Les Fleurs du mal, tome 7

J'ai vraiment beaucoup apprécié ce nouveau tome des fleurs du mal et était touchée, ça me parlait déjà beaucoup plus.
En fait, on amorce la deuxième partie de l'histoire. C'est aussi là qu'on a le changement de couverture et j'adore ce qu'ils ont fait, cette couverture est sublime, elle ne donne vraiment plus l'impression d'être dans la même série.
Au début, on finit l'histoire et ils ont l'air de psychopathes, de gens qui on perdu la tête et ce devant tout le monde.
On a donc évité le pire, et on se retrouve quelques temps après, Takao a changé, il doit être dans une nouvelle école où personne n'est au courant.
Ils ont vraiment des discussions types d'adolescents de mâles que les hormones travaillent grandement.
Takao est perdu, il est en mode survie, il a réussi à avoir un groupe de potes avec qui traînait mais n'est plus lui-même, ne sait plus qui il est. Il a renoncé à des choses et n'a plus goût à rien, jusqu'à ce qu'il rentre dans une librairie, et fasse mieux la connaissance d'une de ces camarades. J'ai adoré voir le livre les unir, et les discussions enflammées, également le grand naturel qu'elle dégage et comme elle n'en a rien à faire de ce que pourrait bien penser les autres. Elle a déjà un petit-ami, mais une relation particulière se lie entre eux deux, la passion de belles histoires, de livres. J'ai détesté le comportement de ces prétendus potes à lui et le regard en biais des filles quand elle a dit qu'elle avait autre chose à faire, mais c'est toujours un peu la même chose.
On a aussi les images de l'oeil qui se balade, un peu du genre : on vous surveille !
On se rend aussi compte que le passé marque, et qu'au début Takao ne va bien que d'apparence, le père n'a pas l'air en très bon état non plus.

Ce nouveau tome des fleurs du mal s'ouvre directement sur la fin du volume précédent, sur un suspense insoutenable. Je me suis vraiment demandé si l'auteur n'avait pas décidé de faire mourir ses deux personnages,d'une façon assez horrible. Heureusement, il n'en est rien, et c'est en poussant un gros ouf de soulagement que je me suis mis a lire la deuxième partie de l'histoire.

Dans cette deuxième partie, l'auteur ouvre un deuxième cycle de son histoire. Takao,renfermé sur lui même , commence a se faire de nouveaux amis,en particulier la jolie Aya, passionnée de lecture comme lui, bien qu'il soit hanté par son passé et le souvenir de Sawa.

Un bon tome de transition qui renouvelle l'intérêt pour la série, même si la tension de l'histoire retombe un peu. Mais ça nous laisse présager une suite intéressante, car bien sur, on se demande ce que sont devenu Sawa, Nanako.... Et comment va évoluer Takao dans sa nouvelle vie.

Une bien belle découverte que cette série de Shuzo Oshimi. Comme pour ses autres titres, les tomes se lisent très rapidement, peu de textes mais beaucoup passe par les dessins et surtout par les expressions des personnages.
On retrouve déjà ce côté malsain et malaisant qui fera sa renommé par la suite. Car même si ce n'est pas sa première oeuvre, c'est son oeuvre la plus vieille dans celles disponibles en France.
Il y a beaucoup de non dit, de sous-entendu et surtout, beaucoup d'émotions retransmises par les personnages.
Il me manque un peu plus d'égalité de niveau dans l'oeuvre et une conclusion plus aboutie. le tout s'enchaîne très vite, mais les deux derniers tomes font monter un soufflé mal retombé sur certains points.

Il n'en reste que c'est une oeuvre prenante et haletante que j'ai lu d'une traite en l'espace de quelques jours.

J'ai apprécié découvrir ce tome après le suspense insoutenable du précédent, mais je ne m'attendais pas à débuter une seconde histoire de la vie de Takao ! J'espère qu'on retrouvera Sawa et Nanako plus tard, car la transition d'un coup comme ça, a été comme une douche froide et me laisse perplexe... Verdict dans le tome 8.

Toujours aussi addictif, ce nouveau tome se lit d'une traite. le premier chapitre est angoissant au possible, il prend à la gorge et ne nous lâche pas jusqu'au dénouement. La suite est un peu plus molle au début avant que l'on sente le malaise renaître petit à petit sans savoir vers où va nous embarquer l'auteur dans cette seconde partie de sa saga.
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