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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sandrine est infirmière en hôpital psychiatrique. Elle ne se remet pas du suicide de son patient, Régis (qui est le titre éponyme de cette trilogie "psychiatrique"). Elle-même a tenté de mettre fin à ses jours tant la culpabilité la rongeait. Régis, c'était un patient particulier, qui lui permettait de se sentir un peu moins seule. Sandrine, en effet, n'a personne autour d'elle, aucune vie sociale en-dehors de son travail. Elle va tenter de reprendre des forces mais le sentiment d'inutilité qui va alors l'envahir va la conduire tout droit à la dépression, et de "soignante", elle va passer à "patiente".
Pendant ce temps-là, Thorsten, homme diminué par le syndrome de Kallman, est en train de se transformer en monstre sanguinaire, et le "Prédateur", rencontré dans le premier tome, se retrouve au coeur d'une bande de sauvages aussi cinglés que lui.
On devine que les trois personnages vont se rencontrer et que cela ne se passera pas sans douleur ni chaos.
James Osmont maîtrise bien le sujet, étant lui-même infirmier en psychiatrie, et c'est bien là ce qui m'inquiète quand même!!! La possibilité que de tels individus existent m'effraient!!! Et pourtant, les actualités l'attestent régulièrement...
Son écriture suit les tourments des âmes torturées de ses personnages et parfois, j'avoue m'être un peu perdue dans ces envolées éthérées. Toutefois, j'ai hâte de lire "Dolorès", le troisième tome!
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Tome 2/3 trilogie psychiatrique
Il y a quelques années, j'ai lu le tome 1 : Régis.
Patient dans un hôpital psychiatrique. Dans ce tome, on suit son infirmière dans sa descente aux enfers ... C'est vachement originale comme lecture ! j'ai adooooré me plonger dans cette histoire perverse où nous même, lecteurs, on frôle la folie !! Je n'ai plus qu'à me procurer le tome 3 : Dolores. Je suis curieuse de savoir comment l'auteur clôture cette saga innovatrice !
Attention quelques scènes de ce livre sont très très violentes ! A ne pas mettre entre toutes les mains !
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Honnêtement, j'ai failli m'arrêter à l'histoire du chien. Je me suis accrochée et j'ai bien fait.
Comparé à Régis, j'ai trouvé ce volume plus difficile à lire car il m'a plus "tordu les tripes".
L'univers sombre et tout en musique est vraiment une expérience particulière. J'ai lu le livre en serrant les dents, tendue tout du long. J'ai vécu la dépression de Sandrine, j'ai craint le Prédateur, je suis sortie de cette lecture épuisée!
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Un déconcertant thriller... Psychiatrique : "Sandrine", de James Osmont, disponible sur Amazon !

Le pitch : La mort de Régis a fait basculer Sandrine dans l'ombre et de l'autre côté de la barrière médicale. Seule et en proie à une profonde dépression, l'infirmière n'est pourtant pas au bout de ses peines, tant le chemin à parcourir pour parvenir au bout du tunnel est encore long et semé de bien des embûches... Sans compter le Mal qui rôde, prêt à prendre bien d'autres visages que celui de Prédateur...

Me souvenant de Régis comme d'une lecture déroutante et d'une rare intensité, je ne me suis évidemment pas fait prier lorsque son auteur m'a très gentiment proposé la lecture de ce tome 2 en avant-première, captivée par cette formidable couverture et décidément certaine de passer un moment tout aussi atypique que précédemment !

Affinant et affûtant sa plume pour une immersion que se veut totale, l'auteur nous replonge ici au coeur de l'univers psychiatrique, en y explorant cette fois un nouveau pan, celui de la dépression. Maîtrisant parfaitement son sujet, l'auteur ne s'embarrasse pas de précautions qui n'ont pas leur place ici pour nous livrer un récit minutieusement élaboré, avec une approche que j'ai trouvé différente, plus intimiste peut-être, mais tout aussi intrigante, abordant avec réalisme et sincérité une maladie qui se veut encore taboue de nos jours.
Retrouvant certains personnages du premier opus en compagnie de nouveaux venus, ceux-ci sont pourtant abordés d'une manière nouvelle, plus interne et confidentielle, permettant ainsi au lecteur de ressentir moult émotions. Pris d'une certaine empathie à son égard, ce dernier s'identifiera dès lors assez facilement à Sandrine, personnage approfondi avec beaucoup de soin et de finesse, infirmière désabusée, délaissée, abandonnée à un triste sort que le lecteur ne pourra que partager, ressentant sa détresse et son trouble au plus profond de son âme.
Plus mâture mais toujours aussi fluide et nerveuse, la plume de l'auteur est remarquablement travaillée et empreinte d'une certaine poésie, ce qui est renforcé par les paroles de chansons qu'on retrouve ici, et permet ainsi d'alléger avec subtilité la noirceur de ce roman.

En bref, un nouvelle prouesse avec ce roman particulièrement sombre et détonant, que je vous incite à découvrir ! James... Un tome 3 en vue peut-être ?
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Tout d'abord, il est incontournable de lire Régis avant d'entamer ce tome 2. On y retrouve les principaux personnages et notamment Sandrine, meurtrie au plus profond d'elle-même. Comme dans Régis, l'auteur nous immerge dans les cerveaux que l'on qualifie communément de malades mais dont les affections guettent chacun(e) d'entre nous, fragilisés que nous sommes par les accidents de la vie. Eprouvante lecture car elle nous renvoie au jugement que nous portons sur l'autre et pour cela même elle est incontournable. Au-delà du fond « psychiatrique », notons une galerie de personnages hauts en couleurs, qu'il ne ferait pas bon de rencontrer dans un bois …
Vraiment inclassable et très bien écrit. A ne pas bouder !
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C'est une lecture dans laquelle j'ai peiné à me mettre au début, j'ai du relire certains passages avant de me plonger littéralement dans le roman que j'ai lu d'une traite. Il faut réussir à s'imprégner du roman et sortir de nos zones de conforts de lectures habituelles !

Le style littéraire de ses romans est pour moi inédit, de grande qualité et demande une certaine culture générale pour pouvoir les apprécier pleinement. Je félicite l'auteur pour toutes les références musicales qu'il cite, les références médicales précises et pleines de justesse mais aussi pour sa culture littéraire et historique ( La citation de Flaubert à la fin du Roman l'atteste et petite aparté, est toujours d'actualité) !

Pour ce qui est de "Sandrine" c'est celui que je préfère, il y a plus de mouvement, de retournement, des passages un peu dur/cru mais qui paradoxalement m'ont fait rire : je me suis dis mais "où il va chercher ça", quelque part trouver de l'humour dans une scène horrible... je me dis que c'est bien joué de la part de l'auteur (cela rend supportable, l'insupportable pour une âme sensible) ou alors c'est moi qui a un grain...!
La fin...j'ai adoré et je me demande si un 3eme opus ne se profilerait pas à l'horizon avec un autre type de maladie mentale !

Faut vraiment que les librairies et les maisons d'éditions ouvrent les yeux sur cette oeuvre (peut-être pas accessible à tous) mais qui mérite d'être reconnu ne serait-ce que par sa qualité littéraire !
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Après « Régis », voilà que je viens de quitter « Sandrine », fermant un livre qui au-delà de l'histoire m'a encore une fois transporté par la puissance des sentiments, pathologies et constructions des personnages…
La trilogie psychiatrique de James Osmont n'est décidément pas classable dans une catégorie tant elle est unique, atypique…
Dans ce deuxième tome, ou devrais-je dire simplement avec Sandrine, James montre encore à quel point il sait manier la métaphore et la poésie pour dénoncer non seulement les dangers des addictions mais aussi les failles d'un système médical encore trop souvent bancal.
Il décrit les processus de la dépression, raconte ,comme un ménestrel, comment elle peut sournoisement s'attaquer à chacun de nous.
Profondément moderne de part la critique des aspects sombres de notre société tout en apparence et en psychologie de comptoir, l'histoire romancée flirte avec la réalité de la sombre période d'attentats que nous avons vécu récemment.
Sandrine m'a émue, m'a faite pleurer, m'a poussée à m'interroger aussi sur moi-même, mes failles, mes blessures… Et comme Régis avant elle, il m'a été difficile de la quitter.
Je ne vous donnerais pas envie de la rencontrer au travers d'un résumé classique de 4ème de couverture car ce serait vous priver de la découverte et des émotions que pourraient vous procurer tant Régis que Sandrine… je préfère vous mettre ci-dessous quelques extraits, qui, j'en suis certaine, aiguiseront votre curiosité :

« D'abord chronophage, l'addiction s'est faite procuration et trompe l'oeil, amotivationnelle et robotisante.[…] L'attraction était souvent trop puissante, tentaculaire. Elle venait le saisir où qu'il soit, quoiqu'il fasse… »
« Un soulagement momentané, un traitre remède. Une aération polluée, et qui n'était chaque fois que temporaire. Parce que le désespoir, pauvres de nous… a la couleur du vent et le goût du souvenir. »
« le remords avait asséché son âme, tel un vent d'Est lancé à travers l'hiver sur une terre rase, un bocage aplani, dépourvu de défenses et de talus, sans haies ni perspectives pour boucher l'horizon infini, inlassable, insurmontable… Elle n'était plus ce champ fertile, ce terroir nuancé, arable, légèrement acide, cette contrée de caractère qui se mérite et se savoure, quitte à se comparer à un coteau de grand cru »

Régis et Sandrine m'ont fait vivre une expérience littéraire jusque là unique, la bande-son créée par James pour accompagner ses personnages et notre lecture renforce la noirceur, le capharnaüm régnant dans les esprits perturbés, troublés et blessés de chacun des êtres auquel il a donné vie.
Merci James, Sandrine comme Régis ne pouvaient pas me laisser indifférente, et il continuent de m'accompagner malgré leur absence… Je vais maintenant aller à la rencontre de Dolores et achever ainsi un cycle qui m'aura profondément marqué…
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Sandrine n'est autre que l'infirmière de Régis (il est préférable de lire "Régis" au préalable).
On la découvre ici plus intimement : son passé qui se répercute sur son présent, ajoutez y son souvenir de l'histoire de Régis et comment l'a vécu Sandrine. Tous les élément sont réunis pour plonger une nouvelle fois dans la folie.

D'autres personnages, tout aussi perturbés psychologiquement, font leur apparition dans ce roman. D'ailleurs, une suite serait sympa! ;-)
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Avec sandrine on a une autre approche de ce que sont les troubles psychiques avec la depression, les addictions, et les émotions néfastes et envahissantes telle que la culpabilité. Un faux pas et nous voici sur la pente descendante à s'embourber dans la substance molle et flasque d'un quotidien morne. on a tous déjà été confronté un jour à ce genre de trouble que ce soit le voisin, l'ami d'un ami, ou même soi-même. Ce tome nous amène sur cette dégringolade glaçante de réalisme et de justesse. Toujours mené par la main de maître de régis, il nous fait nous questionner sur notre propre existence avec une douceur amère.
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