AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bip-Bip Boy tome 1 sur 2
EAN : 9782919603671
144 pages
Omaké Books (07/03/2019)
3.36/5   7 notes
Résumé :
L'histoire vraie d'un loser né avec des pixels à la place des neurones...
Que lire après Bip-Bip Boy, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Bip Bip boy : le titre m'étonnait et je me demandais de quoi parler ce manga. le résumé en fait une simple description assez juste. L'histoire d'une jeune garçon complètement accro des jeux vidéos dans les années 80-90. D'ailleurs, j'ai l'impression d'exprimer faiblement cette dépendance qu'il a aux jeux, il se désintéresse de l'école et est à l'affut de chaque nouvelle sortie de console ou de jeux. Ses camarades sont aussi mordus que lui et certaines de leurs aventures débordent IRL (In Real Life). Ses souvenirs (car il s'agit vraisemblablement de son autobiographie) sont intéressants même si ça manque un peu de chronologie ou de renseignements (on apprend un moment qu'il a un frère pendant 2 pages mais rien après). Par contre, les dessins m'ont définitivement rebuté. Les visages manquent de traits délicats, on a l'impression d'un croquis grossier.
J'ai aimé découvrir cette passion du côté japonais mais j'ai eu une vraie répulsion pour les dessins.
A suivre plus pour l'histoire...
Commenter  J’apprécie          213
La sortie française de Bip-Bip Boy de Rensuke Oshikiri (série terminée en 3 tomes) représente selon moi un petit événement dans le monde du manga car il s'agit de la toute première sortie de Omaké Manga. Si ce nom vous semble familier, c'est tout simplement parce que Omaké est un éditeur fondé en 2010 par Florent Gorges (grand nom du journalisme jeu vidéo en France et co-fondateur de Pix'n Love), qui se positionne sur un segment résolument otaku, centré en particulier sur des publications en lien avec le jeu vidéo et la culture japonaise (L'histoire de Nintendo et Les Oubliés de la Playhistoire entre autres, mais également les DVD du Joueur du Grenier et du Hard Corner). Et étant pour ma part un gros gamer désireux de voir ce que cet éditeur nous préparait, je ne pouvais pas passer à côté de leur première sortie manga.

À ce titre, je trouve que le choix de Bip-Bip Boy comme titre de lancement fait sens par rapport à la politique éditoriale de Omaké. En effet, il s'agit d'un manga résolument nostalgique qui se présente comme un panorama de la culture gamer au Japon à partir des années 1980. Un choix intéressant d'un point de vue éditorial, mais qui ne rimerait à rien si l'ouvrage n'était pas de qualité. Ce qui fort heureusement est le cas. Je vais commencer par un petit résumé avant d'expliquer en quoi ce manga est une lecture tout à faire recommandable :

L'histoire vraie d'un loser né avec des pixels à la place des neurones.
Cette autobiographie qui a fait décoller la carrière du mangaka Rensuke Oshikiri (High Score Girl sur Netflix) nous fait revivre avec un cynisme mordant l'enfance d'un loser gamer dans les années 1980. L'auteur avait le choix entre étudier à l'école et passer sa vie à jouer aux jeux vidéo. Il a évidemment choisi… les jeux vidéo ! Sa passion dévorante va lui faire vivre des aventures et des situations particulièrement drôles.

Comme vous pouvez le constater en lisant ce résumé, il s'agit d'un manga autobiographique dans lequel l'auteur décrit avec beaucoup d'humour ses souvenirs de joueur. le tome n'est pas structuré autour d'une intrigue principale, mais est au contraire constitué de petits chapitres d'une dizaine de pages revenant à chaque fois sur un souvenir en particulier. On commence avec sa découverte des jeux vidéo avec les Game and Watch au début des années 80, en passant par une journée de recherches d'une PC Engine d'occasion qu'il puisse se payer, sans oublier une guerre entre collégiens pour le « contrôle » d'une salle d'arcade…

Toutes ces anecdotes et souvenirs sont l'occasion pour le lecteur de découvrir le contexte dans lequel les jeunes japonais découvraient le jeu vidéo, et de ce point de vue, même si c'est évidemment un condensé, le manga rappelle plusieurs grandes périodes du jeu vidéo et cite certains jeux cultes et d'autres méconnus. C'est de ce point de vue très sympa pour un gamer de voir ce genre de choses, même si le petit défaut est que compte tenu de la structure narrative, on ne va pas trop en profondeur et de nombreux éléments abordés sont relativement connus (comme le fait d'attendre une nuit dans le froid pour un jeu). Mais malgré tout, au gré des chapitres, des éléments que je ne connaissais pas ou peu me sont apparus et en disent pas mal sur la façon dont les jeunes geeks japonais vivaient. Je pense en particulier au chapitre sur les jeux érotiques, un sujet que je connais peu. C'est très intéressant de voir que le personnage vit des choses par procuration avec ce genre de jeu et que les scènes de sexe, même si elles sont importantes, le sont moins que le développement des personnages qui lui permet d'avoir un attachement émotionnel (ainsi, il dira que les filles en 2D sont mieux que celles en 3D).

Un autre chapitre qui m'a beaucoup plus est celui concernant la nuit d'attente pour acheter Final Fantasy V à sa sortie. le personnage principal avait été provoqué par un de ses camarades la veille à l'école, lui disant qu'il était tellement pauvre qu'il allait devoir attendre pour l'acheter d'occasion. de ce fait, son sang n'a fait qu'un tour, il a pris ses économies et a décidé de passer la nuit devant le magasin pour s'assurer d'avoir un exemplaire Day One (comme on dit chez les gamers). Et c'est au cours de cette nuit qu'il remarque que son camarade moqueur fait également la queue. de ce fait, ils se rapprochent et deviennent amis en partageant leur avancée dans Final Fantasy V. Ce chapitre est surement celui que j'ai préféré car je le trouve très authentique dans son écriture (comme le reste du manga par ailleurs) et surtout, il développe une idée qui me touche : les passions comme lien entre les gens. Je pense que cette chose me touche en particulier parce que mes passions n'ont quasiment jamais été un vecteur d'échange et de lien, et j'en ai souvent ressenti beaucoup de frustration. Mais un des rares cas d'échange dont je garde un bon souvenir à ce sujet me vient justement de la saga Final Fantasy, lorsqu'avec un ami, nous avions acheté le XIII à sa sortie sur PS3 et où on s'appelait et s'envoyait des sms pour partager notre avancée (et ce, même si FFXIII nous a au final pas mal déçu).

Enfin, l'humour du manga, que j'avais un tout petit peu évoqué, fait vraiment mouche pour moi. J'ai eu mes premiers sourires en voyant l'auteur se dénigrer lui-même, se qualifiant de « puceau merdeux », mais ce sont des petits détails bien trouvés qui m'ont vraiment fait rire. Que ce soit la mamie de la salle d'arcade toujours vivante même des années après, la posture les jambes écartées lorsqu'il joue pour pouvoir fuir au plus vite face aux autres collégiens qui veulent le frapper… Plein de petits détails vraiment drôles à mes yeux qui rendent la lecture d'autant plus agréable.

Avant de conclure, un petit mot sur les illustrations et l'édition. Alors visuellement, il est clair qu'on trouve facilement un trait plus riche et plus beau, mais le style du mangaka est vraiment de qualité. Je comprends de ce fait qu'on puisse trouver les illustrations assez moches, à base de grosses têtes et de corps tout fins, mais je trouve que le travail visuel reste de qualité, avec des visages très expressifs et un style vraiment reconnaissable.
Et du point de vue de l'édition, on peut dire que Omaké Manga fait un très bon travail pour son premier manga. Les pages sont assez épaisses, le format est très correct et la traduction de Florent Gorges est de qualité (même si ça me fait bizarre des choses comme « lol » « boloss » ou autres. Je me demande si dans le texte original on a des expressions contemporaines comme ici ou non). Un travail classique mais efficace, qui donne envie de faire confiance à l'éditeur pour la suite, même si ce sera surtout sur la qualité des titres choisis que cela se jouera.

En résumé, ce premier tome de Bip-Bip Boy remplit toutes ses promesses et donnent envie d'avoir les deux suivants rapidement. C'est un manga qui je pense ne peut que plaire aux fans de jeux vidéo et à ceux s'intéressant à la vie des jeunes japonais. C'est donc une très bonne pioche pour Omaké Manga qui devrait facilement trouver son public, et c'est pour moi la découverte d'un auteur qui me donne envie de me lancer dans son animé High Score Girl (disponible sur Netflix) au plus vite !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Un petit ovni bien sympathique. Bip-bip boy est une autobiographie mordante et passionnée d'un mangaka fou de jeux vidéos. Pour les gamers, les vrais, les purs, les anciens malades des bornes d'arcades devenus depuis PCéiste ou Consolistes , convaincus ou de passages, bref pour tous ces gens-là, je vous recommande vivement de lire Bip-bip boy qui est sans nul doute le meilleur témoignage passionné sur le rétrogaming.
Bip-bip boy reste quand même une petite curiosité de premier abord. Il s'agit du premier manga de la collection homonyme d'Omaké editions. Je ne connais pas du tout cet éditeur mais a priori, leur mot d'ordre, c'est avant tout la docu geek et l'univers du jeu vidéo.
Pour cette entrée dans le manga, ils sont donc bien dans leurs thèmes malgré une couverture pas forcément alléchante, des couleurs un peu terne, et une certaine rigidité de la jaquette qui détonne un peu parmi les éditions habituelles.
Toutefois, cette couverture m'a intriguée et je suis plutôt ravi du contenu qui a le mérite d'offrir une vision originale sur l'univers du jeu vidéo.
Le mangake signe en effet une autobiographie trèèèès nuancée où son amour du jeu vidéo ne tombe pas dans l'éloge naïf mais bien au contraire dans une certaine acidité. le mangaka se livre à coeur ouvert sur son personnage d'enfant otaku méprisé par les autres élèves, intoxiqué par le jeu vidéo, un enfant, nul à l'école, qui n'a pas forcément de contact avec la réalité si ce n'est à travers l'écran d'une borne d'arcade ! Bref, ce n'est pas un autoportrait flatteur et pourtant... la passion est là.
Car bip-bip boy est une petite drôlerie grimaçante qui a surtout un but : raviver quelques souvenirs d'enfance vidéoludiques jubilatoires ou parfois justes attachantes.
Une scène en témoigne, celle de la gameboy dans une cache. Une scène apaisante qui risque de raviver certains souvenirs précieux de beaucoup de gamers qui ont connu le passage de la première gameboy. du moins, ce fut mon cas.
Alors, oui bip-bip boy reste malgré tout un titre un poil hermétique qui ne touchera pas un large public. D'ailleurs ce n'est pas le but cherché à mon avis ! C'est un manga dont le graphisme grimaçant peut rebuter un tantinet mais qui reflète bien l'humour acide et réjouissant qui compose ce titre. de plus, le sujet sera surtout apprécié par les gamers où les nostalgiques du vidéo-ludisme.
Cela dit, Bip-bip boy demeure une bonne expérience de lecture en manga qui est d'autant plus intéressante car elle dévoile aussi le quotidien d'un "otaku" dans les années 90, une petite tranche de Japon culturel , moi je dis oui !!

Ne vous arrêtez à la couverture peu alléchante, osez tournez les pages de Bip-bip boy. Si vous êtes très curieux, ou surtout un ancien gamer dans l'âme, alors ce petite titre acerbe mais attachant vous ravira surement autant que des petits souvenirs marquants de joueur !
Commenter  J’apprécie          10
Entre nostalgie et humour, revivez vos premiers souvenirs de jeux vidéo!
Donkey Kong, Street fighter, Final fantasy, Mario Bros, les premières consoles portables ou familiales... Si vous êtes enfant des années 1980-90, certaines saynètes de ce manga feront forcément écho à votre propre vécu, même sans être aussi accro que l'auteur! Celui-ci passe en effet son temps devant l'écran, chez lui comme dans les salles d'arcade ("ici, je devenais le boss!"), au point de négliger sa scolarité et de choisir ses amis selon ce seul critère de joueur ("le mot merdeux a été inventé pour nous"). le récit fourmille d'anecdotes, comme la nuit blanche passée dehors à attendre l'ouverture du magasin, le souci récurrent de "manque de thune" et aussi d'intimité dans cette pièce unique qu'il partage avec sa mère ("je suis parfois obligé de cacher ma véritable personnalité de peur d'être jugé"), quand celle-ci ne s'ingénie pas à planquer l'adaptateur! On s'enthousiasme avec lui (il explique notamment comment certains scénarios de jeu tel que "To heart" l'ont positivement influencé). On rit des "pétages de câble" dus aux parties perdues et à la jalousie des copains ("Nucchi nous en voulait pour cette histoire de Game Boy"). On s'inquiète de le voir gâcher ses études ("j'étais en Terminale dans un lycée professionnel bien naze...", "si seulement j'avais mieux bossé au collège...") et de le voir se déconnecter de la réalité au fil des années : "Les gens dans le monde réel nous décevaient. Pour nous, ce monde n'avait strictement rien d'attrayant. Nous voulions le fuir et rêver en espérant atteindre l'inaccessible dans le virtuel". Un jeu dangereux qui lui vaut d'être méprisé par les autres... Malgré tout, maintenant qu'il est devenu adulte, Kanchan semble un homme épanoui (bien que toujours accro!) et heureux d'avoir été "le témoin direct de cette révolution".
Lien : https://www.takalirsa.fr/bip..
Commenter  J’apprécie          10
Le manga raconte l'enfance du mangaka et sa passion pour les jeux vidéos de l'époque. Alors même si le sujet est intéressant, je pense qu'il n'aura d'intérêt que pour ceux connaissant l'époque ou mordus de jeux vidéos ; d'autant plus que les chapitres sont des scénettes sans autre lien entre elles que l'ordre chronologique...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Même la famille m'abandonne !
Dans l'impitoyable monde du gaming, on ne peut donc compter que sur soi ?
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Rensuke Oshikiri (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rensuke Oshikiri
Tsubaki, le grand retour de Rensuke Oshikiri chez Omaké, une fable écologique mystique en trois tomes, à partir de juin prochain. L'intégralité de la news ici : https://www.manga-news.com/index.php/actus/2024/02/27/Le-manga-Tsubaki-annonce-par-Omake
Abonnez-vous dès maintenant pour ne rien manquer de nos chroniques et rendez-vous sur Manga News pour toute l'actualité manga et anime : https://www.manga-news.com/
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : - Facebook : https://www.facebook.com/manganews - Instagram : https://www.instagram.com/manga_news/ - Twitter : https://twitter.com/manga_news - Pinterest : https://www.pinterest.fr/manganews/ - Tik Tok : https://www.tiktok.com/@manganewscom
Notre partenaire 1001Hobbies, boutique en ligne spécialisée dans la pop culture et la maquette, vous offre 5 % de réduction sur votre première commande avec le code MANGANEWS5 : https://bit.ly/3LKCt3S
+ Lire la suite
autres livres classés : jeux vidéoVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (12) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1455 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}