Ce roman se présente sous la forme des carnets de souvenirs d'une jeune guenon, née sauvage en Afrique, capturée par les hommes et dressée. Il s'inspire de la vie de Miquette, singe que l'auteur a possédé dans les années 1920. Portant nettement la marque de son époque, le récit peut convenir au jeune public, d'autant plus qu'il est agrémenté d'illustrations et de leçons de morale.
C'est plus une curiosité qu'une véritable oeuvre littéraire intéressante.
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Les singes parlent, mais il est difficile de comprendre leur langage. Ils savent très peu de mots. D’ailleurs, ce n’est peut être que l’effet de l’imagination des hommes. Les mots se ressemblent beaucoup. Ils ne diffèrent entre eux que par la façon dont on les prononce, tantôt très bas, tantôt à haute voix, lentement ou très vite. Il est difficile de saisir toutes ces nuances. (p.8)