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EAN : 9782330129897
512 pages
Actes Sud (08/01/2020)
3.99/5   91 notes
Résumé :
En délicatesse avec Londres et avec ses fantômes, Oliver Gordon gagne un petit village côtier de Cantabrie afin de redonner tout son lustre à l’imposante bâtisse familiale héritée de sa mère espagnole et de la transformer en havre de paix pour citadins stressés. Au cours des travaux, les ouvriers exhument le cadavre momifié d’un nouveau-né (qui semble dater de la Guerre civile) accompagné d’une mystérieuse et anachronique amulette aztèque. À la macabre découverte su... >Voir plus
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Heureusement pour moi , je ne suis pas bricoleur et il ne m'est jamais venu à l'idée de restaurer une maison bourgeoise . En effet , se lancer dans une telle entreprise peut se révéler vraiment dangereux ainsi qu'a pu le constater le jeune Oliver Gordon , rentré d'Angleterre pour démarrer une nouvelle vie en Espagne , en Cantabrie , plus précisément . Il est vrai que lorsqu'il s'agit d'une vieille bâtisse familiale ......
Et puis , Gordon , il ne va pas bricoler , non , il va confier les travaux à des gens compétents, des professionnels du bâtiment qui ...dès les premiers coups de pioche ...exhument le cadavre d'un bébé mort depuis longtemps...Alors , oui , Gordon , il ne bricole pas mais le voilà tout de même " embarqué " dans une drôle de galère. Il est des vieux souvenirs familiaux qui ne demandent qu'à rester enfouis , bien cachés. Dans le cas contraire , c'est la foudre qui s'abat , un tsunami qui renverse tout sur son passage , le passé le plus sombre qui resurgit , un passé dans lequel , bien malgré lui , il va se trouver transporté...Fait incroyable , cette macabre découverte entraine, dans les alentours immédiats , des meurtres vite rattachés à l'événement. Et oui , ouvrir la boîte de Pandore, hein....
Dès lors , le roman va se scinder en deux , partagé entre le récit de la période contemporaine et de l'enquête , et la découverte d'événements anciens à travers les propos écrits dans un journal ...Naturellement , le rapprochement va s'opérer....
Et on va en découvrir des personnages , il va s'en passer des choses , "maintenant et avant". C'est addictif et pourtant il faut bien suivre pour ne pas s'égarer avec des noms et prénoms à consonance ibérique et des actions survenues à des époques révolues . Les personnages , notamment certains d'entre eux , " occupent l'espace " et leur psychologie interfère souvent sur les autres .Chacun gagne " en épaisseur " au fur et à mesure et on doute parfois sur le rôle que peut avoir joué l'un ou l'autre . Je me répète mais une attention soutenue est nécessaire pour pénétrer les méandres de cette saga familiale complexe dont on ne devine pas vraiment où elle va nous conduire.
Et puis , il y a dans ce récit, une part non négligeable et fort intéressante d'une page douloureuse de l' histoire espagnole , avec la guerre civile encore bien présente dans les esprits . Enfin , l'auteure aime son pays , ses régions au point de se montrer très précise , mais sans ostentation exagérée , sur les paysages , les boutiques , les monuments , les traditions ...
C'est , pour moi , un très bon roman , bien écrit ( traduit ) qui mêle avec bonheur des genres différents , un petit " pavé " de 500 pages qui se laisse lire sans ennui . L'auteure prend le parti de " ralentir " parfois pour nous apporter des éléments didactiques de nature à nous permettre de mieux cerner les personnages , les évènements....
C'est un premier roman , écrit par une avocate ? C'est le premier d'une trilogie ? Et bien , pour moi , c'est décidé, je " m'abonne".Je suis persuadé de ne pas être le seul.....



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Le Britannique Oliver Gordon quitte Londres pour s'établir en Espagne, pays dont sa mère était originaire. Il a hérité d'une belle villa à Suances, village côtier de Cantabrie dont il veut faire un hôtel pour touristes fortunés. Son existence va basculer lorsque des ouvriers trouvent dans un des murs de la résidence le cadavre d'un nourrisson momifié qui porte une amulette aztèque.
La découverte morbide va provoquer l'ouverture d'une boîte de Pandore familiale dans une bourgade où tout le monde se connaît. D'autres meurtres vont être perpétrés et pour résoudre cet imbroglio, les enquêteurs vont devoir fouiller le passé des notables du coin et se pencher sur les répercussions qu'eut la guerre civile dans la vie des habitants de la localité.
Premier roman de la trilogie de l'avocate galicienne María Oruña, Le port secret, depuis suivi de Un lugar donde ir et de Donde fuimos invencibles, met en scène la lieutenant de la Guardia Civil de Santander Valentina Redondo.
Si l'on apprécie les verts paysages peu arpentés par le genre polardeux de la Cantabrie, ainsi que les personnages féminins farouchement décidés à s'extirper par la violence de leur condition sociale, c'est l'évocation des maquis que je retiendrai de cette lecture. Rares sont les ouvrages grand public qui sortent des limbes des épisodes de la post-guerre. Maria Oruña ne manque pas de mêler à sa trame narrative une partie de l'histoire espagnole, en mettant en scène dans les montagnes de la région des Républicains contraints de se cacher pour éviter la prison, les exécutions ou désireux de poursuivre la lutte: « Les combattants qui étaient partis se cacher dans la montagne au cours de l'hiver 1937 furent considérés comme des « fugitifs ». Mais ceux qui, comme David, prirent le maquis à la fin de l'année 1944 dans une résistance organisée furent qualifiés de « guérilleros ». Chaque cellule de guerilla se composait d'une dizaine d'hommes. Dans celle de David , il y avait Pedro, le Manchot, et d'autres républicains pour la plupart issus de la prison provinciale de Santander ou du centre pénitentiaire d'El Dueso. Parmi eux, certains combattants n'étaient pas idéalistes, pas même révolutionnaires, mais l'oppression dans leurs villages était telle qu'ils avaient choisi la résistance à une vie moins rude mais pétrie de servitude ».
Le port secret est un ouvrage très dense, focalisé sur la psychologie des personnages ainsi que sur la thématique de la filiation, au détriment du contexte historique survolé alors qu'il est partie intégrante de l'intrigue. Je pense à l'un des personnages principaux dont on apprend tout à coup le passé militant (la romancière s'inspire de l'existence incroyable de la Républicaine Marina Vega de la Iglesia, originaire de Torrelavega, espionne au service de la Résistance française, qui fit passer clandestinement la frontière à des centaines de réfugiés et prit une part active dans la traque des nazis réfugiés dans la Péninsule ibérique) sans que Maria Oruña ne développe cet élément d'un passé pourtant déterminant dans la construction de la personnalité de l'héroïne. Une petite page et puis s'en va...comme d'autres petits cailloux semés sans que cela ne mène à rien ni personne. Qui trop embrasse etc, etc, est une pensée qui ne m'a pas quittée durant toute cette lecture aussi plaisante fut elle.
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J'ai posé mes valises en Espagne avec ce fabuleux roman de María Oruña. J'ai découvert la Cantabrie au fil des pages : Santander, Suances, Santillana del Mar que des noms qui me font rêver avec leurs plages, falaises et vieux villages en pierre. Bref ce roman est avant tout une invitation à découvrir une magnifique région mais pas que…

L'enquête est, elle aussi, vraiment prenante. Oliver vient d'hériter d'une maison sur la côte espagnole. Il décide de la transformer en hôtel mais pendant les travaux, le cadavre d'un bébé est retrouvé. L'enquête commence ici et l'on va de révélations en révélations tandis que les morts se succèdent. « Un court instant, sa forteresse intérieure a failli la trahir, mais le labyrinthe qui reliait son âme, son cerveau, son coeur brisé et sa colère lui a donné la force d'achever ce qu'elle avait entrepris. Si la scène devait être décrite par un rythme atroce ou une mélodie, les premiers accords de Carmina Burana résonneraient dans le salon, accompagnés de leur percussions, des vois des sopranos, des ténors et des barytons à la limite du cri apocalyptique. Leur chant deviendrait assourdissant du premier au dernier coup de hache alors que le sang d'Ignacio giclait sur les meubles, le fauteuil baroque et les carreaux de la fenêtre, abreuvant de sa source puissante le tapis de la bibliothèque ; il s'épanchait encore, tel un rideau de sang liquide et dense, lors que le silence inonda enfin la pièce. »

Oliver est attachant, son coté britannique et son humour m'ont beaucoup plu. Mais c'est la flic, Valentina Redondo qui reste mon personnage préférée. Je l'ai trouvé touchante par son histoire familiale, bosseuse dans son enquête, et dur d'apparence mais qui tombe doucement sous le charme de notre anglais au fil des pages. « Valentina démarra et mit en marche la radio, un réflexe qu'elle avait chaque fois qu'elle voyageait seule. Back to black d'Amy Winehouse passait à l'antenne, et ses accents désespérés collaient parfaitement avec cette journée grise et pluvieuse. »

Enfin l'auteur nous offre tout un pan sombre de l'histoire de la guerre civile. le récit est vraiment très documenté et j'ai appris beaucoup. « Dans les manuels d'histoire, il est écrit que la Guerre civile espagnole dura trois ans. Qu'elle éclata sur cette plage de Suances en mille fléchettes de sable, bouleversant à jamais la vie de Jana, jusqu'à prendre fin dans les premiers bourgeons d'avril 1939. N'en croyez rien ; ce n'est qu'un mensonge de plus parmi ceux qui voguent au gré des marées de nos voix et de nos silences. L'un de ces mensonges qui se cachent derrière des vérités minuscules paraphées au bas des documents officiels. Les manuels d'histoire ne sont pas toujours exacts. Ils ne reflètent pas les nuances qui font toute la profondeur de la réalité. Ils ne disent pas que ce furent des temps sordides, des heures grises qu'il fait bon oublier. »

María Oruña est donc définitivement un auteur à suivre et j'espère que ses prochains romans seront traduits en français.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Ce roman est passionnant. L'âme humaine est dépeinte avec une finesse et une profondeur rare, en nous racontant ce qui a forgé celles de ses personnages.
Oliver, jeune célibataire anglo-espagnol, fait rénover une vieille demeure reçue en héritage à la mort de sa mère et située à proximité de l'océan, non loin de Santander en Cantabrie. À son arrivée d'Angleterre, il apprend que le cadavre d'un bébé, en partie momifié, vient d'être découvert dans un mur de la maison. L'histoire ne manque pas d'intérêt : elle alterne une enquête policière contemporaine menée par des enquêteurs aux tempéraments bien différents à la suite d'une découverte macabre, et dont le chef de groupe V. Redond et l'histoire de Jana devenue une octogénaire.
Bien des thèmes sont abordés : des situations tragiques créées dû aux passions interdites nouées entre maîtres et serviteurs, de terribles secrets de famille, le dilemme entre amour et fortune, le désir d'ascension sociale.
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On néglige trop en France les littératures policières méditerranéennes, que ce soit l'italienne ou l'espagnole, au profit des littératures scandinaves, auxquelles on fait beaucoup trop d'honneur.
Avec son Port Secret, Maria Oruna rejoint la liste des bons, et je dirais même très bon, auteurs de polars espagnols. Publié en Espagne en 2015, et traduit en français seulement en 2020, elle inagure une trilogie (en atteandant le suite)
Comme c'est maintenant souvent le cas, ces trois ouvrages mettent en scène des personnages récurrent, et s'inscrivent dans une suite chronologique. Aussi, et bien que cela ne soit pas indispensable, il est préférable de lire ces volumes dans leur ordre de parution, ou au moins de commencer par le Port Secret, en se réservant de lire la suite, si affinités.
Sur le livre, il s'agit d'un police procedural : l'enquête est menée par la police, comme dans la vraie vie, et les enquêteurs paraissent (je ne connais pas la procédure pénale espagnole, qui semblent cependant assez proche de la française) suivre les règles légales ; ils travaillent sous l'autorité du procureur et du juge d'instruction ; ce ne sont pas des cow boys comme souvent hélas dans les romans français. Notons que certains des personnages sont torturés par de lourds secrets issus de leur passé, comme il est maintenant de règle dans le roman noir, mais sans excès ; et même...(spoil évité de justesse)
L'intrigue en revanche est originale et menée subtilement ; deux lignes narratives s'entremêlent :
-l'une qui suit dans ses heurs et surtout malheurs une famille ouvrière du début de la guerre civile aux premières années du pouvoir franquiste et au-delà, dont une bonne part est constituée par le journal d'un mystérieux diariste, qui s'adresse à un lecteur futur tout aussi mystérieux
-et l'autre contemporaine, émanant d'un « narrateur omniscient » qui suit les péripéties de l'enquête sur les meurtres (naturellement qu'il y en a) et la vie personnelle des enquêteurs, qui, comme souvent, n'est pas la partie la moins intéressante du livre. Les deux lignes narratives se répondent, elles sont reliées par les meurtres et fusionnent à la fin, qui n'est pas tout à fait inattendue, une piste explicative apparaissent aux deux tiers du livre ; je n'en dirai pas plus.
Il n'y a pas d'invraisemblances, il est cependant amusant de noter qu l'intrigue repose en partie sur des filiations cachées que l'on découvre à la fin, comme dans un bon vieux roman feuilleton du XIXème siècle.
Le livre est bien écrit, et contient des description inspirées de la côte cantabrique, à laquelle il est ce que l'Île des âmes de Pier Giorgio Pulixi est à la Sardaigne, à laquelle est cependant bien supérieur, tant le livre de Pulixi est gâché par ses incroyables invraisemblances.
Je ne résiste pas au plaisir de signaler une petite erreur : le revolver de calibre 38 qui est l'arme de l'un des crimes, se transforme mystérieusement en calibre 22. Et l'un des policiers émet l'hypothèse que l'arme était dotée d'un silencieux, ignorant apparemment que cet accessoire ne peut réduire le bruit de la détonation d'un revolver pour des raisons techniques.
Bon, je sais, vous n'en avez rien à faire, je suis toujours à chercher la petite bête, mais ça m'amuse
Ah, tant que j'y suis : une erreur sur le Concile de Nicee. Il n'a absolument pas affirmé que le Christ avait été créé par Dieu le Père mais qu'il était "le fils unique du Père, engendré non pas créé, né du Père avant tous les siècles et par lui tout a été fait". Quand au Saint Esprit "il procède du Père et du Fils". Cette dernière formule, le "Filioque", n'a jamais été acceptée par les Églises d'Orient et est l'une des causes du schisme
Le but de Constantin en convoquant le Concile, était bien d'aboutir à une condamnation de l'arianisme qui niait la nature divine du Christ. Ce qui n'a pas empêché que l'Empereur ait sans doute reçu le baptême d'un évêque arien
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Il reconnut immédiatement l'air mélancolique de Let her go, cette chanson de Passenger. Les paroles évoquaient l'amour irraisonné des hommes envers ce qu'ils n'ont plus.
Oliver n'avait pas besoin de cette chanson pour penser à Anna. Anna et sa longue chevelure rousse, lisse comme une ligne d'horizon du désert. Anna était une partie de son corps , il la portait en lui comme une blessure invisible à jamais tatouée sur son torse, sans espoir de cicatrisation possible. Et pourtant, les traits de son visage commençaient à se brouiller inéluctablement. La musique le renvoya à ces temps confus qu'il venait de vivre avec elle. Un passé qui semblait deja loin, comme des jours mis entre parenthèses.
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- Quand je pense que son assassin est à nouveau libre comme l'air. C'est insensé.
_ San Román, ce ne fut qu’un malheureux accident... comme il y en a des centaines chaque jour. On n'imagine jamais qu'une chose pareil puisse nous arriver, ni arriver à l'un de nos proches, répondit Oliver, le regard serein, sans se départir d'une certaine gravité.
- Cet homme était ivre. Il devrait être derrière les barreaux, voilà tout. Je ne crois pas à ces peines d’intérêt général. Je sais bien que le chef d'accusation retenu contre lui était l'homicide involontaire, mais quelqu’un qui prend le volant dans cet état, entre nous... Écoute, Oliver, crois-en ma longue expérience, les lâches et les assassins ont un point commun : il s'abritent derrière des lois qu'ils modèlent à leur guise.
- Tiens donc. J'aurais juré que c’était l'apanage des avocats, dit Oliver d'un ton goguenard, pour détendre un peu l’atmosphère.
Il ne tenait pas à s'appesantir sur la façon dont un jeune de vingt ans ivre mort avait renversé sa mère alors qu'elle faisait ses courses un samedi après-midi à Southefields, au sud de Londres. Le chauffard l'avait fauchée net sur le passage piéton.
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" Avant de se laisser emporter dans les bras de son père , Jana plante ses yeux dans les siens . En un éclair de seconde , elle comprend que , pour la première fois de sa vie , son père lui ment.
Chacun de nos actes , qu'il soit léger, sévère, grand ou infime , porte en lui ses conséquences. Une personnalité radicale , sournoise et dangereuse est en train de se former au plus profond d'elle- même. Rien ne pourra l'arrêter.
Sais - tu d'où vient le plus grand danger ?
De l'imprévisible."( p 132 ).
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Elle avait gardé certains réflexes de l'époque où elle suivait la piste des Allemands dans les terres reculées d'Amérique du Sud, en aventurière: elle ne tournait jamais le dos aux portes quand elle se tenait dans une pièce, elle demandait toujours une chambre au premier étage dans les hôtels, au cas où elle aurait besoin de s'enfuir précipitamment.
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Des insinuations.
Des commentaires innocents qui alimentent des théories que personne ne prend la peine de formuler clairement, lourdes de sous-entendus.
La bonne n'avait pas pi s'en prendre à Don Ignacio : elle était si menue, si fragile... Et lui, ce gaillard d'un mètre quatre-vingt-dix qui pesait dans les cent kilos... Voyons, une sardine pouvait-elle avaler une baleine ?
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