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Critique de Dezi


Avant tout, il faut savoir que ce roman se lit vite. Très vite. Il peut avoir l'air imposant avec ses 415 pages, mais en réalité il ne l'es pas du tout. C'est écrit gros, et c'est hyper aéré ! En plus de ça tu rajoute un récit fluide, un style d'écriture facile à lire, du coup quand tu relèves la tête du bouquin, t'a déjà lu 150 pages et tu t'en ai même pas rendu compte !

Pour le récit en lui-même, l'intrigue est sympa et permet surtout d'aborder des sujets que je trouve super intéressant (réseaux sociaux et études). Particulièrement avec le public visé. C'est un livre jeunesse, qui à vue de nez doit cibler les ados. Et les problématiques lié aux études, et aux bonnes notes : ils sont en plein dedans. Pour les réseaux sociaux (même si certains adultes sont aussi concerné..) il faut dire que les ados ont tendance à s'y afficher, à y raconter leur vie, et parfois ça peut dégénérer (ça a tendance à être méchant à cet âge-là ^^).

Au niveau des études, l'héroïne est obsédée par son entrée à Cambridge. Elle a basé toute sa vie la-dessus : elle est représentante des élèves parce que ça fait bien dans son dossier, ne sort pratiquement jamais parce qu'elle passe son temps à réviser, elle n'a pas masse d'amies parce qu'elle est beaucoup plus concentré sur ses études que sur sa vie sociale, etc... Ne pas aller à la fac est pour elle inimaginable. Alors tant mieux, quelque part elle aime étudier et elle est première de sa classe, c'est cool pour elle. Mais qu'en est-il pour ceux qui n'aiment pas étudier ? Qui n'ont pas de bonne note ? Qui ne souhaite pas spécialement faire des études supérieurs pointus ? Est-ce que leur vie est foutue ? Est-qu'ils sont inutiles ? Idiots ?

Plusieurs des personnages secondaires du roman sont dans ce cas de figure (le fait de ne pas aimer étudier hein, pas le fait d'être idiot). Ce qui permet à l'auteure d'en parler. Et de remettre les choses en perspective : ce n'est pas parce que tu a de mauvaises notes que tu est une merde débile et que ta vie est foutue. Il existe des alternatives autre que l'université. Et ce n'est pas parce qu'on ne va pas à la fac qu'on est moins bien que les autres, non. le tout c'est de trouver ce qui nous plaît, ce que l'on veut faire plus tard, et ensuite on fait les études nécessaires en conséquence.

Et je trouve ça très bien de le rappeler, vu qu'on est dans une société où on pousse les élèves à faire des licences, des masters, etc.. Alors qu'ils n'en ont pas forcément besoin/envie.. Après tout, celui ou celle qui veut être comptable, plombier(e), etc... a quoi ça va lui servir d'aller à la fac ? D'avoir une licence ? Surtout si la personne concerné n'aime pas les études, c'est un peu idiot non ?

Le deuxième point intéressant, que l'auteure aborde concerne les réseaux sociaux (dans son roman elle parle surtout de youtube et timblr, mais ce dont elle parle est valable pour n'importe quel réseau social). Et principalement le harcèlement et la haine qu'ils peuvent engendrer.

A un moment donné, l'héroïne va être amené à travailler avec Silence Radio (le youtubeur), bien sûr elle n'utilise pas sa véritable identité mais un pseudo. Mais elle va avoir le droit à des tas de questions sur son tumblr, à un point tel qu'elle se sent harcelé, et n'ose plus ouvrir tumblr, elle va même hésiter à désactiver son compte. Imagine, si jamais les "abonnés" qui la harcèle sur tumblr connaisse sa véritable identité : elle n'aura plus aucun moyen de fuir ce harcèlement étant donné qu'on ne peut pas désactiver sa propre vie.

De plus, certains abonné (sur youtube principalement) pense que la personne qui créé du contenu leur "appartient", ou du moins leur doit quelque chose. Qu'à partir du moment où le contenu plait, la personne qui le créé n'a pas le droit de faire de pause, ou même de changer d'idée.. Et c'est très bien expliqué lorsque Silence Radio reçoit des menaces car il envisage d'arrêter de produire son émission.

Et malheureusement, ces comportements se produisent réellement. Et ce sont souvent des "jeunes" qui en sont à l'origine. Alors peut-être qu'ils n'en ont pas conscience, ou peut-être qu'ils se fichent royalement de l'effet que cela peut produire... Mais quoi qu'il en soit, je trouve ça très bien que l'auteure aborde le sujet, sans pour autant être moralisatrice.

Ca c'était pour les points positifs. Passons maintenant au point négatif (oui, il faut bien qu'il y en ai au moins un). J'ai trouvé que les personnages secondaires n'était pas assez approfondi, qu'il manque quelques infos à leurs sujets.

Autant les personnages principaux sont très bien exploité, on comprend tout à fait leurs motivations, leurs actes, leurs réactions etc.. Même si on est pas toujours d'accord avec eux, on comprend quand même pourquoi ils agissent ainsi. Malheureusement ce n'est pas le cas avec les personnages secondaires.. Ils ne sont décrit qu'en surface. Et j'ai parfois eu l'impression, que certains personnages n'était là que pour faire ressortir une facette d'un des personnages principaux, un peu comme un faire-valoir mais en pire. En écrivant ça, je me rend compte que je ne sais pas trop comment l'expliquer en fait... Donc je vais finalement m'en tenir à ce que j'ai dis plus haut : les personnages secondaires ne sont pas assez fouillé.
Lien : http://www.decouvertesdedezi..
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