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Marta Orzel (Autre)Philippe Bretelle (Autre)Valérie Le Plouhinec (Traducteur)
EAN : 9782330138370
162 pages
Actes Sud (19/08/2020)
3.8/5   40 notes
Résumé :
Pivoine vit avec son grand-père et sa sœur, Magnolia, dans une ferme fruitière. Elle travaille chaque jour très dur pour devenir une abeille. En attendant d’avoir l’âge requis par le contremaître, Piv remplit de son mieux sa fonction de vermine, et débusque les nuisibles venus grignoter les fruits. Mais ses espoirs s’envolent lorsque sa mère l’oblige à la rejoindre en ville pour rentrer au service d’une famille d’Urbains. Projetée dans un monde citadin âpre et anxio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Elle est jolie cette dystopie australienne qui nous plonge dans un monde pas si science fiction que cela où les abeilles ont disparu et où c'est les enfants eux meme qui sont chargés de polliniser les fleurs de facon artisanale .
Certains enfants ont la chance d'être sélectionnés pour cette mission et l'héroine de l'histoire, Pivoine rêve de faire partie des élues.

Partant d'un postulat réel- on sait que les abeilles sont menacées actuellement- ce roman écologique aborde avec humanité et subtilité la question de la protection de l'environnement et l'importance des insectes pollinisateurs pour la survie de l'humanité.
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"La dernière abeille",le roman de l'autrice australienne Bren MacDibble, se déroule dans un avenir dystopique où les enfants sont entraînés à grimper aux arbres et à polliniser les arbres fruitiers. Dans cet avenir pas trop lointain, les abeilles sont éteintes et seuls les enfants les plus forts, les plus rapides et les plus agiles peuvent effectuer eux-mêmes le travail de pollinisation. Parce qu'il n'y a plus d'abeilles, il y a d'immenses fermes où les familles vivent dans des huttes délabrées et gagnent modestement leur vie en faisant faire à leurs jeunes enfants le travail parfois dangereux. Naturellement, il y a aussi les «riches», qui vivent dans les villes, plus éloignées que jamais de la nature.
Pivoine rêve d'être une "abeille". Sa mère, veut quitter sa vie qu'elle trouve misérable et veut vivre en ville. Mais la jeune fille aime sa vie, les gens et la nature qui l'entourent. Soudain, son monde s'effondre et elle est éloignée de la seule vie qu'elle a connue...
C'est une belle histoire construite autour de la réalité d'un monde sans abeilles, une pensée si dévastatrice et un excellent moyen d'atteindre les enfants sur le changement climatique. Il aborde des thèmes importants pour les enfants comme la persévérance, la famille et l'amour. Et j'ai apprécié la façon dont l'auteur a également abordé les systèmes de classes des riches et des pauvres.
Un livre bien écrit, simple, avec des chapitres courts et faciles, mais une profondeur surprenante derrière et une excellente utilisation du langage. En plus des thèmes environnementaux, il a des messages forts de famille, de classe et de richesse, et le personnage principal est courageux et fort, mais surtout, elle est gentille. Une lecture inspirante et réfléchie. C'est une histoire vraiment intéressante sur l'importance du cycle naturel et les liens familiaux.
Il y a quand même quelques points "négatifs" qui m'ont gênée pendant ma lecture. D'abord, j'aurais aimé des personnages plus complexes. C'est un roman court, d'accord, mais j'avais l'impression qu'aucun des personnages n'était abouti, il me manquait un peu plus de profondeur. La fin a traîné, il y avait des petites choses qui étaient censées créer des fortes émotions, mais que j'ai trouvée trop plates a mon goût. J'ai senti que l'autrice voulait nous faire une fin heureuse et très touchante, mais c'était fait de manière précipitée. Encore une fois, on revient au fait que, il y avait trop des choses a raconter en très peu des pages. L'aspect de la violence domestique était la seule chose que j'ai eue vraiment du mal à lire. Donc je pense que les plus jeunes seront probablement affectes aussi, d'une manière ou d'une autre.
Ca reste une lecture jeunesse très agréable pour les 10 ans et plus.
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Dans un monde où les abeilles ont disparu, les enfants sont devenus des pollinisateurs. Pivoine, étonnante jeune fille, rêve d'être sélectionnée pour devenir abeille. Vivant dans une ferme fruitière avec sa soeur et son grand père, elle y est, pour le moment, simple vermine, récoltant les vers pour nourrir les poules et protéger la récolte de fruits. Forcée d'abandonner sa ferme et son rêve d'y devenir abeille, Pivoine va s'attacher à Esméralda, la fille de ses nouveaux employeurs, et devenir sa complice. Ensemble, elles vont s'entraider dans leurs ambitions respectives et suivre le chemin qu'elles se sont choisies.
La dystopie est un prétexte pour porter un message écologique sur le besoin des abeilles pour équilibre de notre humanité. Et ceci fonctionne très bien, et fait de ce roman une parfaite lecture de printemps accessible à tous les niveaux de lecture des 9 ans.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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J'ai entendu il y a quelque temps une information : devant la baisse inédite du nombre d'abeilles (et d'insectes pollinisateurs en général), une "solution" a été trouvée et, en Chine, des ouvriers pollinisent les fleurs à la main... euh, comment dire ... est-ce vraiment la solution, la bonne direction à prendre, la leçon à tirer de la disparition des insectes pollinisateurs ? Je ne pense pas. En tout cas, quand j'ai vu ce livre jeunesse, dans lequel la jeune Pivoine n'a qu'un rêve, celui de devenir abeille, autrement dit ouvrière pollinisatrice, cela m'a immédiatement rappelé ce fait divers et j'ai voulu en savoir plus. Dans le monde imaginé par l'auteure, les insectes ont disparu pour de bon depuis quelques années et le métier d'abeille est bien considéré au sein des fermes. Ce n'est pas le cas en revanche dans les villes, où les habitants trouvent que les fermiers sont quasiment ignares et vivent trop simplement : ils ne consomment rien, c'est impossible de vivre ainsi, n'est-ce pas ? La mère de Pivoine la force à rejoindre la ville pour lui éviter un avenir d'ouvrière de ferme. Mais Pivoine a déjà un caractère bien trempé et les ambitions de sa mère ne rejoignent pas les siennes.
Un bon petit roman à découvrir !
Merci
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Un roman atypique, entre anticipation et conte initiatique.
Dans la campagne, les enfants remplacent les abeilles pour polliniser les arbres fruitiers. Pivoine vit en harmonie avec la nature, et sa famille composée de son grand-père, sa soeur et ses amis dans la ferme du chef qui est bon pour ses employés.
Mais quand sa mère revient avec son nouveau mari pour l'emmener avec elle travailler à la ville, chez les Urbs, Pivoine résiste avec une volonté étonnante. Malheureusement, elle n'a que 9 ans et les adultes ont le dessus.
Sa rencontre avec Esméralda, la fille insupportable, de la famille Pasquale, qu'elle doit servir, va être déterminante.

Un roman aux thématiques fortes et d'actualité : l'écologie, la disparition des abeilles, le fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres, la dichotomie campagne / ville (urbs), les violences faites aux femmes.
Un vocabulaire très imagé et très poétique, tout comme les noms de fleurs et de fruits de personnages.
Une grande tendresse émane de la relation entre Pivoine, sa soeur et leur papy, ainsi que pour leur vie simple mais heureuse que Pivoine revendique.
Le chapitrage court aux titres évocateurs, donne du dynamisme à l'histoire.
L'histoire d'amitié entre Pivoine et Esméralda est touchante, tout comme les scènes de danse.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La ferme est pleine de cercles comme ça. Abeilles, fleurs, fruits. Vermine, poules, oeufs. Gens, abeilles, fleurs, fruits, vermine, poules, oeufs, gens... Rien que des cercles qui se chevauchent. Je ne comprends pas comment ça marchait avant la famine.
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Maman est comme les gros citrons jaunes tu sais ? Tu crois qu'ils vont être bons parce qu'ils sont énormes et qu'ils ont une peau parfaite, mais quand tu les coupe, tu t'aperçois que la peau que la peau est tellement épaisse qu'il y a juste un tout petit peu de pulpe à l'intérieur et pas assez de jus pour tout le monde.
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