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Critique de florencem


Ce n'est juste pas possible d'être aussi mignons ! Non, franchement, déjà que dans le premier tome Nick et Charlie étaient trop adorables, mais ici, on a qu'une envie les serrer dans nos bras tout le temps. Et je trouve cela tellement chouette de pouvoir lire un roman graphique qui donne autant le sourire tout en traitant de sujets pas forcément évidents.

Après ma lecture du tome un, j'avais fait la seule et unique chose possible : commander le deux. J'avoue que je n'étais pas certaine d'aimer, surtout à cause de tout l'engouement qu'il y a depuis la création du webtoon. J'ai tendance à aller à contre-courant dans ces cas-là. Mais force est de constater que j'ai été charmée. Et puis franchement avec la fin du premier tome, il faudrait être sadique pour ne pas vouloir savoir ce qu'il va se passer.

Nick et Charlie se sont donc embrassés. Autant pour Charlie c'est un rêve qui se réalise, autant pour Nick, on sent qu'il en a envie mais le garçon pense qu'il est hétéro, et il ne comprend pas vraiment les sentiments qu'il a pour son meilleur ami. Mais Nick reste Nick, et j'ai été très heureuse de voir comment les choses évoluent après cela. La gentillesse du garçon et aussi son aisance à communiquer avec Nick font clairement du bien. Et Charlie lui renvoie bien la pareille. Il sait combien ça peut être confusant, et il ne veut rien précipiter. On pourrait croire que ça dégouline de bons sentiments et que c'est mièvre mais pas du tout. C'est vraiment très bien dosé.

Il y a encore beaucoup de bienveillance. J'ai particulièrement apprécié le fait que l'auteur choisit de dire que l'on est pas obligé de se donner une étiquette. Personnellement, je pense que le fait de vouloir absolument mettre les gens dans une case (et pas seulement au niveau de la sexualité) est un très gros problème. On est qui on est. Pourquoi devoir se coller un nom dessus. Couleur, religion, sexualité, opinion politique… ce n'est qu'une infime partie de la personne qu'on a en face. Nick, c'est Nick, un garçon adorable qui se découvre des sentiments pour son meilleur ami. Alors oui, il cherche ce qu'il est parce qu'à cet âge c'est aussi rassurant de comprendre mais comme le dit Charlie, il n'en a pas besoin non plus.

Et là encore, la famille (oui, j'ai pleuré quand Nick parle à sa maman…) et les amis sont présents. Ils savent tous que ce n'est pas évident, qu'il faut malheureusement se montrer prudents et que le monde n'est absolument pas tendre. Mais ils sont présents, et c'est déjà beaucoup. On voit aussi la partie moins « heureuse » de cette relation. La peur de ce que les autres vont penser, les réflexions désobligeantes, le manque de tolérance, les stéréotypes… Heartstopper n'est pas qu'une grosse boule de barbe à papa toute douce. Et je trouve cela bien aussi. Car cela pousse à la réflexion et montre une partie de la réalité, certes avec un côté très mesuré, mais tout de même.

Un second tome donc vraiment adorable au possible. Les pages se tournent toute seule, et je n'ai qu'une hâte que le mois de septembre arrive pour la sortie du troisième tome en collector !
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