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Critique de LivresdAvril
Qu'ajouter après 628 critiques de ce conte politique d'Orwell ?
Pas grand chose, simplement rappeler qu'en seulement 150 pages il offre un tour d'horizon quasi-exhaustif de la politique, et ce sans ennuyer son lecteur une seconde. Certains candidats feraient bien de s'en inspirer !
C'est justement en vue de la prochaine élection que je me suis décidée à relire "La ferme des animaux". Et il n'a pas pris une ride.
Tout y est : la révolte animalière contre l'humain exploiteur, la démocratie idéale des débuts (avec tentative d'éducation à la lecture des animaux), la prise de pouvoir progressive de certains au détriment d'autres et la petite cour qui se forme autour des décideurs, de plus en plus déconnectés du "peuple". Mais aussi la désignation d'un "cochon émissaire" et l'alimentation de la crainte des étrangers (soit les fermiers voisins), les fake news, la mise en place de projets invraisemblables destinés à abrutir de fatigue et empêcher de penser et, enfin, le totalitarisme absolu avec réécriture de l'histoire, dérives et meurtres.
La morale est implacable et plutôt pessimiste. Comment ne pas l'être ?
Pas grand chose, simplement rappeler qu'en seulement 150 pages il offre un tour d'horizon quasi-exhaustif de la politique, et ce sans ennuyer son lecteur une seconde. Certains candidats feraient bien de s'en inspirer !
C'est justement en vue de la prochaine élection que je me suis décidée à relire "La ferme des animaux". Et il n'a pas pris une ride.
Tout y est : la révolte animalière contre l'humain exploiteur, la démocratie idéale des débuts (avec tentative d'éducation à la lecture des animaux), la prise de pouvoir progressive de certains au détriment d'autres et la petite cour qui se forme autour des décideurs, de plus en plus déconnectés du "peuple". Mais aussi la désignation d'un "cochon émissaire" et l'alimentation de la crainte des étrangers (soit les fermiers voisins), les fake news, la mise en place de projets invraisemblables destinés à abrutir de fatigue et empêcher de penser et, enfin, le totalitarisme absolu avec réécriture de l'histoire, dérives et meurtres.
La morale est implacable et plutôt pessimiste. Comment ne pas l'être ?
