Soit vous acceptez que rien n’est certain. Voilà mon message. Rien ne peut être certain, parce qu’une vie certaine sera pire que la mort. Rien n’est certain. La vie est pleine d’incertitudes, pleine de surprises - et c’est là sa beauté ! Il n’arrive jamais un moment où vous pouvez dire "Maintenant, je suis certain". Quand vous affirmez votre certitude, vous déclarez tout simplement votre mort, vous vous suicidez. La vie se déroule avec mille et une incertitudes. C’est là la liberté. Ne I’appelez pas insécurité.
Chaque individu est une liberté, une liberté inconnue. Il est impossible de prédire, de s’attendre quoi que ce soit. On doit vivre dans la conscience et dans la compréhension. Vous venez rechercher un savoir auprès de moi. Vous voulez des formules toutes faites pour pouvoir vous y accrocher. Je ne vous en donne aucune. En fait, si vous en avez, je vous les enlève ! Peu à peu, je détruis vos certitudes. Peu à peu, je vous rends de plus en plus hésitant, de moins en moins certain. C’est la seule chose à faire. C’est la seule chose qu’un maître doit faire ; vous laisser dans une liberté totale. Dans une liberté totale, avec toutes les possibilités ouvertes, rien de fixé... vous devrez être conscient - rien d’autre n’est possible.
C’est ce que j’appelle la compréhension. Vous comprenez que l’insécurité est une partie intrinsèque de la vie - et il est bon qu’il en soit ainsi, car cela fait de la vie une liberté, une surprise continuelle. On ne sait jamais ce qui va se passer. Cela vous maintient constamment dans 1’etonnement. N’appelez pas cela incertitude, appelez-le étonnement. N’appelez pas cela insécurité, appelez-le liberté.
Vous ne pouvez pas être vrai si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas être aimant si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas être confiant si vous n’êtes pas courageux. Vous ne pouvez pas sonder la réalité si vous n’êtes pas courageux. C’est pourquoi le courage vient d’abord et tout le reste suit.
Un homme était sur le point de mourir dans un accident de la route. Personne ne savait qu’il était juif. On appela donc un prêtre, un catholique. Il se pencha près de I’homme - il rendait ses derniers souffles - et lui dit : "Croyez-vous en la Trinité, en Dieu le Père, le Saint-esprit et jésus, le Fils ?"
L’homme ouvrit les yeux et répondit : "Regardez-moi, je suis en train de mourir et il me pose une devinette !"
OSHO: You Have Thousands of Opportunities Every Day to Have Wonderful Experiences