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Critique de CeCedille
La Comédie de Dante Alighieri, devenue "Divine" lors des premières impressions, est l'un de ces monuments de la littérature que l'on préfère souvent contempler de loin. La lecture n'en est pas facile : 14 230 vers écrit pour la première fois en langue vulgaire florentine.
Les traductions abondent, très différentes les une des autres pour rendre la saveur du propos, depuis Rivarol jusqu'à Jacqueline Risset, en passant par Lamennais.
Plus encore que la langue, les références à la religion comme à l'histoire de Florence obscurcissent le texte. Si bien que long chemin depuis l'enfer jusqu'au paradis appelle naturellement d'autres guides que Virgile et Béatrice. le lecteur sera heureux de trouver Carlo Ossola.
Le savant professeur au Collège de France, avec son "Introduction à la Divine Comédie" nous prend par la main pour parcourir les 100 chants de l'oeuvre. On y trouve tous les explications utiles sur les noms cités, les allusions, les références mythologiques, chrétiennes et historiques. On y trouve surtout toutes les clefs pour interpréter, comprendre et savourer les finesses et les beautés d'un texte dont il fait chanter les tercets enchaînés d'hendécasyllabes.
Le vers "Douce couleur de saphir oriental" (Dolce color d'orïental zaffiro) du chant I du Purgatoire enchantait Borges. Ossola sait mettre en valeur tous les joyaux d'un texte. Son commentaire constitue l'écrin qu'ils méritent. Il n'hésite pas à convoquer d'autres amateurs (Vico, Baudelaire, Artaud, Ezra Pound), d'autres lectures, d'autres traductions que celle de Risset à laquelle il se réfère. Un dernier chapitre est en forme de notice biographique de Dante. Une bibliographie et un index complètent l'ensemble.
Cette Introduction est en somme le parfait Guide du routard pour parcourir l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, au côté du poète parfait (poeta absolutissimus) !
Lien : https://diacritiques.blogspo..
Les traductions abondent, très différentes les une des autres pour rendre la saveur du propos, depuis Rivarol jusqu'à Jacqueline Risset, en passant par Lamennais.
Plus encore que la langue, les références à la religion comme à l'histoire de Florence obscurcissent le texte. Si bien que long chemin depuis l'enfer jusqu'au paradis appelle naturellement d'autres guides que Virgile et Béatrice. le lecteur sera heureux de trouver Carlo Ossola.
Le savant professeur au Collège de France, avec son "Introduction à la Divine Comédie" nous prend par la main pour parcourir les 100 chants de l'oeuvre. On y trouve tous les explications utiles sur les noms cités, les allusions, les références mythologiques, chrétiennes et historiques. On y trouve surtout toutes les clefs pour interpréter, comprendre et savourer les finesses et les beautés d'un texte dont il fait chanter les tercets enchaînés d'hendécasyllabes.
Le vers "Douce couleur de saphir oriental" (Dolce color d'orïental zaffiro) du chant I du Purgatoire enchantait Borges. Ossola sait mettre en valeur tous les joyaux d'un texte. Son commentaire constitue l'écrin qu'ils méritent. Il n'hésite pas à convoquer d'autres amateurs (Vico, Baudelaire, Artaud, Ezra Pound), d'autres lectures, d'autres traductions que celle de Risset à laquelle il se réfère. Un dernier chapitre est en forme de notice biographique de Dante. Une bibliographie et un index complètent l'ensemble.
Cette Introduction est en somme le parfait Guide du routard pour parcourir l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, au côté du poète parfait (poeta absolutissimus) !
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