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Critique de paroles


Quelle belle écriture nous offre Christian Oster et quel humour !
Décidément, notre héros a bien du mal à trouver une compagne. C'est que son coeur s'enflamme vite mais les mots sont à la traîne. de plus, il rêve d'être papa. Et voilà que le destin lui sourit...

Gavarine, notre héros, est un personnage très attachant. Un peu gauche. Un peu hésitant. Un peu flou aussi. Peut-être une ombre. Mais une ombre qui aimerait bien prendre des couleurs, une consistance. "Je ne me sentais rien. Rien, avec un grand vide dans le crâne."
Sa vie est vide comme son grand appartement dans lequel nous ne pénétrons jamais. Vide aussi sa serviette (qui n'est pas un cartable !) qu'il ne quitte jamais. "Sans ma serviette, je n'étais rien. Je me sentais nu".
La vie lui fait peur. "J'avais peur de tomber. Je m'attendais à tomber. Je tombais déjà, en fait. S'attendre au pire, à quelque chose de pis que la chute, tout en chutant, c'était un peu la conception que j'avais de la vie".
Et puis, il aime les femmes, mais toutes lui échappent.

Ne pensez pas que Gavarine soit un personnage nonchalant. Non. C'est un homme qui est seul et qui souffre, mais qui ne le clame pas. Parfois, au détour d'un paragraphe, l'auteur nous dévoile ses tourments. "Rien ne me choque, quoique tout me blesse".

"Allons donc à la ligne, on y verra plus clair"
En conclusion, c'est un roman qui se lit aisément. On y rit beaucoup. Je ne connaissais pas cet auteur, mais maintenant je vais le suivre. D'ailleurs dans ma PAL, je viens de déposer "En ville".
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