lui en fait de même : les autres personnages s'étoffent, des histoires et autres rancunes tenaces ressurgissent jusqu'à une issue des plus violentes. Mais rassurez-vous le ton, reste souvent drôle même quand ça ne l'est pas.
N'en disons pas plus, cette BD est aussi surprenante que réussie, et bénéficie en plus d'une édition soignée.
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Après avoir découvert le premier album d'Alvaro Ortiz, Cendres, que j'avais plutôt bien aimé, j'ai été attirée par cette couverture assez particulière en la voyant à la bibliothèque et quand j'ai vu qu'il s'agissait du même auteur, je n'ai pas hésité.
J'ai trouvé ce deuxième album encore mieux que le précédent ; je l'ai même trouvé génial. L'histoire est vraiment bien ficelée, le personnage principal est plus creusé que ceux de Cendres et les personnages secondaires sont tous intéressants, surtout le collectionneur, dont les motivations non élucidées en font un personnage très énigmatique : à la fois sympathique et très pacifique, on se demande vraiment ce qu'il cache dans son passé pour avoir un hobby aussi morbide, et en même temps, plus l'histoire avance, comme l'empathie avec Malmö fonctionne plutôt très bien, on est comme de plus en plus fasciné, avec lui, par tous ces objets macabres.

D'un point de vue esthétique, j'ai trouvé cet album beaucoup plus intéressant que Cendres. Les traits sont toujours les mêmes, simples, presque enfantins, mais l'ensemble est moins terne, il y a plus de couleurs. Il y a un certain génie dans la représentation du macabre, aussi, surtout dans le contraste entre les chats tous mignons et l'horreur qui les entoure. A mon avis, Alvaro Ortiz est en train de trouver son style, que je trouve nettement plus affirmé dans ce deuxième ouvrage, qui est selon moi bien plus mémorable que le premier. C'est en tous cas un auteur dont je continuerai de suivre les oeuvres avec grand plaisir.
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Murderabilia est une bande dessinée intéressante par sa spécialité : le livre traite un sujet lugubre sans que le lecteur soit vraiment choqué. Un événement sensé être triste est, si on peut le dire ainsi, souillé : la mort de l'oncle et ses chats étranges. Malmo le personnage principal va rencontrer d'autres personnages liés eux mêmes contre leur gré. Les personnage ne sont d'ailleurs pas attachant, c'est juste à travers eux que l'on va vivre son histoire. Le livre à une intrigue qui nous empêche d'arrêter de le lire quand on doit faire autre chose c'est surprenant. Personnellement j'ai beaucoup apprécié le livre du fait qu'il soit à part. E.H

L'humour noir de cette bande-dessinée est très spécifique. En effet, certaines personnes peuvent être choquées de certaines scènes cependant celles-ci restent très drôles. Personnellement je l'ai littéralement adorée. Son histoire est passionnante et intéressante. L'intrigue débute lors de la mort suspecte de l'oncle de Malmö. Ainsi le personnage principal se retrouve lié à un collectionneur d'objets tous liés à des meurtres. Malmö lui avait effectivement vendu les chats qui avaient mangé le corps sans vie de son oncle. Tout au long de l'histoire, tous les personnages sont étroitement liés à ce fameux collectionneur. Les illustrations et graphismes sont assez simples ce qui permet de nous concentrer davantage sur l'intrigue.
Chloé R.
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