Sommes-nous ce que nous lisons ?

Voici une petite curiosité littéraire avec "Sommes-nous ce que nous lisons ?" aux éditions 1001 nuits, au sein de la maison Fayard. Il s'agit ici d'un recueil de quatre textes de George Orwell, écrivain, essayiste et journaliste britannique de la première moitié du vingtième siècle. Ces textes, traduits de l'anglais par Charles Recoursé, étaient destinés à la presse anglaise et abordent le thème des livres et de la lecture. Il s'agit de "Souvenirs de librairie", "Les bons mauvais livres", "Confessions d'un critique littéraire" et "Des livres ou des cigarettes".

Connu et reconnu pour "1984" son plus célèbre roman ou "La ferme aux animaux", Georges Orwell peut être considéré comme un témoin particulièrement fiable de son époque notamment de par son activité journalistique. George Orwell nous partage sa vision de la relation qu'entretient la société avec les livres, qu'ils soient de grande qualité littéraire à ses yeux ou plus récréatifs. Il reconnaît à ces derniers une capacité divertissante certaine capable de pérenniser leur présence dans bon nombre de bibliothèques, peut-être même pour une période plus longue que les classiques. Certains d'entre eux ont d'ailleurs gagné leurs lettres de noblesse avec le temps, sont encore vendus aujourd'hui et le seront sûrement pendant de nombreuses décennies.

On pourra se délecter de l'auteur sur les critiques littéraires mais je ne vous en dis pas plus pour préserver la surprise. George Orwell nous parle également du prix du livre qui est à ses yeux un faux obstacle justifiant parfois l'absence de lecture, alors même qu'ils sont en accès libre en bibliothèque publique. Ses réflexions sur le métier de libraire sont également savoureuses. Ce texte devrait d'ailleurs être lu avec attention par toutes les personnes qui se destinent à cette belle profession. Cela pourrait les amener à y réfléchir à deux fois...

Certaines réflexions sont certes datées mais elles témoignent d'une époque et n'en sont que plus intéressantes. Ce livre est ainsi destiné à tous les amoureux du bon mot, du livre ou de la culture. L'humour grinçant de l'auteur prête à sourire et son érudition nous incite à la réflexion. Les plus lettré.e.s d'entre vous pourront également goûter à de nombreuses références littéraires.

Ce petit recueil est très accessible, tant par son prix que son écriture, alors n'hésitez plus !

Ce petit recueil permet de saisir le regard acéré de G. Orwell sur ses contemporains et leur rapport à la lecture. Écrits entre 1936 et 1946 (Animal Farm est paru en 1945 ; 1984 en 1949), ces quatre textes, à la fois sérieux et terriblement grinçants, nous livrent aussi des moments de la vie professionnelle de l'écrivain (libraire et critique littéraire). Je ne suis pas sûre que le titre du livre - qui a su m'appater - illustre le contenu mais cela m'a permis de faire une petite découverte intéressante.

Je suis tombé sur ce petit livre lors d'un de mes passages en librairie et vu que pour #lemoisdeshistoirescourtes il m'en fallait un dernier, je l'ai donc choisi.

Je n'ai jamais lu George Orwell, du coup, je ne connais ses deux classiques, 1984 et La ferme des animaux que de nom. Ici, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un essai, mais plutôt la traduction de quatre articles publiés par Orwell. Dans ces articles, il parle de ses expériences dans les métiers du livres, et son rapport professionnel avec les livres donc.

George Orwell, a vécu plusieurs vies, de ce que j'ai pu apprendre à la toute fin de ce livre. Il a donc été entre autre, libraire et chroniqueur littéraire. J'ai trouvé ses différents points de vus intéressants même s'il faut les remettre dans le contexte de l'époque. Je ne suis pas certain que de nos jours un libraire aurait le même discours que lui… En tout cas, je n'espère pas cela serait triste je trouve. D'ailleurs ami(e)s libraires, je vous invite à lire ce petit recueil et à nous partager vos avis et vos points de vus actuels.

Ce fut une lecture plutôt rapide, qui ne me restera pas longtemps en mémoire. Mais bon, je pourrais enfin dire que j'ai lu George Orwell…
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En quatre articles ravageurs publiés dans des revues littéraires de l'époque, Georges Orwell nous ouvre sa fenêtre sur une vision désenchantée du monde des librairies où il à passé quelques temps à travailler comme vendeur. Faisant le portrait, non pas des lecteurs mais des clients de librairie, de la et des critiques littéraires.